nationalisme révolutionnaire

14 mar 2017

En raison de l'importance du Parti Communiste en France, Charles De Gaulle a été obligé d'élaborer un programme de la Résistance impliquant de nombreuses nationalisations et des mesures sociales importantes, comme la sécurité sociale. En raison également de l'importance des Partis Communistes en Europe de l'Ouest, les États-Unis d'Amérique ont été obligés de lancer un plan Marshall d'investissements économiques massifs, allant de pair avec le projet libéral de construction européenne, de fédération des États dans une étroite alliance militaire avec les États-Unis, qui amènera la constitution de l'OTAN.

Le plan américain a réussi sans commune mesure et pour cette mesure, Charles De Gaulle a été isolé politiquement à partir de 1951.

Venant de la droite dite « souverainiste », François Asselineau considère que tout part de là et présente son parti, l'Union Populaire Républicaine, comme la réémergence du gaullisme historique. Il met de côté tout ce qui s'est passé par la suite, considérant que sa substance se résume uniquement au plan américain de l'après-guerre. Il nie ainsi que le gaullisme lui-même a accepté la construction européenne, tout en privilégiant une « Europe des nations »...

6 aoû 2016

Au sens strict, le fascisme est un modernisme poussé par la partie nord de l'Italie, industrialisée et ayant accepté un compromis avec le féodalisme du sud. Le respect de la royauté a fait partie de ce compromis.

Giovanni Gentile a été l'artisan de ce compromis, notamment avec une réforme de l'école. Désireux de mettre en avant la « morale », il avait fait en sorte que dans les « gymnases », c'est-à-dire les lycées, 70 % des cours relèvent des sciences humaines (italien, latin, grec, histoire, philosophie), comprises comme des « méthodes », des « règles », le par cœur étant la principale démarche...

S'abonner à nationalisme révolutionnaire