Qu'est-ce que la pensée ?

23 aoû 2016

Lénine soulève ensuite un point important. Critiquant le principe selon laquelle la pensée formerait elle-même une « économie », avec donc la logique du « moindre effort », il rejette bien entendu cela au nom de la théorie du reflet qu'est la pensée.

Ce n'est pas la pensée qui détermine la réalité, sa qualité, sa substance. Il prend un exemple concret : « Est‑il plus « économique » de « penser » que l'atome est indivisible ou qu'il est composé d'électrons positifs et négatifs ? »...

20 aoû 2016

La pensée est pour le matérialisme un reflet de la réalité, mais est-elle un reflet authentique, complet ?

Si l'on réfléchit à cela, alors on doit bien se rappeler que pour le matérialisme dialectique, la matière n'est pas statique. Chez Aristote, la pensée est un reflet mais comme le monde est statique, la pensée authentique culmine dans la contemplation de l'ordre naturel, cosmique, universel....

9 aoû 2016

Le matérialisme dialectique et la notion d'imitation

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Le matérialisme dialectique considère que l'esprit est façonné par la réalité, c'est-à-dire que les pensées ne sont que le reflet, plus ou moins synthétisé, de la matière.

C'est le propre du matérialisme, dans son opposition à l'idéalisme, de réfuter la théorie du « libre-arbitre », de la spiritualité, et ce au profit de la seule réalité matérielle...

2 aoû 2016

La conception matérialiste dialectique refuse d'isoler des éléments, de les séparer les uns des autres. L'Univers est un ensemble unifié, une seule unité qu'il est impossible de diviser.

Toutefois, la nature de cet ensemble unifié est en mouvement et sa nature est dialectique. Pour cette raison, ce qui existe en particulier n'est pas isolé, mais relève d'un aspect relatif du général qui, lui, est absolu. Et, en même temps, ce qui existe en particulier relève d'un aspect général qui, lui-même, est une expression du particulier...

30 oct 2015

Pour nous matérialistes, l'esprit est une composante de la matière ; le cerveau, c'est de la matière grise. Cela veut dire que quand on agit, on ne fait pas qu'agir de manière individuelle, on est lié au reste de la matière dans nos choix, dans nos actes, dans notre pratique.

Dans la conception ancienne du monde, celle portée par le capitalisme, il y a une séparation entre le fait de penser et d'agir. On s'imagine que penser n'est pas agir, et inversement. En réalité, il s'agit de deux aspects du même processus, car on ne peut pas penser sans agir, et inversement...

22 aoû 2015

Le matérialisme anglais - 11e partie : David Hume

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'écossais David Hume (1711 - 1776) est, avec John Locke, Francis Bacon ou encore George Berkeley, la grande figure de l'empirisme, et plus précisément ici de l'empirisme dit « relativiste ». Il connut la fraction radicale du matérialisme français, car alors qu'il fut secrétaire d'ambassade à Paris, de 1763 à 1766, il fréquenta pas moins que Dens Diderot, Jean le Rond D’Alembert, Helvétius, Paul-Henri Thiry d'Holbach, et également Jean-Jacques Rousseau.

Un rapport plus continu et davantage élaboré fut par contre réalisé avec le grand théoricien du libéralisme économique, son ami Adam Smith, écossais comme lui...

11 juil 2015

Emmanuel Kant reconnaît l'espace-temps, et toute son œuvre consiste à tenter d'évaluer de quelle manière la vie humaine doit s'organiser dans cet espace-temps. Il est clairement sur une position matérialiste, cependant il ne fait qu'entrevoir la dialectique, et butte par conséquent sur le rapport entre le corps et l'esprit.

Dans la Critique de la faculté de juger, il dit ainsi qu'Epicure a raison, à ceci près qu'il a tort de ne pas séparer les plaisirs du corps et ceux de l'esprit. Pour Emmanuel Kant, en effet, l'esprit est un prolongement structurel du corps...

7 juin 2015

Le mot impression vient du latin impressio, signifiant « action d'appuyer sur » ; le radical indo-européen commun per signifiant « frapper ». Or, qu'est-ce qui est frappé ? Justement la matière grise. C'est pour cela qu'on dit que quelqu'un nous a marqué. Notre cerveau, en tant que matière grise, possède son empreinte.

