17 mar 2007

Psychologie de masse du fascisme : des « rebelles » au service d'un « fondamentalisme » pour « régénérer » la société

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Nous vivons aujourd'hui une période historique : celle de la décadence du capitalisme après la période d'accumulation commencée en 1945, qui est également celle de la seconde grande vague de la révolution mondiale.

Les explosions sociales dans les métropoles, les guerres populaires se développant - au Pérou, en Inde-, les révoltes et guérillas dans de nombreux pays, les interventions militaires impérialistes - toute cette réalité annonce ce que sera demain.

Dans ce contexte, l'idéologie fasciste renaît de ses cendres dans les métropoles impérialistes, et donc la France.

Dans les années 1960-1990, le fascisme n'a consisté qu'en des propositions stratégiques fournies à la bourgeoisie par différentes organisations d'extrême-droite; mais la bourgeoisie impérialiste était bien trop faible.

La bourgeoisie industrielle, hégémonique au sein de la bourgeoisie, maintenait sa domination sur les masses populaires grâce aux restructurations et à la répression ciblée, comme avec les lois anti-casseurs; l'extrême-droite n'avait tout au mieux comme fonction que celle de s'opposer à l'extrême-gauche.

De cette époque, on n'a retenu que « Occident » ou encore le « GUD », organisations se focalisant sur l'anti-communisme, car de véritables structures fascistes comme le « GAJ » ou le « PNFE » ont été des feux de paille.

Aujourd'hui tout a changé : le fascisme se propose comme alternative crédible; sa tâche, définie par la bourgeoisie impérialiste, n'est plus comme auparavant de liquider l'extrême-gauche issue de mai-juin 1968, mais de réorganiser les structures de la société capitaliste.

Cela signifie que le fascisme se pose comme mouvement de masse, dès le départ, quelle que soit la petitesse des structures créées à l'initial.

Les fascistes ne se rassemblent plus en une seule structure concentrée dans l'attaque des rouges; ils créent au contraire de multiples mouvements cherchant à établir une base de masse.

Il y a ainsi des initiatives contre l'euro, contre le mariage gay & lesbien, pour les Serbes du Kosovo, en faveur des « SDF », etc.

Pour cette raison, des organisations comme Réflexe ou Ras-l'front ne comprennent rien à la situation, et s'imaginent que le fascisme n'existe pas en France en 2007 en raison de la grande faiblesse des quelques organisations de l'ancienne extrême-droite qu'ils ont dans le collimateur.

En réalité, le fascisme ne cesse de progresser, mais pour le comprendre, pour le voir, il faut impérativement avoir une analyse reposant sur le marxisme-léninisme-maoïsme.

C'est une question d'économie politique.

Sans économie politique, on est incapable d'expliquer pourquoi Dieudonné soutient Le Pen, pourquoi Sarkozy se revendique de Jaurès et Blum, pourquoi la « socialiste » Royal fait l'apologie de l'ordre, pourquoi Le Pen attaque dans ses discours « le grand capitalisme financier. »

Car il existe un symbole tout à fait parlant de ce qu'est le fascisme : Che Guevara à qui on rajoute une « croix celtique » sur le béret.

Cette figure du « rebelle » utilisée par une frange de l'extrême-droite résume parfaitement la ligne sociale ET nationale du fascisme.

Le fascisme se veut révolutionnaire et social; il n'a rien à voir avec l'idéologie ouvertement conservatrice de l'extrême-droite des années 1960-1990, qui était une idéologie défensive et non pas offensive.

Dans la Cabane dans la vigne (1945), l'intellectuel d'extrême-droite Ernst Jünger rappelle l'essence de la théorie fasciste, en définissant ainsi son ouvrage « Le Travailleur », paru en 1932 : « ce livre décrit, entre autres choses, la mission historique des deux grands principes, le nationalisme et le socialisme, mission tout à la fois de rattrapage du passé et de préparation de l'avenir. »

Il faut bien voir que l'extrême-droite des années 1960-1990 servait les bourgeoisies industrielle et impérialiste; aujourd'hui le fascisme ne sert plus que la bourgeoisie impérialiste.

