le temps

1 nov 2016

Un mouvement est, dans sa définition limitée, un transport, un déplacement, un changement de situation dans l'espace. Le résultat du mouvement est une modification de l'endroit entre la période avant le mouvement et celle après le dit mouvement.

Le mouvement est, dans cette perspective, l'expression d'un déplacement dans l'espace, ayant pris un certain temps...

29 mar 2016

Le matérialisme dialectique affirme que tout obéit à la loi de la contradiction. La matière est, en elle-même, porteuse du mouvement ; toute chose, tout phénomène obéit à la loi de la contradiction.

Une question peut pourtant se poser : qu'en est-il de l'Univers ? Obéit-il lui même à la loi de la contradiction ? Si rien n'est indivisible, comme l'a affirmé Mao Zedong, est-ce le cas de l'Univers ?...

25 mar 2016

Le matérialisme dialectique et l'espace-temps

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le matérialisme dialectique a une position concernant l'espace-temps qui, bien entendu, est l'opposé de la conception idéaliste. Cela a des conséquences très importantes, faisant que le matérialisme dialectique se tourne, comme Aristote, vers la physique, alors que la conception idéaliste se tourne, comme Platon, vers les mathématiques.

Pourquoi cela ?...

 

10 juil 2015

La grande limitation de Emmanuel Kant est d'attribuer au temps un mouvement qu'il ne donne pas à l'espace. S'il l'avait fait, il aurait reconnu l'espace-temps est tant que tel, et aurait pu saisir le mouvement comme inhérent à l'espace-temps, et donc à la matière qui est sa réalité. C'est le principe du matérialisme dialectique, l'auto-mouvement de la matière, obéissant à la dialectique.

Pour Emmanuel Kant, l'espace-temps n'est au sens strict qu'un moyen pour comprendre les phénomènes auxquels on fait face. Pour lui, ni le temps ni l'espace n'ont de réalité universelle en tant que telle : ils sont liées à une vision que l'on aurait pour ainsi dire automatiquement (et il ne dit pas pourquoi, la seule réponse étant que nous sommes nous-mêmes un élément matériel, une composante de l'espace-temps)...

9 juil 2015

Que nous dit Emmanuel Kant au sujet du temps ? En apparence, il dit la même chose qu'au sujet de l'espace : de la même manière qu'on pense que les choses extérieures à nous se meuvent dans l'espace, on sait qu'il y a une succession de moments.

On ne fait pas l'expérience du temps, on sait à la base qu'il existe, sinon on ne pourrait pas le concevoir, on vivrait dans l'immédiat tout le temps, sans conscience d'un passé ou d'un futur...

3 avr 2015

En accordant une dimension centrale à la conscience, Henri Bergson réalise un tour de passe-passe visant à supprimer tout espace théorique où l'on pourrait accorder à la matière un mouvement interne. Le temps n'existe plus pour les objets et les phénomènes, il ne s'y passe rien, en raison de ce que Henri Bergson interprète comme la loi de la conservation de l'énergie. Seule la conscience perçoit les changements, seule elle peut en définitive agir réellement. 

Voici comment il formule sa vision du monde :

 « Tandis que le temps écoulé ne constitue ni un gain ni une perte pour un système supposé conservatif, c'est un gain, sans doute, pour l'être vivant, et incontes­tablement pour l'être conscient. Dans ces conditions, ne peut-on pas invoquer des présomptions en faveur de l'hypothèse d'une force consciente ou volonté libre, qui, soumise à l'action du temps et emmagasinant la durée, échapperait par là même à la loi de conservation de l'énergie ? »...

1 avr 2015

La pensée de Henri Bergson se déploie au même moment où la classe ouvrière surgit et produit le matérialisme dialectique. Cette mise en perspective permet de comprendre sur quoi Henri Bergson met l'accent.

Si en effet il considère la conscience comme « prioritaire » dans la saisie de la réalité, il doit aller plus loin. Il doit systématiser le fait que la réalité a plusieurs aspects ou plutôt plusieurs vérités. Il doit rendre baroque la réalité, il doit la rendre kaléidoscopique, et surtout il doit rendre « spatial » ce qui est spirituel.

Voici une explication de Henri Bergson. Il parle de sons de cloche, que l'on peut soit distinguer un à un, ou bien considérer selon une perspective d'ensemble. Mais dans ce dernier cas, cela signifie qu'un son passé, n'existant plus, a maintenu son existence dans l'esprit, qui a pu ainsi le relier aux autres sons...

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