14 Jan 2012

PCMLM - Déclaration 16 - De la perte de la note « AAA » par l’État français

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Déclaration 16 à propos de la perte de la note « AAA » par l'État français au format PDF

La perte de la note « AAA » par l’État français est logique et tout à fait conforme aux enseignements de Lénine sur la nature de l’État bourgeois à l'époque de l'impérialisme pourrissant.

Loin de se renforcer et de former un « nouveau fascisme » – thèse qui est l'expression de la petite-bourgeoisie qui utilise notamment Sarkozy et de prétendues « sociétés secrètes » pour se justifier – l’État bourgeois va nécessairement à sa faillite, tombant sous les coups du Capital financier, passant sous la coupe des monopoles.

L’État bourgeois est incapable de gérer correctement ses tâches ; décadent sur le plan moral et culturel, il devient impuissant en terme de ressources économiques et financières. Ses rentrées sont insuffisantes par rapport à ses dépenses ; ce sont les monopoles qui prédominent socialement et économiquement, il n'a plus de marge de manœuvre pour s'imposer face au Capital financier.

L’État bourgeois, expression de l'ensemble de la classe bourgeoise, devient avec la crise générale du capitalisme un État au service seulement des monopoles ; ce processus passe par le fascisme en tant que mouvement et va vers la guerre impérialiste.

Avec la perte de la note « AAA » qui témoignait de sa solidité financière, les banques auront des marges de manœuvre encore plus grandes dans l'économie capitaliste face à l'Etat bourgeois ; l’État bourgeois, dans la période à venir, devra se soumettre toujours davantage au Capital financier.

Cette tendance est inéluctable.

De même, inévitablement, le fascisme sortira renforcé de cette situation, proposant une solution « nationale » aux problèmes économiques, tentant de développer un mouvement de masse fondé sur l'irrationalisme, le racisme, le sexisme, l'antisémitisme, plus généralement l'anti-communisme.

L'anti-fascisme, déjà une nécessité alors que cette situation se profilait, va prendre un caractère éminemment central dans la nouvelle période. L'affirmation anti-fasciste va devenir absolument inévitable à toute personne progressiste voulant réellement se confronter à la tendance destructrice de la société capitaliste en décadence.

Le front des progressistes – la définition du Front Populaire, de l'action antifasciste authentique portée par les masses – est une obligation politique et morale.

Cependant, seule la destruction de l’État bourgeois est une hypothèse correcte par rapport aux nécessités historiques de notre époque. Le fascisme pourra reculer, mais pour être vaincu ses racines doivent être extirpées : le pouvoir des monopoles, l'exploitation, le Capital, l’État bourgeois au service du Capital.

Pour cela, tout anti-communisme doit être réfuté, combattu, comme expression anti-prolétarienne à l'époque de la crise générale du capitalisme. De même, les faux communistes doivent être démasqués.

C'est seulement ainsi que l'on avancera dans la révolution socialiste car, comme l'a affirmé Lénine, « L'impérialisme est le prélude de la révolution sociale du prolétariat. »

L'époque qui vient est une époque de difficultés terribles pour les masses populaires, mais c'est également celle où la classe ouvrière va prendre le contrôle de la société et résoudre les contradictions de manière positive, progressiste.

A bas les monopoles ! Vive les luttes populaires et l'anti-fascisme !

Guerre à la Guerre impérialiste ! Pour la défaite de l'impérialisme français !

Vive la déclaration anti-révisionniste du 26 décembre 2011 ! Pour la constitution d'une plate-forme internationale des partis et organisations marxistes-léninistes-maoïstes !

Guerre populaire jusqu'au communisme !