L'extrême-droite des années 1960-1990 collait les affiches de Chirac; la nouvelle produit des militants qui, au-delà du caractère pathétique de l'action, veulent l'assassiner, comme avec la tentative de Maxime Brunerie lors d'un 14 juillet. 

L'extrême-droite des années 1960-1990 attaquait des locaux du P « C » F ou de l'URSS en 1981; aujourd'hui elle a dans ses discours comme ennemi principal les USA, en rapport également avec la destruction du bloc social-impérialiste russe et la place désormais libre aux contradictions inter-impérialistes franco-US et EU-USA.

Il s'agit d'une évolution reflétant profondément les changements structurels du capitalisme français, changements qui ont engendré la mobilisation politique de toute une partie appauvrie de la petite-bourgeoisie.

Cette dernière, désireuse de s'organiser politiquement, s'est tournée vers différentes idéologies.

Le trotskysme de la LCR et l'anarcho-syndicalisme de la CNT ont parfaitement satisfait ses besoins dans le courant des années 1990.

Il suffit de constater quelles couches sociales ces mouvements ont touché, socialement comme politiquement.

Mais la crise s'avançant inexorablement, ces mouvements sont passés de mode; la rébellion petite-bourgeoise devait trouver un autre terrain pour se développer.

A la place de l'anarcho-trotskysme se sont développées d'autres structures, permettant un meilleur élargissement des revendications petites-bourgeoises.

Tous ces domaines ont un même principe de fonctionnement : ils permettent l'existence et l'apologie du rebelle sans « contenu », le « rebel without a cause » (« rebelle sans Cause »).

Un « rebelle » irréductible à toute idéologie, comme le rebelle paysan qui fauche les cultures OGM ou le rebelle hooligan qui se pense « martyr » de la société liguée contre les supporters de football, le rebelle populaire qui se fait justice lui-même (« le punisseur », les films « Deathwish » avec Charles Bronson) ou le rebelle d'Etat qui applique la justice bafouée (Inspecteur Harry, Rambo).

Le rebelle n'est pas « politique », il est « juste un français parmi tant d'autres », il est quelqu'un croyant encore aux « vraies valeurs » (la « fidélité », l'« amitié », la « justice », l'« honneur », etc.).

Il ne choisit pas - il est choisi.

Le rebelle est « happé » dans un mouvement le dépassant; aucun supporter de club de football ne raisonne en terme de « choix » de son club, pas plus que la jeune fille gothique ou le jeune homme adoptant le look taliban.

Les rebelles ne pensent pas avoir choisi une culture de refus du monde dominant et de ses valeurs, ils pensent être en quelque sorte « élus », « naturellement » différents, « irréductibles » à la culture dominante.

Le « rebelle » est par conséquent « poète », « philosophe », « apolitique », « sincère », « authentique », au-delà des concepts de « droite » et de « gauche » et se sent totalement étranger à toute considération politique.

Pour le rebelle, la politique relève du « choix » et n'est ainsi pas authentique; il n'admet que ce qui vient « de lui-même », c'est-à-dire ce qu'il pense venir de lui-même : la fascination pour les runes germaniques et les pays nordiques idéalisés en paradis « aryen », le sacrifice de soi-même pour « son » club, la vénération d'une esthétique « provocatrice », le culte d'un mode de vie particulier, le cynisme intellectuel élitiste de type "dandy", etc.

Le rebelle se fonde ainsi sur sa propre revendication individualiste égoïste et pour lui si « militantisme » il doit y avoir, alors il doit être « spontané »; le seul ennemi du « rebelle », c'est le « monde moderne », ce qui compte pour le rebelle c'est la « révolte contre le monde moderne » (Julius Evola).

Le rebelle est anti-matérialiste; pour lui le temps, l'histoire n'existent pas.

Il a une attitude totalement idéaliste : l'homme, le peuple, la nation vrais sont éternels; ils forment et façonnent le monde qui les entourent.