Voilà pourquoi ont tort les personnes prétendant vivre leur vie selon leurs propres « choix », à la mode de l'existentialisme. Ils prétendent que leur esprit « domine » leur corps, niant que l'esprit et le corps ne forment qu'un seul et même ensemble matériel. Dans leur logique, ils pourraient ainsi mettre de côté des impressions, comme bon leur semble.

L'exemple si commun de la vie en société bourgeoise qu'est la personne niant une relation sentimentale du jour au lendemain tient précisément à cela. Elle pense qu'elle peut gérer de manière « libre », « rationnelle » ; se voulant « pur esprit », elle s'imagine pouvoir mettre de côté les sentiments...

4 mai 2015

Comenius est l'auteur d'un ouvrage intitulé La grande didactique. Il est difficile de comprendre la dimension révolutionnaire de cet appel démocratique pour l'éducation des masses, puisqu'entre-temps celle-ci s'est réalisée, même si le plan de la contenu bien sûr la bourgeoisie devenue réactionnaire a imposé ce dont elle avait besoin.

Cette combinaison d'esprit démocratique absolu et de sens pratique est précisément ce qui fournit à Comenius sa dimension historique. Il assume l'humanisme et ne laisse strictement personne derrière, et en même temps il affirme qu'un rythme éducatif est possible pour tous et toutes, un rythme amenant une harmonie intellectuelle en suivant des formes appropriées. La lassitude ne peut tout simplement pas exister quand on apprend, si l'enseignement est adéquat...

2 mai 2015

Comenius exprime de manière magistrale la position matérialiste de l'esprit de synthèse. Il y a là un point historique d'une importance transcendante.

Il est intéressant de savoir ici que Comenius a vécu à la même époque que Descartes, et qu'il l'a rencontré. Les quelques heures de discussion n'ont abouti à rien, et pour cause. Descartes considère qu'il faut partir de l'individu et étudier le monde morceau par morceau, en partant de l'élément le plus simple.

Comenius, lui, fait comme Spinoza : il part du tout. Il est d'accord pour aller du simple au complexe, sauf que lui reconnaît la nature de « tout » à ce qui est complexe...

29 avr 2015

On sait à quel point l'obscurantisme religieux est un obstacle à la science, car il affirme qu'il faut partir de la « révélation » comme base « scientifique ». On trouve bien sûr chez Comenius la position matérialiste inverse ; s'il reconnaît la religion, il le fait toujours en la considérant comme base morale finale, nullement comme socle clérical.

Il affirme ainsi que dans l'enseignement :

« Il faudra procéder graduellement, en commençant par les choses matérielles, en continuant sa route avec les choses de l'esprit, et en la terminant par les choses révélées. »...

28 avr 2015

Aujourd'hui, lorsqu'on regarde une encyclopédie ou un document présentant un contenu, on a l'habitude de voir une ou plusieurs images qui sont associées à l'explication. C'est à Comenius qu'en pratique on le doit.

Suivons ici son raisonnement, fondé sur une exigence démocratique. Comenius considère que « dans les écoles, tous doivent être instruits en tout ». Mais il sait qu'il y a une contradiction avec l'immensité des choses à apprendre si on se spécialise. Aussi faut-il trouver un moyen afin que l'esprit scientifique prédomine toujours face aux choses qu'on découvre, même si on ne les a pas étudiées...

25 avr 2015

Comenius est un penseur formidable, car il a compris la réalité du cerveau ; c'est pour cela qu'il a pu affirmer qu'il fallait enseigner, et qu'il a pu proposer un modèle d'enseignement, d'esprit universel.

Pour les matérialistes, le cerveau est de la matière grise ; comme l'a formulé Aristote, c'est une tablette, on dirait aujourd'hui un disque dur.

Or, on sait bien que le cerveau est bien plus plastique dans la jeunesse : il reflète mieux qu'il ne le fait par la suite...

13 avr 2015

Si on suit Henri Bergson, l'esprit est donc encadré par les sens d'un côté, le « disque dur » de l'autre. Il maintient une position, totalement fictive, entre la reconnaissance matérialiste des sens et l'idéalisme complet. A ses yeux :

« La mémoire est autre chose qu'une fonction du cerveau, et il n'y a pas une différence de degré, mais de nature, entre la perception et le souvenir. »

...

12 avr 2015

Quand on lit Henri Bergson, on se dit qu'au final ses constructions n'aboutissent à rien de concret, voire de compréhensible. Quel est l'intérêt de son travail ? Eh bien son influence est en fait telle, que l'on peut dire que l'idéologie dominante en France est traversée par le bergsonisme en la plupart des points.

