13 fév 1995

Communiqué de l'AIZ du 13 février 1995

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[Ce communiqué date du 13.2.1995, l'AIZ est l'anti-imperialistische zelle, cellule anti-impérialiste.]

Depuis 1992, nous, la cellule anti-impérialiste, avons mené une série d'actions militantes en RFA.

Dans la nuit du 22.1.1995 nous avons placé là où habite docteur [titre honorifique pour les bacs + 5] Volkmar Kôhler (président de l'association germano-marocaine), à Wolfsburg, deux explosifs avec un premier communiqué.

Comme arrière-plan à cette action nous apportons maintenant cette deuxième contribution à la discussion.

Nous voulons contribuer avec ce texte à ce que soit appris à connaître en RFA la résistance de nos soeurs et de nos frères au Maghreb/Proche-Orient, et à combattre l'impérialisme avec eux/elles.

Maintenant, le 14.2.1995, devrait en fait avoir lieu le soi-disant référendum au Sahara Occidental; le secrétaire général des nations-unies Boutros-Ghali a toutefois fait savoir dès le 5.11.1994 que ce délai ne pourrait pas être tenu, parce que la procédure pour enregistrer les votant/e/s serait trop " compliqué".

Depuis l'armistice du 6.9.91 entre les troupes d'occupation marocaines et le Frente Polisario (frente popular para la liberacion de la saghiael hamra y del rio de oro), les Sarahoui/e/s vivant dans les camps de réfugié/e/s du Sahara Occidental ou plus exactement d'Algérie attendent en vain que se tienne enfin le référendum quant à l'indépendance du Sahara Occidental.

Les impérialistes se servent de rinstrument de l'ONU pour tromper le peuple sahraoui et prolonger l'occupation marocaine.

Le destin des Sahraoui/e/s est l'objet d'une opération particulière de l'ONU: le minurso (mission de las naciones unidas para el référendum en el sahara occidental).

80% du territoire ouest-saharien est occupé par l'appareil militaire d'Hassan; l'ONU a dans le cadre du minurso placé 272 militaires et 50 flics en civil afin d'" observer " le status quo d'occupation; les flics en civil sont guidés par Jürgen Friedrich Reimann, officier supérieur de la police frontalière de RFA.

Hassan, en tant que partenaire des Etats impérialistes, peut de cette manière continuer sa politique d'oppression au Sahara Occidental; s'il y a des difficultés avec la résistance sahraouie, le minurso s'occupe pour ainsi dire du reste: par exemple lorsqu'on octobre 92 il y eut des manifestations, des jeunes se sont enfui/e/s, à cause de la répression marocaine frappant brutalement, dans la station du minurso au Sahara.

Ils/Elles furent sur le champ livréEs par le minurso aux troupes marocaines. Le quotidien des Sahraoui/e/s au Sahara Occidental est marqué par les persécutions et une misère extrême.

Au lieu des nombreux chiffres qui montrent quantitativement cette pauvreté, ne citons ici que le chiffre de la world population profil (le bureau US de recensement): en 1993 sur 1000 nouveaux nés/nouvelles nées il en mourut 177, c'est-à-dire que le Sahara Occidental a un taux de mortalité infantile encore phis grand que des pays où se déroulent une guerre civile, comme l'Afghanistan ou l'Angola.

A quel point les Etats impérialistes s'investissent pour donner aux rapports de domination la légitimité apparente du droit des peuples se voit dans la manière d'agir du minurso dans l'organisation du référendum: du 28.8. jusqu'au 25.10.1994 les Sahraoui/e/s vivant à l'intérieur et à l'extérieur du Sahara Occidental pouvaient après des années de retard s'inscrire sur les listes auprès du minurso.

Sur les 230 000 demandes, il en vient pointant une part considérable de gens n'étant pas du tout d'origine sahraouie. Le gouvernement marocain a donné lors de la dernière semaine avant le 25.10. en bloc 150 000 demandes.

Pour Hassan il est clair que le référendum confirmera la "marocanité du Sahara Occidental ", et pour ne rien laisser au hasard l'ONU est du point de vue que sont inscrits d'office tous ceux/toutes celles appartenant à une tribu dont au moins une personne est recensée par le pouvoir colonial de 1974.