La société ne doit pas évoluer ou bien n'évolue pas.

A l'opposé de cet idéalisme antisocial, nous disons avec Marx : « Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience. »

Les fascistes se rejoignent sur la question de l'« ennemi », qui est le « monde moderne », parfois aussi appelé « monde bourgeois », même si après ils ont d'énormes divergences sur les valeurs qu'il faut mettre en avant, comme en témoignent les débats entre fascistes, venus d'Europe combattre pour Franco dans les années 1930, dans le roman « Gilles » de Drieu La Rochelle, ou encore récemment lors de l'implosion de l'ex-Yougoslavie, où la majorité nationaliste a soutenu la Croatie jusqu'à avoir des gens s'enrôlant dans l'armée croate, mais où certains royalistes et beaucoup de nationalistes- « révolutionnaires » étaient pro-serbes.

Au-delà des différences idéologiques, les fascistes se rejoignent sur cette thèse essentielle pour eux :

« Aujourd'hui, dans le désarroi des consciences, nous sommes malheureusement en mesure de dire que le monde moderne s'est trouvé, et qu'il s'est trouvé mauvais. » (Charles Péguy).

Et pour servir la soupe à ces rebelles, les fascistes génèrent des cultes à certains intellectuels qui ont associé vie littéraire et politique : Yukio Mishima, Antoine de Saint-Exupéry, Léon Degrelle, Drieu La Rochelle, Robert Brasillach, José Antonio Primo de Rivera, Ernst Jünger, Ezra Pound, Frédéric Nietzsche, Corneliu Codreanu, Julius Evola, René Guénon....

Et qu'importe les retournements de veste de ces auteurs, leurs changements de ligne parfois à 180°.

Ce qui compte chez eux c'est leur « style », leur position « aristocratique »: « On ne peut aujourd'hui oeuvrer en société pour le bien de l'Allemagne; il faut le faire dans la solitude, comme un homme qui ouvre avec sa machette une brèche dans la forêt vierge, soutenu par l'unique espoir que, quelque part dans les fourrés, d'autres travaillent à la même oeuvre. » (Ernst Jünger, Coeur aventureux première version).

Ce culte permet de renforcer le côté « brutal » du fascisme, le caractère « élémentaire », totalement idéaliste.

Le rebelle est un idéaliste, un « doux rêveur » n'attendant qu'un prétexte pour devenir un SA.

Le rebelle pense être le seul être humain authentique dans un monde en perdition ;

« La définition la plus profonde du fascisme c'est celle-ci : c'est le mouvement qui va le plus franchement, le plus radicalement dans le sens de la restauration du corps -santé, dignité, plénitude, héroïsme-, dans le sens de la défense de l'homme contre la grande ville et contre la machine.» (Drieu La Rochelle, « Chronique politique »).

Mais cette quête de l'individu est toujours « collective » - voilà pourquoi le fascisme est la véritable idéologie de l'impérialisme.

C'est la contradiction du fascisme, contradiction qui est le moteur de son idéologie.

D'un côté le fascisme est le produit de l'angoisse individuelle du petit-bourgeois, de l'autre il est une massification de l'aspect militaire de la société impérialiste.

D'un côté, comme le philosophe et écrivain militariste allemand Ernst Jünger l'a résumé dans « Le traité du Rebelle », le rebelle est un individu ayant « recours aux forêts » pour s'isoler, conserver son caractère inébranlable.

Car quoique fasse le rebelle, il est un paria, il est fondamentalement rejeté, mis à l'écart et donc en même temps un vrai révolutionnaire, un conspirateur, un saboteur du « système.»

Les skinheads racistes font ainsi tout un culte du symbole du « skin crucifié sur une croix », symbole de leur martyr social, vécu individuellement au jour le jour.

De la même manière que les personnages du film « Fight Club », le rebelle ne compte que sur lui-même car la vérité est en lui seul.

« Il n'a pas besoin de théories, de lois forgées par les juristes du parti, pour savoir où se trouve le droit. » (Ernst Jünger, Le traité du Rebelle).

