16 déc 2010

Angleterre, Italie, Grèce... Demain la France, alors il faut construire le Parti!

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'Angleterre la semaine dernière, l'Italie il y a quelques jours, la Grèce hier. A chaque fois il y a eu un mouvement de grève de masse, et des initiatives de la part des éléments avancés de la révolution, amenant des affrontements avec les « forces de l'ordre. »

A voir les photos (dans l'ordre: de Grèce, d'Italie, d'Angleterre), on devine quelle culture revient : celle de l'activiste « casqué - barré », celle qui a été écrasée en France ces trente dernières années par les trotskystes et l'anarcho-syndicalisme !

Il n'est pas difficile de voir pourtant que l'expression de l'antagonisme est très précisément ce qui a manqué dans le mouvement de masse contre la réforme des retraites. Tant qu'à perdre, autant marquer le coup pour construire le mouvement futur !

Car, que construire sur un mouvement fatigant et improductif ? Rien ne naît de rien, et matériellement, seules ont apporté quelque chose les initiatives se fondant sur le principe de l'autonomie prolétaire, en conflit avec les institutions. Qu'ont apporté finalement les syndicats (même SUD ou la CNT) ? Rien de concret dans une perspective révolutionnaire.

Car les temps deviennent de plus en plus dur, et que faire d'un syndicat incapable de construire un rapport de force ? Et la raison n'en est pas « technique », mais culturel. C'est une question d'attitudes, de principes, sans quoi les meilleures bonnes volontés restent improductives.

En effet, d'où viennent les pratiques du mouvement de masse ? Soit elles sont liées à l'idéologie du capitalisme, et elles échouent. Ou bien elles se fondent sur la théorie révolutionnaire, et alors elles triomphent.

Mais d'où vient la théorie révolutionnaire ? Elle vient de la rencontre entre le socialisme scientifique de l'avant-garde et les luttes des classes des masses populaires.

Mao Zedong nous enseigne ici :

« Dans toute activité pratique de notre Parti, une direction juste doit se fonder sur le principe suivant: partir des masses pour retourner aux masses.

Cela signifie qu'il faut recueillir les idées des masses (qui sont dispersées, non systématiques), les concentrer (en idées généralisées et systématisées, après étude), puis aller de nouveau dans les masses pour les diffuser et les expliquer, faire en sorte que les masses les assimilent, y adhèrent fermement et les traduisent en action, et vérifier dans l'action même des masses la justesse de ces idées.

Puis, il faut encore une fois concentrer les idées des masses et les leur retransmettre pour qu'elles soient mises résolument en pratique. Et le même processus se poursuivra indéfiniment, ces idées devenant toujours plus justes, plus vivantes et plus riches.

Voilà la théorie marxiste de la connaissance. »

(A propos des méthodes de direction)

« Nous devons aller dans les masses, nous mettre à leur école, généraliser leur expérience, en dégager des principes et des méthodes meilleurs, plus systématiques, puis les communiquer aux masses (par la propagande), appeler les masses à les suivre pour résoudre leurs problèmes, de sorte qu'elles se libèrent et conquièrent le bonheur. »

(Organisez-vous !)

Voilà ce qu'est l'activité d'un Parti authentiquement communiste... En prenant en compte que la notion de Parti compte autant que celle de communiste.

Déjà évidemment car on ne saurait être communiste sans Parti, bien entendu.

Ensuite, parce que seule l'organisation peut procéder à la synthèse correcte de la ligne de masses. Un individu peut « analyser » et avoir un « point de vue » mais cela n'est nullement une synthèse et un point de vue partidaire.

Aussi faible soit un Parti Communiste, s'il a la ligne juste alors inévitablement ses positions rencontre les luttes de classes, fusionnent, et la dialectique Parti-Masses se développe et devient productive.

Mais un individu, un groupe, ou même une organisation non partidaire, que peuvent-ils, si ce n'est errer ? Errer, c'est-à-dire ne faire ni des expériences positives, ni des expériences négatives, or sans expériences de ces deux types, on ne progresse pas ! Comme l'a rappelé Mao Zedong, "c'est à travers les difficultés et les vicissitudes que grandit le nouveau."

