4 juin 2017

Assassinat atroce d'un chat en plein centre de Draguignan : un drame populaire

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le peuple peut tout, mais pour cela il doit être à la hauteur de lui-même. Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, des jeunes ont massacré un chat de manière atroce, le torturant à coups de tessons de bouteille, y compris en lui crevant les yeux.

Chat Draguignan

Cela s'est déroulé sur une place du centre ancien de Draguignan, alors que le pauvre chat errant, nommé « Chevelu », était très connu de la population locale qui s'en occupait.

Le chat ne s'est pas méfié et a fait confiance à ceux qui l'ont massacré. Et depuis ce massacre, l'omerta règne : les massacreurs restent impunis. Personne ne semble rien savoir, alors que les témoins oculaires ont été relativement nombreux.

La raison en est l'hégémonie barbare qui domine, dans un mélange de passivité lié au capitalisme, de violence liée aux lumpens et aux trafiquants pratiquant un véritable cannibalisme social.

Au point que même un commandant de police s'étonne dans la presse devant la peur des représailles, tenant un raisonnement digne de la conception matérialiste dialectique de la guerre populaire :

« Nous avons du mal à comprendre que les gens, témoins de ces actes, ne viennent pas à nous. Prévenue à temps, une patrouille se serait rendue sur place et aurait peut-être évité cette scène monstrueuse.

Que les gens arrêtent de se cacher derrière la peur des représailles. Car quand tout un quartier se révolte, elle n'existe pas… »

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C'est exact, le peuple peut tout, à condition d'être organisée. Cela n'est pas le cas et la spontanéité n'existant pas, rien ne s'est passé, la paralysie prédominant, la peur l'emportant.

Cette peur est récurrente, notamment ici à Draguignan tout récemment, lorsque quelqu'un a lancé depuis sa fenêtre une portée de quatre chatons, sans qu'aucune plainte ne puisse être déposée, en raison de la peur.

C'est cette même peur qui a empêché une femme qui avait l'habitude de donner à manger au chat de ne pas appeler la police alors qu'elle a entendu, la nuit du massacre, les jeunes crier « attrape le chat, attrape le chat ».

Il ne faut pas la blâmer, mais comprendre que cela rappelle l'exigence communiste de l'organisation des masses. L'organisation, ainsi que bien sûr le pouvoir populaire, qui frappe et établit la Justice, en punissant ceux qui doivent être punis.

Car face à la violence sociale, la police soit ne fait rien, soit ne peut rien, car elle n'est là que pour arriver après les crimes, et encore quand elle les prend en compte, puisque c'est un outil au service de l'ordre dominant.

Lien vers l'article : Le fascisme, c'est la mort de la société civile et de la cultureLa question animale est bien secondaire pour elle et même si elle ne l'était pas, elle ne peut pas grand chose. Le commissariat de Draguignan affirme ainsi être régulièrement alerté de cas de maltraitances : c'est bien la preuve que le problème est social, qu'il faut le guérir à la base.

Cela signifie augmenter le niveau de conscience des masses populaires, qui sans cela intègrent les valeurs de barbarie, de destruction sociale. C'est là un signe du fascisme : l'opinion publique se congèle, les masses sont paralysées, les valeurs démocratiques s'effacent.

Il faut mener élever le niveau de conscience, mener la bataille pour la démocratie, développer le principe de Front populaire, affirmer la nécessité de la Démocratie populaire.

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