7 mar 2010

Sarkozy ouvre la voie à l’écocide au salon de l’agriculture. Seul le communisme peut assurer l’avenir de la planète !

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« Je voudrais d’ailleurs dire un mot de toutes ces questions d’environnement. Parce que là aussi, cela commence à bien faire. Je crois à une agriculture durable, j’y crois. Je ne renoncerai pas à l’ambition de mettre la France au premier plan des pays qui construiront une économie durable et une agriculture durable.

Mais, il faut que nous changions notre méthode de mise en œuvre des mesures environnementales en agriculture. [...] Sur les normes environnementales je souhaite qu’on montre l’exemple, mais qu’on avance en regardant ce que font les autres, parce que sinon il n’y aura plus d’éleveurs de porcs bientôt chez nous. [...] Au fond, le maître mot c’est le pragmatisme. »

Ces propos tenus par Sarkozy au salon de l’agriculture samedi, dont un extrait est reproduit ci-dessus, exprime d’une manière brutale pourquoi l’avenir de la planète est tout simplement inenvisageable tant que le mode de production capitaliste perdurera.

Bien évidemment, la bourgeoisie est incapable de remettre en cause le mode de production capitaliste qui, par essence, repose sur une exploitation des humains et de la nature entraînant une mécanique de surproduction, synonyme d’accumulation de profits, totalement déconnectée des besoins du peuple et destructrice pour l’environnement.

Aujourd’hui, le capitalisme subit une crise générale qui touche tous les secteurs de la production, y compris l’agriculture.

Sarkozy dit lui-même que les agriculteurs sont des « entrepreneurs » et justement ces entrepreneurs sont complètement intégrés au mode de production capitaliste.

Mais les agriculteurs (non intégrés dans les monopoles) pâtissent de la faiblesse de leur position dans la chaîne de production capitaliste. En fait, les agriculteurs se situent au début de la chaîne de production et, par conséquent, subissent la pression de tous les intermédiaires jusqu’à la distribution aux consommateurs.

Poussés par la mécanique de surproduction capitaliste et les perspectives de profit accru, les agriculteurs (non monopolistes) cherchent à augmenter leur production, ce qui les conduit à recourir à des méthodes hyper polluantes et n’ayant aucune considération pour la vie animale, ni pour la nature en général.

Que l’on pense aux élevages intensifs, au gaspillage d’eau ou bien encore à l’utilisation massive de pesticides: la production capitaliste dans l’agriculture est une catastrophe pour notre planète. Ses choix sont mauvais pour la santé, destructeurs pour la planète, fondés sur l’exploitation et le culte de la destruction.

Les agriculteurs sont ainsi pris au piège inextricable du mode de production capitaliste dont le fonctionnement même est fait de contradictions insolubles.

Ainsi, les intermédiaires de la chaîne de production capitaliste cherchent bien évidemment eux aussi à accroître leurs profits et profitent de leur position avantageuse par rapport aux agriculteurs pour faire baisser les prix d’achat à la source.

Par conséquent, les agriculteurs (non monopolistes) sont pris en étau par la logique capitaliste qu’ils contribuent eux-même à alimenter.

D’une part, placés en amont de la chaîne de production, ils se sont très souvent endettés dans leur quête d’accroissement de la production conforme à la logique intrinsèque du capitalisme.

D’autre part, c’est justement parce qu’ils sont placés en amont de la chaîne de production capitaliste qu’ils se retrouvent écrasés par la mécanique d’accumulation de profits en aval entraînant des prix toujours plus bas à l’achat et une déperdition économique allant de mal en pis.

Voilà pourquoi les agriculteurs sont soutenus par des subventions qui, immanquablement, doivent être révisées à la hausse.

L’objectif annoncé par Sarkozy consiste à lever les quelques « obstacles » du légalisme bourgeois pour laisser la main libre aux agriculteurs, notamment pour l’utilisation des pesticides, suivant une logique écocide qui est celle du capitalisme.

C’est cette logique irresponsable du capitalisme que Sarkozy défend lorsqu’il déplore l’éventualité de la disparition des élevages de porcs, alors même que les élevages de porcs saccagent la région de la Bretagne en empoisonnant irrémédiablement les sources d’eau (en raison des déjections entre autres), sans même parler des souffrances inacceptables affligées aux animaux et aux nuisances subies par le voisinage (odeurs intolérables, transports, épandage des déjections etc.).

D’ailleurs, Sarkozy pratique ouvertement le chauvinisme pour ouvrir les vannes de l’ecocide capitaliste. En gros, la France serait en avance sur les autres pays sur mesures de protection environnementale et cette position soi-disant d’avant-garde s’avèrerait préjudiciable à sa compétitivité.

Voilà les contradictions inter-impérialistes qui s’expriment au grand jour et qui légitiment le ravage de la planète au détriment de tous ses habitants pour la seule loi du profit capitaliste !

Le PCMLM a expliqué que Sarkozy représentait la bourgeoisie industrielle qui, en période de crise générale du capitalisme, se verrait fatalement rattrapée par la bourgeoisie impérialiste plus agressive porteuse de l’idéologie fasciste.

Voilà précisément à quoi nous assistons dans ce discours de Sarkozy qui se coule parfaitement dans une approche populiste, chauvine et écocide typique du fascisme.

En outre, le PCMLM avait déjà expliqué pourquoi les « mesures » censées protéger l’environnement, comme la taxe carbone, relevait de la pure fumisterie.

Aujourd’hui, le capitalisme s’écroule tellement sous ses contradictions que Sarkozy en finit même par reculer sur la poudre aux yeux lancée par la bourgeoisie en matière d’écologie.

Les concepts pompeux d’économie ou d’agriculture durable ne sont que de pitoyables agitations de la bourgeoisie qui essaie lamentablement de préserver son pouvoir criminel pour les humains et la planète, « pragmatique » seulement dans le sens où il gonfle les profits dont s’empiffre la classe exploiteuse bourgeoise.

Les agriculteurs se retrouvent embarqués dans une voie sans issue qui contribuera encore plus à détruire l’environnement.

La planète n’a aucun avenir dans le capitalisme qui poursuit sa marche infernale et voudrait forcer le peuple à vivre dans un monde cauchemardesque où la mort est promise à tous les êtres vivants.

La vie ne continuera sur la planète qu’avec le communisme !

Le communisme repose sur la planification de l’économie pour répondre aux besoins du peuple. Or, le peuple rejette de toutes ses forces l’anéantissement de la nature par le capitalisme. Le peuple rejette ce qui dégrade les valeurs de la civilisation, ce qui fait retomber dans la barbarie.

Il faut réorganiser toute la production, et l’agriculture occupe bien sûr une place centrale, pour mettre un terme à la contradiction entre les villes et les campagnes.

Dans le communisme, le peuple pourra s’émanciper dans un environnement libéré des mains destructrices des capitalistes où la production agricole planifiée s’accordera avec l’intérêt premier des masses de vivre en paix avec la nature.

Le PCMLM est le seul parti ouvert à l’écologie radicale qui représente une aspiration populaire incontournable ! Le PCMLM est le Parti de la révolution socialiste et de la planification économique qui seule peut garantir un avenir à notre planète !  

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