Ainsi des tribus entières du nord du Maroc peuvent participer au référendum et les Sahraoui/e/s devinrent une minorité dans l'ensemble des inscrit/e/s.

En tout cas Hassan a déjà atteint son objectif, pouvoir à l'avenir continuer sa terreur d'occupation: le minurso ne s'est décidé jusqu'au 31.10.94 que pour 4000 demandes et l'on peut deviner combien de temps le minurso aura besoin pour 230 000 demandes.

Est-ce que le minurso pourra imposer totalement ou de manière modifiée ses critères de sélection, ce n'est pour l'instant pas clair.

Les marocain/e/s déporté/e/s au Sahara Occidental par Hassan (45 000 rien que de septembre à octobre 1991) doivent en attendant se tenir prêt pour le référendum dans les camps de rassemblement.

Si le référendum ne devait pas se dérouler comme voulu, Hassan a menacé dans " Libération " (30.10.94): les perdants seraient armés par le Maroc.

Ce quel cela signifie, est clair.

La lutte de libération sahraouie a touché ses Limites au cours des années 80: à la fin des années 70 l'ELPS (ejercito de liberacion popular sahraouie, armée de libération populaire sahraouie) contrôlait 90% du Sahara Occidental; les impérialistes attaquèrent alors en se divisant le
travail: à partir de 1980 la France envoya au Maroc des conseillers militaires, les USA à partir de 1982 et Israël à partir de 1985.

Le résultat de cette politique, ce sont les 2400 km de fortifications avec des mines devant, qui protègent quasiment 80% du territoire sahraouie à l'Est et au Sud, afin qu'il n'y ait quasiment plus d'espace pour les attaquer de l'extérieur.

Les puissants partenaires du Maroc, comme la RFA et l'Arabie Saoudite, se sont portés garants pour qu'Hassan puisse s'offrir ce coûteux " mur ".

Des négociations de paix continues n'ont jusque là pas eu lieu entre le gouvernement marocain et le polisario.

La RFA et la France ont clairement montré lors de la réunion de l'ONU en octobre 1994 que de telles négociations n'étaient pas. du tout indispensables.

" De la même manière nous rappelons à tous les peuples du monde leur responsabilité et leur devoir de défendre ce peuple attaqué, et de mettre en échec le complot impérialiste dont il est devenu victime " (polisario 4.3.1976).

Alors que certaines grandes figures du polisario s'avancent toujours plus sur le plan diplomatique, beaucoup de Sahraoui/e/s plaident pour donner l'expression a leur propre détermination, la plus grande arme dans toute lutte de libération.

C'est l'arrière-plan pour les actions de protestations des Sahraoui/e/s dans le Sud du Maroc en septembre 1992 et au Sahara Occidental en octobre de la même année.

La détermination, c'est ce qui a amené des camarades comme El Ouali Mustapha Saved à commencer au début des années 70 avec la lutte militante [armée].

Le petit groupe " cellule fondamentale d'un mouvement de liberation du Sahara " propagea chez tous les Sahraoui/e/s disperséEs dans tout le Maghreb la lutte de libération contre l'Espagne.

A part la Libye aucun pays ne s'affirma prêt a aider ce groupe.

Les militant/e/s sahraoui/e/s ont commencé en 73/74 avec des actions en " piqûres d'aiguilles " contre le pouvoir colonial espagnol, dans la mesure ou ils/elles sont par exemple rentré/e/s dans les stations de contrôle des actionnaires du phosphate, construits par le konzern Krupp (RFA) entre Bou Craa et El aaiun, qui n'étaient pas surveillées et y mirent le feu.

En 1975 les USA et la France arrivèrent à ce que l'Espagne vende sa colonie à la Mauritanie et au Maroc, ce à quoi le polisario réagit en décidant de forcer les troupes d'occupation mauritaniennes, plus faibles que celles du Maroc, à reculer.

