5 oct 2009

La dégradation de la santé mentale et physique de la population dans une Chine sociale-fasciste étouffée par la pollution

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Malgré ce que racontent les mensonges éhontés de la bourgeoisie, les visiteurs étrangers étaient tous impressionnés par les visage radieux et détendus qu’ils rencontraient en Chine socialiste de l’époque de Mao Zedong. Aujourd’hui encore, les personnes des « vieilles » générations se souviennent avec bonheur de leurs jeunes années pendant la Chine socialiste! La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est particulièrement gravée dans leur mémoire comme l’époque de l’enthousiasme révolutionnaire où les jeunes pouvaient prendre le train gratuitement et parcourir le pays entier!

La révolution est une période d’allégresse pour les masses qui prennent enfin leur destin en mains et façonnent la réalité de leur époque au lieu de la subir sous la domination terrible des réactionnaires. Aujourd’hui, à l’évidence, les jeunes chinois n’affichent plus la même joie de vivre et sont gagnés par les mêmes maux que dans les pays capitalistes occidentaux.

Ainsi, l’ambiance générale de la Chine sociale-fasciste est au pragmatisme et à l’individualisme.

La « réussite » est forcément individuelle, s’affiche et sert à mépriser, écraser les autres.

Dans les universités de la Chine sociale-fasciste, il n’est plus question d’acquérir des connaissances utiles à la collectivité, pour servir le peuple, mais de gagner la compétition scolaire avec les autres étudiants. D’ailleurs, comme dans la Chine impériale des mandarins, la vie des jeunes chinois est rythmé par les concours et les examens, notamment le Gao Kao à la fin du lycée qui sanctionne toute la scolarité et détermine le rang d’entrée dans les universités.

Les jeunes chinois, confrontés à de véritables échéances couperet, ressentent un très grand stress qui transparaît souvent dans leur comportement taciturne.

De plus, le système scolaire en Chine sociale-fasciste a renoué avec la passivité des étudiants et l’apprentissage par cœur, alors que la Chine socialiste privilégiait l’apprentissage actif des étudiants, rejetait le respect paralysant envers les profs et encourageait la conscience politique par la réutilisation intelligente des connaissances.

Cet environnement oppressant se traduit par un désastre sur le plan de la santé mentale des jeunes chinois.

Ainsi, ces dernières années ont été marquées par une flambée de tueries dans les universités perpétrées par des étudiants psychologiquement fragiles (comme ce qui s’est passé dans les cas plus connus à Columbine et Virginia Tech aux USA).

En 2004, Ma Jiajue a tué quatre étudiants de son dortoir, l’année 2004 étant par ailleurs marquée par une série de massacres dans des écoles du fait de personnes extérieures ou internes à l’établissement. Plus récemment, en 2008, Chen Wenzhen, un ancien élève d’un collège de Leizhou, dans la province du Guangzhou, a poignardé au hasard deux élèves (et blessé quatre autres) avant de se donner la mort. Il apparaît que Ma Jiajue était l’objet de moqueries constantes de ses camarades en raison de ses origines pauvres et rurales.

L’auto-dépréciation chez les jeunes issus d’un milieu rural qui mène à de graves états de renfermement et de dépression est très courante en Chine sociale-fasciste qui n’a eu de cesse d’accentuer les différences de classes, les disparités entre les provinces et de creuser le fossé entre les villes et les campagnes, alors que la Chine socialiste avait réalisé le développement économique équilibré et l’égalitarisme.

D’après une étude de 2003 dans l’université du Ningxia, 65 % des étudiants pauvres se déclarent malheureux et 52 % inquiets ou déprimés.

Sur les campus chinois, les suicides sont si fréquents que beaucoup d’universités diffusent des questionnaires pour évaluer la santé mentale des étudiants et mènent des campagnes de prévention contre le suicide.

Malgré tout, comme pour les « vieux » pays capitalistes, la dépression généralisée dans la population chinoise est bien entendu une conséquence du développement capitaliste et du fascisme en son sein.

D’ailleurs, en dehors des massacres en milieu scolaire, le surgissement du phénomène des serial killers ces dernières années en Chine sociale-fasciste exprime bien l’importance du fétichisme de type consumériste et des rapports pervers de domination inextricablement liés au capitalisme et à son appendice, le fascisme.

En Chine socialiste de l’époque de Mao Zedong, les problèmes de santé mentale avait pratiquement disparu, les médecins rompant l’isolement des rares malades et traitant les cas collectivement, abolissant les pratiques barbares (comme les électrochocs), la construction du communisme achevant d’enterrer les troubles psychologiques du capitalisme, comme l’obsession individualiste de se comparer aux autres dans une optique de compétition.

Mais il n’y a pas que la santé mentale qui est atteinte par le social-fascisme car la santé physique connaît, elle aussi,une forte dégradation.