De la même manière, seul un Parti peut traverser les différents moments de la lutte des classes, car il dispose d'une culture, d'une idéologie, d'une tradition politique. La continuité et la production, voilà les preuves de la capacité à avancer.

Une structure comme « Lutte Ouvrière » dispose de la continuité, une continuité de 50 ans même ! Mais en termes productifs, il est facile de voir que cette structure s'est répétée inlassablement, et finit même là par produire de moins en moins, allant lentement mais sûrement vers sa disparition.

Une structure comme la « Ligue Communiste Révolutionnaire » disposait elle d'une grande productivité ; dans les années 1980-1990 elle était présente partout où un « mouvement social » se mettait en place. Mais sa continuité idéologique était nulle, en raison de son opportunisme complet, et à force de se délaver, l'identité de la LCR a disparu...

Aujourd'hui et malheureusement, il n'est pas difficile de voir que l'extrême-gauche ne traite que d'un nombre éminemment restreint de thèmes, alors que l'extrême-droite en pleine ascension multiplie les points de vue sur toute la société.

Cela montre que l'extrême-gauche telle qu'elle a existé disparaît inlassablement, alors que les forces réactionnaires gagnent en maturité, relativement et pour un temps.

D'où encore une fois la nécessité du Parti, qui seul peut considérer de manière correcte l'avenir, qui peut, en disposant d'une synthèse théorique de la société, affirmer les positions justes permettant de construire sur le long terme.

Tout est une question de situation ! Le PCMLM n'est pas le produit du passé, mais directement du futur en train de naître. La maturation du fascisme était inévitable et nous l'avions parfaitement annoncé ; de la même manière, nous savons que l'avenir nous appartient.

Comme l'a souligné Mao Zedong:

« A certains moments de la lutte révolutionnaire, les difficultés l'emportent sur les conditions favorables; en ce cas, les difficultés constituent l'aspect principal de la contradiction et les conditions favorables l'aspect secondaire.

Néanmoins, les révolutionnaires réussissent par leurs efforts à surmonter progressivement les difficultés, à créer des conditions nouvelles, favorables; alors la situation défavorable cède la place à une situation favorable. »

(De la contradiction)

Et citons ici Gonzalo, qui dans le document Commençons à démolir les murs et à déployer l'aurore, a synthétisé quel doit être le point de vue communiste concernant l'exigence des masses à organiser la rébellion:

"I. LES MASSES EXIGENT L'ORGANISATION DE LA REBELLION

Depuis les temps anciens, la vie des masses est assujettie à l'exploitation et à l'oppression et toujours elles se sont révoltées, c'est une longue et inépuisable histoire. La lutte des classes est une constante, elle ne peut être supprimée.

Depuis toujours, depuis qu'elles combattent, les masses ont exigé l'organisation de la rébellion, de leur armement, de leur soulèvement, et qu'on les dirige, qu'on les guide.

Il en a toujours été ainsi, et cela continuera ainsi, et une fois qu'il y aura un autre monde, cela continuera, bien que de manière différente.

Il existe la misère, jointe à une fabuleuse richesse, même les socialistes utopiques savaient qu'elles allaient ensemble : la richesse considérable et provocante, jointe à la pauvreté qui dénonce et demande des comptes. Il en est ainsi parce que l'exploitation existe.

L'exploitation est accouplée à l'oppression et celle-ci existe aussi, elle assassine les masses, les fait se consumer de faim, elle les emprisonne, les égorge, mais les masses ne sont pas des brebis, elles sont formées d'hommes regoupés en classes qui s'organisent, génèrent leurs partis et ceux-là ses dirigeants.

Les dirigeants doivent écouter la plus légère rumeur de la masse, écouter ses fluctuations, scruter le futur dans ses loitains, tout en posant au sol un pied ferme pour enregistrer le plus léger frémissement de la masse. Un dirigeant qui ne ferait pas cela n'en serait pas un.