Dans le but de ménager les faibles forces sahraouies et afin de pouvoir en même temps exercer une pression politique optimale, el ouali fît en sorte qu'au lieu d'une confrontation directe son menée une attaque surprise à Nouakchott, capitale de la Mauritanie: en juin 76 le palais présidentiel est bombardé de grenades, en même temps sont touchées les terrains des ambassades d'URSS et de RFA.

Lors du repli après cette action el ouali fut exécuté par des soldats mauritaniens.

Quel que soit la manière et la date, lorsque les réfugiéVe/s sahraoui/e s des camps, qui sont toléré/e/s par le gouvernement algérien dans la région de Tindouf, pourront retourner au Sahara Occidental les femmes sahraouies, qui organisent depuis presque vingt années la vie d'après un modèle de société radical-démocratique et égalitaire, conformément aux fondements anti-impérialistes du polisario, placeront leur expérience de résistance comme arme contre les nouvelles tentatives de domination patriarcale/impérialiste.

" Pour les femmes sahraouies l'Islam n'est ni misogyne ni un retour en arrière - comme beaucoup de femmes allemandes veulent l'entendre de leur part -, mais une des sources où s'alimente leur lutte de libération " (Salimah Mella).

Si le rôle révolutionnaire potentiel que l'Islam peut posséder dans la lutte anti-impérialiste internationale doit être compris, alors une approche différenciée est nécessaire. Nous voulons expliquer, avec certains points historiques, ce que nous entendons par là:

l)Le slogan '" aï-islam huwa al hall " (c'est-à-dire que " l'Islam est la solution "), comme on peut parfois l'entendre dans le monde islamique, ne peut être que refusé. Rien que la guerre civile insensée en Afghanistan montre que ce slogan n'est pas valable.

2) La communauté islamique mondiale (al-umma al-islamiya) forme tout sauf une unité: ici on ajuste besoin de comparer l'islamisme d'Etat conservateur, comme il est représenté par "la ligue islamique mondiale " comme idéologie de légitimation anti-révolutionnaire de la monarchie saoudienne, avec la théorie de " wilayat al-faqih " de ruhollah musawi al-khomeini, qui a amené à la révohltion islamique à la fin des années 70 et à la chute du Shah.

3) Dans la résistance à l'impérialisme culturel occidental, s'accrocher à sa propre identité culturelle islamique est pour beaucoup de gens au Maghreb et au Proche-Orient une nécessité élémentaire.

Nous devons subir quotidiennement la " culture " de la RFA. qu'on peut définir comme un mélange d'éthanol, de RTL (téle>radio) et de TUI (agence de voyage).

On ne peut pas attendre des gens au Maghreb/Proche-Orieni qu'ils/elles prennent quelque chose de ce genre.

4) Les Etats impérialistes s'arrangent particulièrement bien avec les conceptions de l'Islam qui servent à l'oppression des gens et sont ainsi fonctionnelles pour les mécanismes d'exploitation impérialistes.

Au Maghreb/Proche-Orient c'est surtout le cas du "commandeur de tous les croyants ", comme se fait appeler le roi marocain.

Sa compréhension de " l'islam " se voit par exemple avec la mosquée " Hassan le deuxième " à Casablanca; pour ce symbole de statut, cofinancé par l'Arabie Saoudite, il a fait détruire toute une partie de la ville, alors que des milliers de Marocain/e/s doivent vivre dans des bidonvilles.

A la 7ème conférence de l'ICO l'année passée Hassan a tenté très sérieusement de faire en sorte que les principes islamiques soient définis selon les intérêts des Etats impérialistes et soient documentés par écrit.

Caractéristique de sa compréhension de " l'Islam" a été son comportement lors de la deuxième guerre du golfe, qui a signifie une terrible catastrophe pour le peuple irakien: les troupes d'Hassan appartiennent aux premières troupes qui intervinrent en soutien aux USA en automne 1990 en Arabie Saoudite.

Lorsque le 3.2.91 500 000 Marocain/e/s manifestaient contre la guerre et scandaient le slogan " kafana mina
Fhurub - america 'adouat achchu 'ub " (nous en avons assez de la guerre - l'amérique est Fennemi des peuples), Hassan expliqua a ses " chers sujets " (c'est ainsi qu'il appelle le peuple marocain et sahraoui) que les troupes avaient
été envoyé en Arabie Saoudite pour défendre La Mecque.