La manière dont la science est considérée en France relève du bergsonisme ; on dit que les Français sont cartésiens, on devrait dire que la France relève du bergsonisme.

Nous avons vu que, selon Henri Bergson, le cerveau est une sorte de processeur utilisant un disque dur : l'être humain est un esprit qui vit dans l'immédiat, et que dans l'immédiat...

10 avr 2015

Henri Bergson considère en pratique le corps humain à peu près comme on conçoit un ordinateur personnel aujourd'hui. Dans ce dernier cas, il y a trois éléments : la mémoire vive qui consiste grosso modo en la capacité de calcul de mémorisation de l'ordinateur lors de ses activités, cette mémoire s'effaçant quand on l'éteint.

Il y a ensuite la mémoire morte, contenant les données de démarrage de l'ordinateur (aujourd'hui on peut réécrire ces données donc la mémoire n'est plus vraiment « morte »). Et enfin, il y a le disque dur qui stocke les données.

Il y a bien entendu tout le reste, avec notamment la carte-mère, le processeur, etc : c'est ce qui est en quelque sorte pour Henri Bergson l'esprit...

8 avr 2015

Tout cela n'aurait rien d'original, si Henri Bergson n'était pas en mesure de dresser le constat, soi-disant, comme quoi l'intuition est précisément ce qui caractérise la nature humaine. Car c'est bien là la conclusion logique de son double refus de « l'idéalisme » et du « réalisme ».

Henri Bergson compare, en effet, le cerveau à un bureau téléphonique central, qui à l'époque consistait en une personne déplaçant des câbles pour les placer de telle manière que deux personnes puissent se parler au téléphone.

Il rejette l'idéalisme, en disant que le cerveau ne peut pas « créer » de représentations, d'images. Mais en même temps, il rejette que la conscience ne soit que le reflet de la réalité, de ces « images »...

14 mar 2015

D'où vient la sensation ? Une telle question est une erreur typique, le produit des approches féodale et bourgeoise, qui séparent le cerveau et le corps. La conception féodale les sépare totalement, tandis que la voie bourgeoise les relie d'une manière tourmentée.

Les deux considèrent que la question de la sensation est relié au corps, à l'interprétation du corps par le cerveau. Un sentiment, une sensation, ne peut pas exister en soi ; cela n'a une existence que dans le cas d'une interprétation par un individu.

La raison de cet anthropocentrisme réside dans la métaphysique. Pour la conception féodale, l'esprit doit quitter le corps et rejoindre l'origine du monde, Dieu, qui est immatériel. Pour la conception bourgeoise, nous ne pouvons pas expliquer l'origine du monde, de sorte que nous devrions nous limiter à l'élaboration d'une théorie sur les relations que nous faisons avec la réalité...

9 fév 2015

Spirale et non ligne droite anthropocentrique

Submitted by Anonyme (non vérifié)

L'un des soucis évidents que présente le mouvement dialectique de la matière est qu'il faut arriver, à travers les phénomènes, à distinguer ce qui est important de ce qui l'est moins, comprendre quel aspect joue un rôle moteur, quel phénomène il faut privilégier, etc.

Si l'on raisonne en termes mathématiques « classiques », on additionne, on considère de manière « logique » que « 1+1=2 ». Or, le principe même de la dialectique rejette cela, en raison de l'existence de « sauts », les contradictions se résolvant dans une « crise » et donnant naissance à quelque chose de nouveau...

14 Jan 2015

Charlie Hebdo sort aujourd'hui son nouveau numéro, à trois millions d'exemplaires, alors que sa rédaction a été pratiquement anéantie lors de l'attaque par des islamistes il y a une semaine. C'est une volonté d'aller de l'avant, dans la continuité du passé, comme le prouve la couverture, avec un personnage censé représenter Mahomet, qui tient une pancarte « Je suis Charlie », le mot « pardonné » étant inscrit à l'arrière-plan.

Il y a là quelque chose de profondément, si ce n'est stupide, au moins malsain. Surtout alors que des franges racistes radicales mènent depuis plusieurs jours des provocations et des attentats contre des mosquées, tentant de briser le refus par la société française de basculer dans le racisme ou la guerre de religion...

11 Jan 2015

Les choses ont, au moins, le mérite d'être clair et les médias d'extrême-gauche ne font même pas semblant : aucun ne parle des personnes assassinées dans le magasin Hyper Cacher. C'est terriblement malsain que cet antisémitisme qui s'assume aussi tranquillement, car évidemment un tel « oubli » apparaît désormais très clairement pour ce qu'il est.