Nous sommes communistes, Marx nous apprenait que les révolutionnaires doivent par obligation professionnelle organiser la misère pour démolir le vieil ordre, et notre obligation est de le faire scientifiquement, nous qui savons la loi de la lutte des classes et qui savons le but vers lequel marche la classe et le peuple.

Telle est notre obligation, c'est pour cela que nous sommes venus, pour organiser la clameur de la masse, pour la mobiliser, pour l'armer, c'est pour cela que nous sommes venus.

Parce qu'ainsi le pouvoir désorganisé de la masse exprime sa force, son pouvoir invincible, et la masse devient créatrice d'ordres nouveaux, sape les murs les plus solides et les démolit avec fracas.

Nous ne pouvons pas nous appeler des communistes sans agir ainsi, il ne peut y avoir parmi nous des dirigeants sourds à la clameur de la masse, aveugles devant sa force, durs et indifférents. C'est inacceptable.

Cependant, qu'avons-nous vus : des dirigeants sourds, aveugles, durs et indifférents - en train de perdre leur condition de communistes?

Les communistes doivent avoir une âme qui tremble comme tremble celle des masses, qui se réjouit de ce qui les réjouit, qui souffre de ce qui les fait souffrir, qui s'enflamme de ce qui les enflamme, qui se soulève de ce qui les soulève. Dans le cas contraire, la condition de militant devient un en-tête sur un papier, un label, un timbre, une étiquette.

Il ne peut y avoir de communistes et encore moins de dirigeants qui osent manquer de confiance envers la masse, cela signifie manquer de confiance envers la seule force de l'histoire. Les "raisons" invoquées pour le faire peuvent être très élaborées mais elles ne seront que vide, néant inacceptable.

Le Parti ne peut continuer à permettre que des militants nient la masse, et encore moins des dirigeants. Cela ne peut pas être.

Nous ne pouvons pas permettre, au moment où les bourgeois voient la vague gréviste et la paysannerie qui recommence ses ruades, que des communistes nient ce que voient leurs yeux et ce que font leurs mains. Il est impossible que les communistes nient la masse, cela n'a pas de sens, nous ne pouvons pas le permettre.

Nous devons de plus en plus être ceux qui avertissent, nous devons voir les lointains, avoir l'ouïe fine pour les entendre, une vue pénétrante, un talent aigü et pénétrant pour découvrir la transformation de la masse. Sans cela nous ne pouvons remplir notre mission.

Prendrons-nous le chemin du vieil opportunisme? Aurons- nous le coeur dur de la réaction? De camarades qui agissent ainsi, que pouvons-nous attendre demain?

Noirs et sinistres individus chevauchant sur les épaules des masses. Plus jamais nous ne permettrons que telles choses recommencent, et encore moins de la part de dirigeants.

Il y a une réalité puissante dans ce pays qui est le nôtre, c'est la masse, elle a une grande histoire, qui est ignorée, mais à chaque fois qu'elle s'est mise debout, la terre a tremblé et chaque fois que la masse paysanne s'est soulevée, les fondements ont été secoués, la réaction a connu mille inquiétudes, c'est seulement par le sang et par le feu qu'ils l'ont calmée, avec leurs sacristains les opportunistes qui cherchent à la dévier et l'entraver; ils n'ont pu que la calmer, mais jamais l'arrêter.

Les masses ne cesseront jamais d'être ce qu'elles sont, jusqu'à ce que la terre cesse de tourner.

Engels nous a appris qu'il y a deux pouvoirs sur la terre, la force armée de la réaction et la masse inorganisée. Si nous organisons ce pouvoir, ce qui est en puissance devient en acte, le potentiel devient réel, ce qui est loi et nécessité devient un fait frappant, qui balaie tout ce qui se croyait ferme.

Sans être soutenu par la masse rien n'est solide, tout n'est que château de cartes, et quand elle parle, tout frémit, l'ordre commence à trembler, les plus hautes cimes s'abaissent, les étoiles prennent une autre direction, parce que les masses font et peuvent tout.

Si cette conviction commence à faillir en nous, l'âme des communistes commence à tomber en morceaux. Il faut être vigilant, que ce que nous avons vécu lors de cette séance plénière soit un immense avertissement : cela ne doit plus arriver.