5) Il existe des conceptions de l'Islam qui sont en contradiction brutale avec le système impérialiste et qui devraient ainsi être d'un grand intérêt pour ceux/celles se comprenant comme élément de la lutte anti-impérialiste internationale.

" L'Islam n'est pas la religion des gros ventres et des poches pleines! ", c'est sous cet épigraphe que se tient la conception de l'Islam de la jamahiriya [littéralement l'Etat des masses, démocratie directe pratiquée en Libye].

Les principes islamistes sont ici compris comme instruction pour la révolution permanente.

Cet Islam révolutionnaire sert comme arme dans la lutte pour la liberté et la justice.

Le genre du haddith [recueils relatant les enseignements du prophète, ses paroles et ses gestes, et les débuts de la première communauté musulmane.

Sert d'exemple et de modèle aux croyants], où la conduite de la vie du prophète Muhammad n'est pas rapporté authentiquement, est refusé.

Est reconnu à l'opposé le Coran avec ses principes humanistes et éthiques/moraux généraux.

Le igtiad est décisif, c'est-à-dire l'ait et la manière de mettre en pratique ces principes dans les circonstances des temps et des lieux d'aujourd'hui.

Selon les principes démocratiques à la base de la jamahiriya, le igtiad ne résulte pas d'une élite religieuse; ainsi par exemple le système judiciaire, en tant que transcription du principe du sura du Coran dans le temps présent, est discuté et fixé démocratiquement.

Le droit islamique traditionnel, la charia, est par là comprise comme un héritage culturel et n'est utilisé que dans la
mesure où cela a un sens pour le développement d'une société égalitaire.

L'Islam, dirigé vers la révolution, dans la jamarhiriya, est là-bas un des points de référence dans la lutte pour une société sans exploitation des gens par les gens. De cela vient un rapprochement avec nous en tant que communistes.

"Before my eyes, all the colonial powers are in an alliance and carrying on a joint combat. We must we the others, thus fight collectively, or else, they will deal us fatal blows, one after the other. This is a matter of extreme importance.

The joint struggle should conform to the principles we proclaim. It should be a natural right that should be enjoyed by all the peoples and all the masses averywhere in the world.

Joint struggle presupposes the recognition of the right of the peoples to organize a joint front fighting for liberty and against imperialisrn, zionism, racism, reaction and fascism in all parts of the world ". (mu'ammar al-qaddqfi en mars 86 au congrès de la résistance internationale à Tripoli)

La position anti-impérialiste que la Jamahiriya tente de prendre en théorie et en pratique est pour les Etats impérialistes, en particulier les USA, une telle provocation que tout est tenté pour faire chanter la Jamahiriya.

A cela appartient le bombardement direct de Tripoli et de Benghazi le 15.4.1986, où plus de 70 Libyen/ne/s ont été tué.

Cette action des bombers US a été planifié et dirigé par EUCOM, le commandement central des forces US en Europe, à Stuttgart (RFA).

A cela appartient également l'embargo que l'ONU en tant qu'instrument des Etats impérialistes a décidé exactement le jour six ans après le bombardement, le 15.4.1992.

Cet embargo a entre-temps été renforcé et est une des nombreuses mesures qui doivent placer la Jamahiriya sous une pression permanente.

6) Il se pose intenationalement de manière générale la question de savoir dans quelle mesure un travail commun avec des groupes révcdodomaires-islamistes est possible et sensé pour imposer des buts limités.

Les camarades palestinien/ne/s par exemple se sont décidé/e/s pour la formation d'un front de résistance contre la clique rabin/arafat avec des organisations qui luttent avec des fondements islamiques.

Cette tentative d'amener ensemble différents groupes pour le renforcement de la lutte anti-impérialiste dans le cadre d'un travail commun pragmatique est une avancée positive, qui peut être directeur.