Voilà pourquoi, lorsqu'il forge sa culture, il est comme Apollinaire et les futuristes italiens, il aime l'affrontement et en même temps l'isolement, la patrie et la guerre, qui sont pour lui des occasions de prouver qu'il sait mettre sa vie en jeu, que dans la bataille il reste un être « vrai. »

Drieu La Rochelle l'explique ainsi : « L'homme n'existe que dans le combat, l'homme ne vit que s'il risque la mort. »

Le Rebelle n'a qu'une obsession : se sentir maître de soi, ou comme Drieu La Rochelle le fait dire à l'un de ses héros: « La vie n'allait pas assez vite en moi, je l'accélère. La courbe mollissait, je la redresse. Je suis un homme. Je suis maître de ma peau, je le prouve ».

Mais de l'autre côté, le rebelle ne peut pas agir seul.

Il a besoin de fusionner avec les autres rebelles, afin de célébrer son existence.

Voilà pourquoi les organisations fascistes ont toujours des rituels, des cérémonials, etc., comme le montrent très bien les SS, les SA mais de fait toute organisation fasciste, qui nécessairement forge une mystique « révolutionnaire. »

Il y a la nécessité pour chaque individu de fusionner en un rouage de la machine « mystique » : « Chaque existence individuelle devient alors, sans que la moindre équivoque puisse subsister longtemps, une existence de Travailleur; à la guerre des chevaliers, à celle des souverains, succède la guerre des travailleurs. » (Ernst Jünger, « La mobilisation totale »).

Le mouvement « mystique » de l'histoire dépasse alors les individus :

« La mobilisation totale, en tant que mesure décrétée par l'esprit d'organisation, n'est qu'un indice de cette mobilisation supérieure accomplie par l'époque à travers nous. Cette mobilisation-là possède sa propre logique et si la logique humaine veut garder quelque efficacité, il lui faudra suivre un cours parallèle. » (Ernst Jünger, « La mobilisation totale »).

Le rebelle se donne corps et âme, aujourd'hui pour un culte de l'esthétique gothique ou pour son club, demain pour la guerre impérialiste.

A ce titre, il est aisé de voir que le fascisme ne se place pas qu'à l'extrême-droite de l'échiquier politique.

Lors de ses conférences au Front National, le théoricien "marxiste" Alain Soral explique que la « droite » doit lire des auteurs de « gauche » comme Proudhon et Sorel, et que de même la gauche doit lire des auteurs de droite.

Le principal vecteur de la propagande anti-communiste dans les années 1990 n'a pas été l'extrême-droite, mais l'extrême-gauche; les milieux anarchistes et trotskystes ont très largement soutenu la diffusion d'ouvrages comme « Fascisme brun, Fascisme Rouge » d'Otto Rühle, où est expliqué que « la lutte contre le fascisme passe par la lutte contre le bolchévisme ».

De même avec le psychanalyste Wilhelm Reich pour qui tout est sexuel et comme quoi le communisme revient au fascisme, ou bien encore l'intellectuel anglais Georges Orwell, ancien policier colonial anglais ayant fini sa vie comme agent des services secrets anglais, pour qui la révolution est tout au plus une aventure individuelle et le communisme le « totalitarisme » décrit dans son roman « 1984 ».

Sans parler du respect pour des intellectuels comme Gracq, Camus, Sartre, Beckett, Ionesco, Georges Bataille (qui expliquait dans « Acéphale » : « Je suis la joie devant la mort... je suis moi même la guerre. »), Dali, Céline....

On en est arrivé au point où « l'ultra-gauche » explique depuis trente ans que pour combattre le fascisme, il faut attaquer les antifascistes - une « ultra-gauche » dont sont issus les auteurs négationnistes, niant le génocide, la destruction des Juifs d'Europe par les nazis.

Au sein de l'extrême-gauche, les situationnistes, les « communisants », les pseudos autonomes et véritables intellectuels bourgeois cultivent justement ce qu'ils appellent le « désir », qui n'est en fait que l'individualisme le plus bourgeois, le culte de l'aventure individuelle comme « révolution. »

On chercherait en vain à distinguer cette culture du « vitalisme » des valeurs du fascisme.