Malheur au Parti s'il a des commandants incapables d'entendre la masse! Si cela arrive, démolissons-les et détruisons le mastodonte bureaucratique, puisqu'il ne sera plus le Parti, mais un monstre.

Que nous a dit le Président Mao? Que nous les athées nous n'avons qu'une seule divinité, les masses; ce sont ces dieux que nous invoquons pour qu'ils nous écoutent, et quand cela se produira, il n'y aura plus d'exploitation.

Forgeons les militants selon ces critères, aujourd'hui plus que jamais et demain encore plus.

Les masses exigent à cor et à cris l'organisation de la rébellion.

C'est pourquoi le Parti, ses dirigeants, ses cadres et militants ont une obligation, aujourd'hui impérative, un destin : organiser le pouvoir désorganisé de la masse, et cela ne se fait que les armes à la main. Il faut armer la masse, pas à pas, secteur par secteur, jusqu'à l'armement général du peuple, et lorsque cela arrivera il n'y aura plus d'exploitation sur la terre."

Si l'on suit donc l'enseignement de Mao Zedong (et à sa suite de Gonzalo), on voit donc que l'esprit de décision est d'une importance extrême. C'est cela, la culture.

SUD, la CNT, le NPA... ont-ils une culture de l'insurrection ? Non, ils ne l'ont pas. Il est parfois parlé de « révolution », mais jamais de destruction violente de l'État dans le soulèvement des masses en armes.

La culture légaliste, syndicaliste, associative... est antagonique à la culture révolutionnaire. Cette dernière critique toute la société, et exige le dépassement du monde existant ; elle ne veut pas de compromis, de discussions ou de tergiversations.

Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao... ne prônaient pas le compromis, mais le conflit total avec le capitalisme ; ils ne demandaient pas des aménagements, mais exigeaient la révolution, le renversement violent des classes dominantes.

Et ils le faisaient en se fondant sur une logique partidaire ; jamais ils n'ont raisonné en tant qu'individus ; une personne communiste raisonne toujours en terme de Parti Communiste, lieu de la synthèse communiste.

Il n'existe pas de « marxisme – léninisme - maoïsme » existant abstraitement, mais seulement un « marxisme – léninisme - maoïsme » exprimé de manière partidaire. Il n'y pas de dictionnaire bourgeois où l'on trouve une définition des mots « marxisme », « léninisme », « maoïsme »... Ces mots, c'est le Parti Communiste qui les fait vivre.

Car l'aspect principal est la pratique, qui permet à ces mots d'exister, d'avoir un sens. Un sens qui est né dans des coeurs humains, dans le feu de la lutte de classes ! Citons ici de nouveau Gonzalo :

« IV. ARBORER L'OPTIMISME ET DEBORDER D'ENTHOUSIASME

Nous sommes communistes, grandis dans un temple à part, faits d'une roche à part; nous sommes des communistes prêts à tout et nous savons ce que nous avons à affronter. Nous l'avons déjà affronté, nous l'affronterons encore demain.

Le futur, fils du présent, sera plus dur, mais le passé nous a déjà trempé et au présent nous nous forgeons.

Trempons nos âmes dans la révolution, ce sont les seules flammes capables de nous forger. Nous avons besoin d'un optimisme élevé, qui a une raison d'être : nous sommes ceux qui conduisent ceux qui façonnent l'avenir, nous sommes des guides, l'état major du triomphe invincible de la classe, pour cette raison nous sommes optimistes.

Nous possédons l'enthousiasme, parce que nous nourrit l'idéologie de la classe : la marxisme-léninisme-pensée Mao Zedong. Nous vivons la vie de la classe, nous participons de sa geste héroïque, le sang de notre peuple nous remplit d'ardeur et bout dans nos coeurs. Nous sommes ce sang puissant et palpitant, prenons ce fer et cet acier inflexible qu'est la classe et fusionnons-le avec la lumière immarscessible du marxisme-léninisme-pensée Mao Zedong.

