2 mai 2012

PCB (FR) & PCE-SR & FRP (MLM) : Vive le Premier Mai internationaliste et révolutionnaire !

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Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!

Vive le Premier Mai internationaliste et révolutionnaire !

« La conquête du pouvoir politique est donc devenue le premier devoir de la classe ouvrière. » Karl Marx, Manifeste inaugural de l'Association Internationale des Travailleurs, 1864

Le Premier Mai est le jour du prolétariat mondial, ce jour est un symbole de toutes les luttes historiques des travailleurs pour la conquête de l'augmentation des salaires, de la réduction des heures de travail et de meilleures conditions de travail, et est historiquement inspirée de l'héroïsme des travailleurs de Chicago qui ont donné leur vie face aux capitalistes et leur appareil d'État réactionnaire.

Mais en rester à ce point serait rester sur le point de vue du révisionnisme et du réformisme. Les communistes doivent aller plus loin, pour nous la célébration de la journée du prolétariat exige de nous de réaffirmer son rôle d'avant-garde révolutionnaire dans la transformation de la vieille société et la création de la société socialiste, qui se situe dans son rôle politique et historique de sujet révolutionnaire mondial.

En ces temps, le rôle de la classe ouvrière et de son avant-garde organisée est contestée sur plusieurs fronts, est refusé son rôle de direction révolutionnaire et communiste en l'opposant avec d'autres sujets sociaux.

Le révisionnisme et l'académie bourgeoise attaquent la dictature du prolétariat, l'économie planifiée, la nécessité du Parti communiste et la violence révolutionnaire comme méthode pour transformer la société.

Uni à l'impérialisme, ils ont combattu avec ténacité les avancées évidentes réalisées lors de la construction du socialisme en Russie et en Chine.

Malgré tout cette attaque concentrée n'a pas été en mesure de surmonter les gains que le prolétariat a obtenu dans sa première phase de construction de la Nouvelle Démocratie et du Socialisme. La tâche des communistes est de prendre comme point de départ ces étapes, en tirant les leçons positives et négatives, et d'avancer à des niveaux supérieurs dans la transformation révolutionnaire de la société.

Dans les conditions actuelles de la crise de l'impérialisme, de son approfondissement avec des chapitres successifs au sein de son allongement, s'aiguisent toutes les contradictions fondamentales de l'époque, avec davantage de guerres prédatrices, de croissants affrontements diplomatiques et politiques entre les superpuissances et les puissances, attisant les masses exploitées et les peuples opprimés à se battre et poussant le prolétariat des pays capitalistes à combattre pour ses droits bafoués, provoquant des troubles de plus en plus partout dans le monde et pointant le danger d'une nouvelle guerre mondiale.

Ce sont des contradictions fondamentales : les contradictions inter-monopolistes et inter-impérialistes qui s'aggravent par la lutte d'une nouvelle division du butin (et de nouvelles sphères d'influence) dans les pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ; les contradictions entre le prolétariat et la bourgeoisie, qui poussent le premier à la lutte pour la défense de ses droits volés dans les pays impérialistes et dans les pays opprimés comme l'une de ses contradictions fondamentales, et la contradiction entre l'impérialisme et les nations opprimées qui reste la contradiction principale dans le monde et est exprimée par la permanente agression que l'impérialisme fait à l'encontre des pays arriérés par le biais de ses interventions militaires (Irak, en Afghanistan, entre autres) et l'asservissement et le pillage de l'économie de ses semi-colonies.

Les luttes populaires contre l'exploitation du système impérialiste mondial se manifestent dans les rébellions des jeunes et des travailleurs dans le cœur des puissances impérialistes, comme dans les autres pays de la planète.

La Guerre Populaire en Inde est l'avancée du prolétariat mondial, car elle a une direction communiste, et aussi les Guerres Populaires aux Philippines, au Pérou et en Turquie qui opèrent à travers de grandes complexités.

Les guerres de résistance contre l'intervention impérialiste en Irak et en Afghanistan, en dépit de l'ouverture d'une confrontation directe à ce pouvoir, ne disposent pas d'une direction révolutionnaire prolétarienne et donc ne peuvent pas avancer vers une véritable libération. De même l'intervention de l'impérialisme dans les pays africains et l'action des laquais locaux ont soulevé la réaction exemplaire et héroïque des peuples, qui, cependant, en l'absence de direction révolutionnaire ne peuvent pas rompre avec le cadre de la semi-féodalité et du semi-colonialisme dans lequel leurs États se situent.

En Amérique latine, les peuples mettent l'accent sur la lutte, les conflits sociaux se multiplient en quantité et en qualité, à savoir, la confrontation devient plus enflammée et d'un plus haut niveau de conscience de classe.

Le masque de gauche, anti-impérialiste ou progressiste de certains gouvernements latino-américains (Venezuela, Équateur, Bolivie, Nicaragua, Argentine, Brésil) qui ont cherché à tromper les masses est tombé, les pratiques corporatistes et social-fascistes sont les formes pour la persécution politique, l'emprisonnement et l'assassinat contre les secteurs contestataires du mouvement populaire qui, chaque jour qui passe, récupère son indépendance, démasque et combat la pratique servile de ces gouvernements asservis à l'impérialisme.