Un excellent exemple se retrouve en France avec des gens se revendiquant « décadents » et ne pouvant se revendiquer directement de Heidegger, le philosophe nazi ayant en effet théorisé cette réflexion, et masquant leur projet sous le nom de « Tiqqun », un terme volé purement et simplement à la philosophie juive du Moyen-Âge (la « Kabbale ») affirmant que Dieu a disparu et qu'il fallait le ramener en priant, ce qui lui fournirait une énergie suffisante pour se rétablir de ses "blessures".

Les gens de Tiqqun reprennent ce schéma et remplacent la population juive dispersée par les « aventuriers » en quête de libération :

« Dans le cours de cet exode, des solidarités inédites se constituent, amis et frères se rassemblent derrière les nouvelles lignes de front qui se dessinent, l'opposition formelle entre le Spectacle et le Parti Imaginaire devient concrète.

Il se développe ainsi, parmi ceux qui prennent acte de leur marginalité essentielle, un puissant sentiment d'appartenance à la non-appartenance, une sorte de communauté de l'exil. » (Tiqqun - Thèses sur le Parti Imaginaire).

Ce culte du chaos ne se distingue en rien du culte de la destruction des fascistes, qui eux aussi affirment que la « civilisation » s'effondre, que seule une minorité aux « vraies valeurs » sert de poteau indicateur pour le monde nouveau.

Ce culte de la minorité « éclairée », aux vraies valeurs, est du pur fondamentalisme : la minorité n'agit pas politiquement, mais se contente d'affirmer des thèses qui servent à ce qu'un mouvement se lance pour « REGENERER » la société.

Produire du pessimisme et le culte de la virilité, telle est la politique culturelle fasciste pour la naissance d'un mouvement de masse « refondant », « régénérant » la société : pour les fascistes la « révolution sociale » est simplement « morale », « spirituelle ».

Le philosophe allemand Heidegger explique ainsi, dans sa prose mystique et illisible, que :

« En tant que méridien la ligne zéro possède sa zone. Le domaine du nihilisme accompli trace la frontière entre deux âges du monde. » (Heidegger, Questions I).

Deux âges du même monde : le passage du capitalisme libéral au capitalisme fasciste, de l'humanisme libéral à l'irrationalisme fasciste.

Voilà pourquoi la culture fasciste met en avant des auteurs mystiques, aux textes philosophiques ou littéraires ayant un contenu ésotérique, rempli de « symboles » (Guénon, Evola, Gracq, Jünger...), mais un ésotérisme jamais gratuit et toujours au service de l'activité « spirituelle » de régénérer le monde, pour « refonder » un « Empire » perdu (le plus souvent « indo-européen » donc héroïque ayant existé dans le « passé ») : c'est ce que l'extrême-droite appelle la « Tradition. »

Julius Evola explique ainsi, dans son trip mystique élitiste :

« A côté des grands courants de ce monde, il existe encore des hommes ancrés dans les « terres immobiles ». Ce sont généralement des inconnus qui se tiennent à l'écart de tous les carrefours de la notoriété et de la culture moderne.

Ils gardent les lignes de crêtes et n'appartiennent pas à ce monde. Bien que dispersés sur la terre, s'ignorant souvent les uns les autres, ils sont invisiblement unis et forment une « chaîne » incassable dans l'esprit traditionnel. Ce noyau n'agit pas : sa fonction correspond au symbolisme du « feu éternel ».

Grâce à ces hommes, la Tradition est présente malgré tout, la flamme brûle secrètement, quelque chose rattache encore le monde au supramonde. Ce sont les « veilleurs ». »

Ces « veilleurs » et leur pacotille, les masses les anéantiront dans la guerre populaire qui purifiera la société des fascistes et de leur culture de mort.

Rejoins le camp de la classe ouvrière, rejoins le Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste!

Pour le PCMLM, mars 2007.

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