L'enthousiasme, c'est participer de la force des dieux, c'est pour cela que nous débordons d'enthousiasme, parce que nous participons des divinités du monde actuel : la masse, la classe, le marxisme, la révolution.

Pour cette raison, notre enthousiasme est inépuisable, pour cette raison, nous sommes forts, optimistes, notre âme est vigoureuse et nous débordons d'enthousiasme.

Et qu'avons-nous vu ici? Des dirigeants, des militants orphelins d'optimisme, ayant perdu l'ébullition enthousiaste, des âmes éteintes, des volontés déchues, des passions en fuite.

Inacceptable. Nous en connaissons l'origine : ce qui les soutient, ce n'est pas le marxisme, la classe ni la masse, c'est l'individualisme corrosif; c'est la pourriture réactionnaire qui les fait s'effrayer, c'est d'avoir été moulé dans les cloaques du vieil ordre, c'est l'expression d'un monde qui se meurt, ce sont les gaz mortels qui s'échappent des barrages de la réaction; à cause de cela, leurs énergies s'affaiblissent, leur coeur tremble, la pensée les abandonne, leurs nerfs se détruisent, leur action se trouble.

Cela, il faut l'éradiquer; cela ne peut plus habiter parmi nous. Inacceptable, inadmissible; à brûler, à faire exploser. Cela peut encore moins exister dans le Parti et moins encore chercher à dominer. Qu'avons-nous vu tout à l'heure? Des dirigeants avec ces positions et attitudes. Monstrueux.

Cela ne doit plus jamais arriver. Et en plus aujourd'hui, aujourd'hui où justement nous devons arborer l'optimisme et déborder d'enthousiasme? Si cela est en soi inacceptable, c'est aujourd'hui de la corrosion, de la pure gangrène, aujourd'hui c'est encore plus inaccepatble.

Si les camarades n'éradiquent pas ces maux, quel type de cadres vont-ils former? Quel type de militants vont-ils former? Appliquons ceci : la compagnie ressemble à son commandant. A commandant sans optimisme, compagnie sans optimisme; à commandant pusillanime, compagnie pusillanime, vaincue et ruinée avant même de livrer bataille.

Nous devons arborer l'optimisme et déborder d'enthousiasme. Que notre idéologie puissante, notre ligne acérée et notre volonté de communiste s'expriment surtout chez les dirigeants.

Mot d'ordre : Arborer l'optimisme et déborder d'enthousisasme! Qu'on transmette cela aux autres, aux cadres, aux bases. Que l'enthousiasme à l'idée d'entrer en action nous donne plus d'impulsion, nous retire les croûtes qui nous empêchent d'avancer et que cela serve à ceux qui doivent éradiquer leur maux.

Que brille l'optimisme et que vive en nous un puissant enthousiasme. C'est faisable, c'est nécessaire. C'est faisable et nécessaire, pour cette raison nous le ferons.

Il n'échappe à personne qu'il s'agit d'une guerre de positions; cela, nous l'avons enregistré et le résumé doit être l'expression de ce que nous avons vu. Mais qu'est-ce qui a primé, qui prime et qui primera? Le principal, le positif, la gauche.

Qui pleure lentement sa défaite? La droite; qu'elle comprenne que cette lamentation est inutile, qu'il ne reste plus qu'à brûler les vieilles idoles, brûler ce qui est caduc et tremper nos âmes. Celle qui a l'âme bien trempée c'est la gauche, c'est elle qui est au diapason de ce que la patrie, le peuple et la révolution exigent; nous ne pouvons pas faillir.

Si notre sang et notre vie sont exigés, ayons une seule attitude : portons-les dans notre main pour les donner, mettons-les au service de ce qui est la cause la plus juste et la plus grande.

Notre mort pour la bonne cause sera le sceau de notre action révolutionnaire. Que l'action constante et ferme pour notre cause marque ineffaçablement notre bonne vie de combattants communistes. C'est cela que nous avons compris le mieux, pour cette raison le positif pèse immensément plus dans la balance.