La politique économique a surtout profité au secteur financier alors que la situation de la grande majorité de la population demeure dans la misère, la pauvreté et l'exploitation.

Les processus de réforme appliqués dans ces pays ont en réalité été des processus de restructuration des États qui sont dans une crise profonde. Le capitalisme bureaucratique nécessite un nouveau programme et les prétendus gouvernements progressistes (qui représentent une faction de la classe dirigeante) avaient la recette pour sauver temporairement le vieil État de sa crise structurelle, par l'huilage de la vieille machine qui continue aujourd'hui d'exploiter et de réprimer les secteurs populaires.

Ceux qui avaient des attentes quant à ces gouvernements ont reçu une leçon amère de trahison et de déception.

En dehors de ces luttes, il est un mouvement intense de nature revendicative des masses sur toute la planète, mais sans véritable direction révolutionnaire. Sans doute la majeure partie des luttes populaires ont un caractère spontané et ils opèrent dans les limites du système et sont souvent utilisés par l'une ou l'autre faction des classes dominantes à travers le révisionnisme et l'opportunisme.

Cela révèle que les peuples exigent une transformation radicale de la société, mais cela pose aussi l'impérieuse nécessité pour les communistes de redoubler d'efforts pour aller à l'avant de ces luttes et multiplier les énergies sur la construction de l'avant-garde organisée qui saisit la lutte pour la prise du pouvoir par le prolétariat et le peuple.

Défendre le Maoïsme et combattre le révisionnisme et tout opportunisme pour unir le Mouvement Communiste International

Le Mouvement Communiste International (MCI) fait face à une situation complexe et brillante. La trahison de la direction du mouvement révolutionnaire népalais et la crise subséquente du Mouvement Révolutionnaire Internationaliste a causé une certaine dispersion dans le MCI.

Cela a permis un glissement vers des positions révisionnistes identifiées par la trahison de la direction du parti népalais : par la recherche de la promotion et de la justification des accords de paix avec les classes dominantes, la défense des processus réformistes avec la démagogie anti-impérialiste (comme c'est le cas de l'Amérique latine) ou la reprise du vieux gradualisme dans les processus politiques, niant la nécessité d'une révolution violente pour la transformation sociale.

Cependant, cela a ouvert une période de confrontation idéologique et politique, très importante et transcendantal, qui a la perspective de la réalisation de l'unité du MCI en combattant ouvertement les révisionnistes et en démasquant les positionnements centristes et conciliateurs.

L'unité idéologique du MCI est une condition préalable pour les communistes pour affronter avec succès la vague révolutionnaire qui vient, pour cela il est nécessaire de mener la lutte idéologique jusqu'au bout, c'est-à-dire d'exposer les positions qui cherchent à concilier les principes révolutionnaires avec le révisionnisme, qui avec un opportunisme souterrain font des concessions à de soi-disantes « gauches » qui se situent dans le cadre de la discussion révisionniste..

Il est nécessaire de contribuer à la lutte ouverte contre les défenseurs de ces positions centristes au sein du MCI et de persuader dans la lutte idéologique ceux qui sont prêts à avancer, dans une rupture franche avec le révisionnisme pour parvenir à une unité de principe.

En outre, au sein du MCI se développe une perspective lumineuse incarnée dans la Guerre Populaire en Inde comme lutte de classe la plus avancée du prolétariat mondial, dirigée par le Parti Communiste d'Inde (maoïste) [PCI (M)] et construisant du Nouveau Pouvoir avec les masses les plus pauvres dans les campagnes et les villes, le PCI (M) a assumé la responsabilité de mettre fin au vieil Etat indien et de construire la Nouvelle Démocratie en marche au socialisme. 

Pour les communistes d'aujourd'hui, les maoïstes, ce combat est transcendantal et nous devons l'appuyer sans réserves en tirant les leçons et en surmontant les erreurs du passé.

Notre tâche est de construire le chemin de la Nouvelle Démocratie (détruisant les rapports féodaux ou semi-féodaux) dans une marche interrompue au socialisme dans les pays dominés par l'impérialisme et directement au socialisme dans les pays capitalistes développés et impérialistes, jusqu'à notre but ultime, la société communiste.

Cela signifie la construction des outils de la révolution - le Parti Communiste de Nouveau Type, l'Armée Populaire et le Front Uni avec les masses - pour ouvrir la voie de la lutte pour le Pouvoir politique sous une direction communiste et révolutionnaire, déclenchant la guerre révolutionnaire qui détruit les fondements de la vieille société et en construit une nouvelle.

Vive le Premier Mai de classe, combatif et révolutionnaire !

Vive le marxisme-léninisme-maoïsme !

Vive la Nouvelle Vague de la Révolution Prolétarienne Mondiale !

Mort à l'impérialisme, à la réaction et au révisionnisme !

A bas la guerre impérialiste et vive la Guerre Populaire !

A part le pouvoir, tout est illusion !

1er mai 2012

Partido Comunista de Brasil – Fracción Roja

Partido Comunista de Ecuador – Sol Rojo

Frente Revolucionario del Pueblo (Marxista-leninista-maoísta) de Bolivia

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