" Mais si j'avais la possibilité de faire d'Israël un Etat binational de, disons 4,4 millions, peut-être aussi 5,5 ou 6 millions de Juifs, et 3 millions de Palestiniens, alors ce n'est pas, selon mon modeste avis, la vision que les Juifs ont eu lors des 2000 dernières années d'un retour à Sion " (le premier ministre Rabin, 23.4.1994).

Après le dôturage de la bande de Gaza, l'Etat d'Israël travaille maintenant à des plans pour une clôture-frontière longue de 380 km et assurée de manière électronique, qui doit aller de Mehola au Nord du territoire jordanien occidental jusqu'au Sud, après en-gedi, en passant par Jérusalem.

L'Etat d'Israël garde 9000 Palestinien/ne/s comme prisonnier/e/s politiques, en particulier ceux/celles qui refusent Faccord Gaza-Jéricho du 13.9.1993.

La fonction de la paix d'Oslo/Washington repose entre autres dans Fétouffement de l'Intifada. Cela doit être effectué par les " fonctionnsires nationaux " palestiniens, qui sont dirigés par la clique d'Arafat et sous la surveillance de l'armée d'Israël.

Que les 9000 flics d'Arafat soient appropriés pour cela, cela s'est vu le 18.11.1994 à Gaza city: une marche de protestation du dschihad islami, après la prière du vendredi à la mosquée et allant dans la ville, a été attaqué par ces flics au pistolet-mitrailleur, plus de vingt manifestant/e/s furent tuéEs.

Comme récompense les Etats impérialistes, entre autres la RFA, ont commencé à payer de fait le soutien financier jusque là que promis a Arafat pour son territoire autonome, en " pays donateurs ".

Sur la voie d'une société où peuvent vivre des gens d'origine juive/palestinienne sans oppression et exploitation, sont important/e/s les Juifs/Jtdves qui rompent sciemment avec le consensus sioniste et manifestent par exemple avec des Palestinien/ne/s contre la terrible politique de colonisation de FEtat d'Israel.

De l'autre, les camarades palestinien/ne/s du fatah-conseil révolutionnaire attaquent depuis de nombreuses années les exposants de la clique d'Arafat de manière militante [armée] directe.

" Si l'Allemagne poursuit sa participation dans la politique de destruction et d'anéantissement du Kurdistan, des objectifs économiques et politiques seront attaqués par FARGK [aile armée du PKK].

En Turquie et au Kurdistan nous mènerons des actions suicides contre des objectifs allemands ".

Les insitutions de l'Etat-RFA coopèrent très étroitement avec les représentants de l'idéologie kemaliste [de Mustapha Kemal], qui définit la politique de la Turquie.

Le " partenaire si estimé " (Kanther, de la CDU [parti de droite]) a besoin de 3 millions de dollars chaque jour dans la guerre contre le mouvement de libération kurde.

Sans le soutien des Etats impérialistes l'Etat turc ne pourrait pas continuer cette guerre.

En s'incendiant eux-mêmes en mars 94 à Mannheim nilgûn gildirim et bedriye tas voulaient montrer la correspondance des mesures de l'Etat turc et de FEtat allemand dans leurs objectifs: ce qui est visé c'est Fétouffement de la résistance kurde.

Pour cela la Turquie utilise la méthode de la guerre ouverte, la RFA celle de l'Etat policier: interdiction des organisations, arrestations de kurdes que les organes de répression qualifient de " cadres dirigeants ", persécution par le Verfassungschutz [renseignements généraux], exécution de Halim Dener [jeune de quinze ans tué par plusieurs balles alors qu'il collait une affiche du mouvement de libération kurde -ERNK, interdit- dans une rue de Hannovre].

Sans outrer qu'en ce qui concerne le conflit entre le PKK/ARGK et l'Etat turc, le comportement des gauches turques est de signification: les camarades du THKP/C devrimci sol luttent en Turquie pour la reconstruction d'une force anti-impérialiste militante, qui prenne une position révolutionnaire concernant la lutte de libération kurde.

Dans sa propre lutte pour la libération, soutenir les soeurs et les frères qui résistent à l'impérialisme au Maghreb / Proche-Orient par l'Intervention directe en RFA !

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