Nous avons avancé, mais certains croient que leurs maux sont derrière eux. C'est de la perte de vigilance, des « raisons » on peut en trouver des milliers, qui ne seront toujours que de l'eau d'égout. Elevez votre vigilance, balayez définitivement l'erreur, détruisez ce qui est mauvais et caduc à travers les actions armées, qui seront le sceau véritable et effectif.

Peut-être certains pensent que nous n'aurions dû parler que du positif; ce qui existe c'est la lumière et l'ombre, la contradiction. Nous devons résumer, tirer une leçon; cette réunion est une très grande leçon, ne l'oublions pas.

Nous avons un besoin de préserver la gauche pour que le Parti mène à bien son rôle. Avec les actions que nous sommes en train de mener et avec cette bonne réunion, nous commençons à démolir les murs et à déployer l'aurore. Nous pouvons résumer en quatre mots d'ordre:

1.Les masses exigent l'organisation de la rébellion.

2.Que les actions parlent

3.Commençons à démolir les murs

4.Arborer l'optimisme et déborder d'enthousiasme.

Ce Comité Central est plus fort et il sera plus fort encore, si tous nous faisons ce qui s'impose à chacun dans l'accomplissement des actions, principalement « Développer la Militarisation du Parti à travers les actions. »

Que les camarades en parlant expriment leur optimisme et enthousiasme, ce sera la preuve de leur détermination.

Que mes paroles ne deviennent pas pour certains un prétexte pour perdre l'optimisme et replier leur enthousiasme.

Je crois qu'est venu le moment de dépasser des vieilles tares qui sont là depuis 50 ans. Un autre monde s'ouvre pour nous, nous avons commencé à nous définir; cette réunion donne une définition.

Que chacune de nos paroles, que chacune de nos pensées, que chacune de nos volontés authentifie celle-ci. C'est faisable, indispensable, c'est nécessaire. Nous le pouvons et nous le devons parce que nous le voulons et nous savons ce que nous voulons.

La réunion est très bonne, elle nous a uni davantage, elle nous a donné de la cohésion.

Nous avons décidé à l'unanimité de nous tenir à la ligne militaire et à sa concrétisation : "Développer la militarisation du Parti à travers les actions." A partir de maintenant, que tout exprime notre volonté tendue d'accomplir ce qui a été décidé.

"Dans l'histoire du monde, il n'y a pas eu de guerres qui ont commencé et se sont terminées par une offensive victorieuse continue, ou s'il y en eut, ce furent des exceptions.

Et nous ne parlons ici que des guerres ordinaires, mais lorsque dans une guerre il s'agit du sort d'une classe, lorsque l'alternative est "capitalisme ou socialisme?", existe-t-il un fondement logique pour supposer qu'un peuple, qui affronte pour la première fois ce problème, puisse découvrir immédiatement la méthode correcte, libre d'erreurs? Y a-t-il des raisons de supposer cela?

Non, il n'y en a pas. L'expérience nous enseigne le contraire. Aucun des problèmes que nous avons rencontré n'a pu être résolu d'un coup, mais seulement après des tentatives répétées.

Subir une défaite, recommencer à nouveaux frais, tout reprendre à neuf, pour finir par trouver la façon de s'approcher de la solution - solution définitive ou au moins satisfaisante.

C'est ainsi que nous avons travaillé et que nous devons continuer à travailler.

Etant donné les périls que nous encourons, l'absence d'unanimité dans nos rangs serait le triste indice qu'un esprit d'abattement, dangereux au plus haut point, aurait pénétré le Parti.

Au contraire, si nous n'avons pas peur de dire la vérité avec franchise, quelque dure et amère qu'elle soit, nous apprendrons.

Et il est absolument certain que nous apprendrons à vaincre toute difficulté." Lénine. »

L'époque qui naît est la nôtre. Construisons le Parti de l'insurrection, le Parti du Communisme!

Faisons vivre la culture de l'antagonisme et l'autonomie prolétaire!

Assumons un style de vie progressiste, contribuant à renforcer la culture progressiste, la culture de la révolution, qui mettra à bas le sexisme, le racisme et le capitalisme!

"Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont le monde à gagner.

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !"

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