20 avr 2010

Grève à la SNCF : les syndicats de l’aristocratie ouvrière s’effondrent sur eux même. La classe ouvrière doit mener la grève politique de masse!

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Depuis près d’une semaine un partie du personnel de la SNCF est en grève. De jours en jour, le mouvement s’écroule sur lui même. Malgré le fait que la CGT tente de masquer la réalité en jouant avec les chiffres de manière pathétique, il faut bien le dire, cette grève fait un flop.

Cela n’a rien d’étonnant puisque ce mouvement est totalement artificiel, il à été décrété du jour au lendemain par la CGT (puis relayé par SUD Rail).

Les revendications ne sont absolument pas claires, ou plutôt elles ne correspondent pas aux préoccupations de la plupart des prolétaires travaillant à la production du chemin de fer.

La grande majorité des grévistes sont des conducteurs de ligne (une véritable corporation petite bourgeoise) et les contrôleurs (c’est à dire des flics qui envoient des prolétaires en prison).

Les autres cheminots en grève sont souvent des anciens encore sous influence de la vieille CGT et qui ont bénéficié du compromis de classe issu du temps de l’âge d’or du capitalisme, qui s’est reconstruit après 1945 dans un nouveau cycle d’accumulation.

Une importante partie des prolétaires travaillant à la production du chemin de fer sont exclus de la grève car il n’ont pas le statut de cheminot (certains personnels de gare, les ouvriers et ouvrière du nettoyage, etc. ) et de toute façon les mots d’ordres ne les concernent absolument pas !

Ce mouvement est clairement l’expression de l’aristocratie ouvrière qui refuse d’assumer sa prolétarisation inévitable en raison de la crise générale du capitalisme.

Plutôt que de se ranger dans le camp de la classe ouvrière et de la révolution socialiste, leur syndicats tentent vainement de sauver les meubles et s’accrochent au statut quo révisionniste obtenu avec la bourgeoisie française lors des années 50/60.

C’est la ligne sociale-chauvine qui fantasme sur les services publique et se croie de gauche en réclamant un État fort contre le « libéralisme. » Cette idéologie contre-révolutionnaire véhicule au seins de la SNCF un patriotisme d’entreprise face à l’ouverture du marché du chemin de fer à la concurrence.

C’est là tout le sens de cette grève : plutôt que de s’en prendre au mode de production capitaliste et à la bourgeoisie française responsable de l’exploitation de la classe ouvrière, la CGT et SUD rail s’opposent à « l’éclatement de la SNCF » ou à « la politique de démantèlement de l’entreprise publique SNCF. »

Tout cela, bien entendu, sur fond de nationalisme contre « l’Europe libérale » et contre les entreprises étrangères …

Malgré tout, cette grève a inévitablement entraîné une partie de prolétaires authentiquement révoltés contre le capitalisme, mais les syndicats les ont envoyés droit dans le murs en lançant une grève clairement vouée à l’échec.

En plus de faire perdre des journées de salaire inutilement à des prolétaire, les syndicats de la SNCF s’en prennent inutilement aux masse populaires qui galèrent plus que d’habitude dans les transports sur-chargés lors des jours de grève.

La bourgeoisie profite ainsi largement de cette situation pour déverser sa propagande anti-ouvrière alors que les masse populaire ne peuvent pas se sentir solidaire de ce genre de grève.

Pourtant dans le secteur ferroviaire comme partout ailleurs l’affrontement de classe se durcit.

Les ouvriers et ouvrières se rebellent de plus en plus contre la hiérarchie qui pratique un « management » très offensif.

Les tensions sont de plus en plus grandes avec la direction qui désorganise totalement la production afin d’essayer de faire des « économies. » Pour une grandes partie des prolétaires travaillant à la production du chemin de fer, les salaires sont extrêmement faibles et beaucoup ne s’en sortent que grâce aux heures de nuit ou fériés, légèrement mieux payées.

Ce dont les prolétaires ont besoin, ce n’est pas de journées d’action bidons ou de « grève illimités » déclarées artificiellement par les syndicats de l’aristocratie ouvrière.

Ce dont les prolétaires ont besoins sur les lieux de production c’est de s’organiser de manière autonomes, à la base, sans se préoccuper du légalisme imposer par la bourgeoisie.

Ce dont les prolétaires ont besoins c’est du Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste qui est le parti de la révolution socialiste en France.

Il faut en finir avec la ligne réformiste – légaliste des syndicats, il faut lever le drapeau de la grève politique de masse !

La lutte doit être politique, c’est cela seul qui permet la victoire des revendications, dans une perspective d’affrontement révolutionnaire. Car chaque jour la lutte de classe s’aiguise et la classe ouvrière se montre de plus en plus déterminée.

Prolétaire, organise-toi sur ton lieu de travail pour le pouvoir à la base ! Rejoins l’avant garde de la classe ouvrière au sein du PCMLM ! Vive la guerre populaire, pour le communisme !         

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