Ainsi, d’après une enquête de la Commission consultative d’Etat sur l’alimentation et la nutrition, 24 millions de personnes en Chine souffrent de malnutrition et 60 millions sont obèses (23 % de la population adulte serait en surpoids selon une autre étude).

En outre, 160 millions de Chinois souffrent d’hypertension et 20 millions de diabète du fait de la proportion grandissante des aliments gras et sucrés et la diminution des légumes dans le régime alimentaire.

Il n’est pas difficile de voir également l’influence néfaste du patriarcat dans ce domaine puisque qu’une grande partie de la population obèse est constitué par de jeunes garçons objet de toute l’attention de la famille. Il faut ici rappeler que, malgré les mensonges répétés de la bourgeoisie sur la famine du Grand Bond en Avant, la Chine socialiste a réussi en très peu de temps à sortir le pays d’une situation de pénurie alimentaire endémique depuis des millénaires, justement grâce aux grandes réalisations du Grand Bond en Avant.

Ainsi, la planification économique a permis à la Chine pour la première fois de son histoire d’être auto-suffisante sur le plan alimentaire, en promouvant par ailleurs un régime équilibré à forte teneur en légumes.

Les « spécialistes » bourgeois sont obligés de bricoler malhonnêtement les chiffres de la chute du taux de natalité après la révolution pour inventer la famine du Grand Bond en Avant (en vérité, les morts de famine comptés par la propagande anti-communiste de la bourgeoisie ne sont même pas nés!).

Par ailleurs, la Chine sociale-fasciste est devenu un pays où la pollution de l’air cause 400 000 décès chaque année, et il s’agit là d’une évaluation « prudente » car le chiffre de 750 000 morts a été avancé (il n’existe pas de statistiques officiels à ce sujet).

Aujourd’hui, la Chine sociale-fasciste applique la ligne de Liu Shaoqi du « profit d’abord » et ne se préoccupe en aucune façon de la santé du peuple.

En dehors des grands centres déjà très pollués, des milliers de villes de taille moyenne vivent en permanence avec un air quasi irrespirable dû aux rejets des industries locales de cimenterie, de chimie ou encore des centrales de charbon. Par exemple, la ville de Datong dans le nord de la province du Shanxi, obscurci par la pollution, sent littéralement le charbon, ce qui rend chaque inspiration difficile!

Cette même province du Shanxi abritait la commune de Dazhai, modèle d’économie planifiée socialiste conjuguant développement, innovation technique et protection de l’environnement. La commune de Dazhai était parvenu à atteindre l’auto-suffisance alimentaire grâce à l’enrichissement des connaissances agronomiques sur la base des échanges fructueux entre ingénieurs et paysans, la réalisation de travaux hydrauliques de haute qualité,les efforts constants de conservation des eaux et le recyclage des « trois gaspillage » (gaz, résidus liquides et solides) ou encore la préservation de l’équilibre entre industrie et agriculture.

Aujourd’hui, les autorités sociales-fascistes ont tout détruit à Dazhai dans le mépris le plus total de l’environnement et de la santé du peuple : il n’existe plus d’unités de recherche scientifique, les projets de conservation de l’eau ont été oubliés, l’industrie du charbon a pris le pas sur l’agriculture, des niches écologiques pour la vie sauvage sont surexploitées pendant une courte période puis laissés à l’abandon (exemple des flancs de montagnes), et les rendements ont considérablement baissé au point que la production de Dazhai ne suffit plus à nourrir sa population.

Partout en Chine sociale-fasciste, la pollution crée des dégâts considérables. Dernièrement, près de 1 000 enfants ont été diagnostiqués avec une intoxication au plomb, à Jiyuan dans la province du Henan, à proximité d’une fonderie. Des cas d’empoisonnements au plomb sont d’ailleurs rapportés dans tout le pays, de même que la généralisation de la pollution des eaux (45 % de l’eau de rivière et des voies d’eau est considéré comme inapproprié e au contact avec la peau).

Le 11 mai 2009, une fuite de surpalite (un gaz toxique) en provenance d’une usine chimique de Huangtu, dans le Jiangsu, a provoqué l’hospitalisation de 600 élèves et enseignants d’un collège des environs.

De plus en plus, des manifestations populaires surviennent après des cas de pollution avérés. En 2005, 50 000 mouvements populaires en protestation contre des pollutions ont ainsi été dénombrés!

Voilà le sinistre panorama de la Chine sociale-fasciste en matière de santé mentale et physique, notamment en raison de la pollution! « Servir le peuple » a été refoulé derrière la quête du profit au bénéfice des élites corrompues.

C’est pourquoi le PCMLM a toujours montré son attachement à la santé du peuple et combattu résolument les tendances au nihilisme destructeur. Le PCMLM affirme la priorité du combat pour la planète et contre l’écocide perpétré par les exploiteurs capitalistes. Le PCMLM souhaite continuer à apprendre de Dazhai et porter encore plus loin la grande expérience du développement socialiste planifié en Chine de l’époque de Mao Zedong!  

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