psychanalyse

22 avr 2015

Georges Politzer (1903-1942), d'origine juive hongroise, a été le grand penseur se consacrant au matérialisme dialectique en France, mais ses limites sont patentes. Dans le plus pur style français, Georges Politzer considère que le matérialisme est un prolongement de la pensée de René Descartes, et que le matérialisme dialectique est un matérialisme amélioré au moyen d'une « méthode » (qui serait la dialectique).

Si ses exposés sur le matérialisme dialectique sont clairs et concis, ils n'ont pas d'âme et de fait le Parti Communiste français, dont il formait les cadres en ce domaine, fut d'une extrême faiblesse.

Il y a une autre aspect important concernant Georges Politzer. En 1928, il publia « Critique des fondements de la psychologie ». Or, selon le thorézien de gauche Louis Althusser, cette œuvre a aidé le bergsonisme...

4 avr 2015

Henri Bergson s'évertue à justifier ce que René Descartes a justifié. Il parle ainsi d'un « moi fondamental », qui serait au plus profond de la conscience, formant la dimension réellement personnelle et créative alors qu'en surface on ne trouve que ce qui est réflexe, réflexions qu'il dit « solidifiées » et par conséquent codées dans le langage. Les mots sont considérés comme une forme insuffisante ne permettant pas de révéler la complexité de la conscience, on est plus que des mots: on touche ici la dimension anti-rationnelle typique du post-modernisme.
Le moi, comme dans le post-modernisme, se renouvelle de manière ininterrompue: les objets sont statiques dans l'espace, même s'ils changent parfois (et jamais de manière interne, jamais qualitativement) alors que dans le temps, à travers la durée, la conscience se modifie. Henri Bergson nous dit ainsi...

28 nov 2013

Jacques Derrida a été un contributeur décisif à l'existentialisme, le faisant passer, avec Michel Foucault, à un stade supérieur. A ce titre, dès le début des années 1970, il est accueilli avec un énorme intérêt dans les facultés américaines...

23 nov 2013

Des tentatives de « réconcilier » le matérialisme dialectique et la psychanalyse ont naturellement existé. La première tentative fut effectuée par un disciple direct de Sigmund Freud, Wilhelm Reich (1897-1957), dont les œuvres les plus célèbres sont La Psychologie de masse du fascisme et La Révolution sexuelle...

11 avr 2010

Le « spécial écologie » de la revue Courant Alternatif, publié en février par l’Organisation Communiste Libertaire, ne déroge pas à la règle: l’écologie? Anglo-saxon, du puritanisme protestant, irréconciliable avec le « savoir-vivre français », nous est-il dit dans l’article Du retour du religieux dans les écologies.

1 fév 2007

Brochure ANTIFASCISME - Wilhelm Reich

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Médecin, Wilhelm Reich adhère aux thèses de la psychanalyse et il est l’un des premiers disciples de Sigmund Freud. Mais il décide assez vite de rompre avec lui : pour Freud en effet la sexualité en elle-même n’a aucune valeur, et sa satisfaction va à l’encontre de la civilisation, car la culture est le fruit d’une énergie sexuelle déplacée vers la culture.

Wilhelm Reich s’oppose formellement à cette conception et dans La révolution sexuelle, prône la libération complète de la sexualité. Pour Reich, l’amour libre est la condition sine qua non d’une vie épanouie. Il rejoint alors les rangs socialistes puis communistes, et quitte alors l’Autriche pour l’Allemagne, où il rejoint les rangs du Parti Communiste d’Allemagne, qui mettait systématiquement en place de grandes structures populaires.

Reich organise alors la Sexpol, c’est-à-dire une organisme d’agit-prop traitant des conditions de vie des masses et de leur sexualité : l’Association allemande pour une politique sexuelle prolétarienne. Reich constate notamment l’impossibilité matérielle d’avoir une sexualité, en raison de la pénurie de logements...

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