PCMLM - Déclaration 43 - A propos du camarade Mohammad Abul Motin
Submitted by Anonyme (non vérifié)Chers camarades du Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste du Bangladesh, veuillez accepter ici nos plus sincères condoléances rouges, après la mort d'une crise cardiaque de votre camarade Mohammad Abul Motin.
Nous comprenons qu'il était d'une importance particulière pour vous et pour la lutte révolutionnaire des masses du Bangladesh. Nous savons comment un être humain peut porter une telle importance, quand il est plein d'abnégation, plein de la compréhension de la nécessité de servir le peuple.
Comme vous l'avez expliqué :
« Durant les années 1972-1975, dans sa jeunesse, il s'est reconnu dans le programme du Parti Prolétarien du Bengale oriental (PBSP). En 1975, il a été arrêté par les forces étatiques ; après avoir été en prison huit longues années, il a été libéré en 1983.
Au début des années 1990, il a rejoint activement le Mouvement Révolutionnaire des Ouvriers, une organisation de masse maoïste. Il a dirigé avec succès la lutte de confiscation des terres par les paysans sans terre dans les différents villages à la périphérie de Mymensingh.
Lorsque dans les années 90, la ligne révisionniste est devenu dominante dans les partis maoïstes et les organisations de masse, il a mené une lutte incessante contre cela, jusqu'à sa mort.
Au cours de la phase préparatoire de la formation du PCMLM, il a été avec nous, il a tenu haut la bannière de la pensée Siraj Sikder, et a joué un rôle vigoureux pour retrouver des bases de masse dans ces villages. »
Cela montre que le camarade Mohammad Abul Motin était présent au cours de toutes ces années, à l'avant-garde dans la lutte révolutionnaire, qu'il a toujours été en mesure de suivre la ligne rouge, pour voir les tâches qu'il avait à saisir.
Pour cette raison, comme vous l'avez expliqué, il portait l'avenir, l'aspect positif :
« En tant que dirigeant parmi les ouvriers et les paysans sans terre, il était très populaire. Sa politesse, la vie simple qu'il menait et son esprit de lutte attirait tout le monde, en particulier les étudiants et les jeunes en quête d'idéal.
Les personnes âgées avaient également l'habitude de lui montre un très grand respect. Il a fait face à beaucoup de souffrances. Pour mieux exprimer cela : il était le plus pauvre au Bangladesh, et tout cela pour une idéologie.
Parmi les dirigeants de gauche et les cadres, il était un chef accepté. Il était respecté de tous dans la ville de Mymensingh. Il écrivait régulièrement des articles. Il a écrit un livre de poésie dont le titre est : Sauver les rêves des sans-rêves.
Il a souffert de la maladie pendant une longue période de temps. Notre parti a assumé les frais de son traitement médical pendant une certaine période de temps, mais ne pouvait pas continuer en raison d'une grave crise financière. Si nous avions pu continuer, il ne serait pas mort si tôt. »
Tout cela prouve que le camarade Mohammad Abul Motin portait le feu révolutionnaire, qu'il était plein de la compréhension qui permet de surmonter les difficultés et de trouver le moyen d'être utile aux masses et la révolution.
Ces camarades sont les meilleurs camarades, rien ne peut les arrêter. Et même s'il est mort de maladie, il est immortel, parce que nous allons continuer son travail, nous continuerons à soulever le drapeau rouge de la guerre populaire jusqu'au communisme.
Le camarade Mohammad Abul Motin ne sera pas oublié ! Camarades, même si des milliers et des milliers de kilomètres nous séparent, au Bangladesh et en France, nous fusionnons dans le processus révolutionnaire mondial où les pensées guides sont produites dans chaque pays, où nous serons tous et toutes ensemble dans la République socialiste mondiale.
Chers camarades du Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste du Bangladesh, la mort du camarade Mohammad Abul Motin est quelque chose de difficile, difficile comme votre situation face à l'ennemi, difficile comme la souffrance des masses.
Mais nous savons que cela vient du fait qu'aucun compromis n'est fait avec l'opportunisme, que vous comprenez que l'avenir rouge se développe déjà dans le présent.
Pour cette raison, nous disons: le camarade Mohammad Abul Motin n'appartient pas au passé, mais à l'avenir !
Nous le saluons lui et la pensée Siraj Sikder !
Tous les monstres seront vaincus !
Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [France]
Octobre 2013