Déjà lors de l'affaire Merah, strictement aucune position n'avait été prise, mais encore pouvait-on prétexter un certain gêne et une certaine stupeur. Il va de soi que là ce n'est pas possible : quand on écrit de multiples propos pour saluer Charlie Hebdo ou bien pour en critiquer le populisme de « l'union nationale », on peut bien écrire un message de solidarité avec les personnes juives en France…

19 déc 2014

Le point de vue de Ludwig Feuerbach et de Karl Marx est très clair concernant la dimension naturelle de l'être humain. L'objectif, c'est que l'être humain se ressaisisse comme naturel.

Dans L'essence du christianisme, Ludwig Feuerbach explique que :

« L'obscur dans la nature est cependant l'irrationnel, le matériel, la nature même dans les différences avec l'intelligence...

 

15 déc 2014

Max Stirner (1806-1856) est aux côtés de Ludwig Feuerbach et de Bruno Bauer (1809-1882) le second grand « hégélien de gauche », c'est-à-dire les disciples de la pensée de G.W. Hegel assumant le progressisme, la critique radicale de la religion.

Mais si Ludwig Feuerbach pave la voie à Karl Marx et Friedrich Engels, Max Stirner pave la voie à l'anarchisme. Son œuvre la plus célèbre, L'Unique et sa propriété (1844), est une attaque contre Ludwig Feuerbach.

Max Stirner considère qu'en défendant la nature, Ludwig Feuerbach ne peut pas se passer de Dieu : sa pensée serait finalement religieuse malgré lui...

7 déc 2014

La thèse de Ludwig Feuerbach est la négation du cartésianisme qui les sens, mais également du courant qui naîtra au début du XXe siècle, et qui sera appelé le béhaviorisme ou comportementalisme.

Le cartésianisme considère que les humains pensent, thèse réfutée par le matérialisme qui considère que la conscience n'est que le reflet de la réalité. Mais le risque est de basculer dans une vision mécanique, où la pensée ne consisterait qu'en une réaction à des stimulis, ce qui est précisément la thèse du béhaviorisme.

Le matérialisme dialectique rejette tant le cartésianisme que le béhaviorisme, car s'il considère que l'être humain ne pense pas, il reconnaît le cerveau comme étant de la matière (la fameuse « matière grise ») et par conséquent il obéit aux principes de la dialectique.

28 sep 2014

Le mot « épistémologie » n'est pas commun, mais il est important. Il vient du grec et signifie parler au sujet de la connaissance (« episteme »), c'est-à-dire l'étude des fondements de la science.

Par exemple, le fondement de la « science » chrétienne est la figure du Christ, et celui du matérialisme dialectique est la matière considérée comme éternelle et en mouvement.

Le grand révolutionnaire bangladeshi Siraj Sikder exprime ici un point de vue très intéressant, très profond, très intense, très dense. Voici ce qu'il dit...

19 aoû 2014

L'une des caractéristiques de l'anticapitalisme romantique est son subjectivisme. On n'y retrouve pas la notion matérialiste d'étude, mais seulement la dimension « rebelle », une perspective subjectiviste.

C'est le principe selon lequel l'individu « pense », disposant du « libre-arbitre », au-delà de la réalité matérielle. Voici comment Friedrich Engels précise quel est le point de vue correct à ce sujet...

17 aoû 2014

La démarche d'Eugen Dühring implique que les choix politiques soient décisifs, qu'il n'y ait pas de contradiction interne, que l'économie ne soit pas décisive. L'esclavage est la conséquence d'un « mauvais » choix sur le plan de la moral.

A l'opposé, le matérialisme dialectique reconnaît le caractère central de la nécessité...

 

10 aoû 2014

Friedrich Engels affirme ainsi que ce n'est pas la violence qui a instauré la propriété privée, mais que cela provient de l'apparition de la marchandise, qui a brisé les communautés traditionnelles. Il rappelle par conséquent le principe du « mode de production » et des luttes de classe qui vont avec.

Mais cela signifie une chose essentielle: l'être humain est façonné par le mode de production. Il est un être naturel, et sa pensée est un reflet de la réalité. Bien entendu, chez Eugen Dühring on a la conception opposée: la pensée existe indépendamment de la réalité générale, on a la même conception que chez René Descartes ou les religieux en général, avec la séparation du corps et de l'esprit.

Les erreurs de Eugen Dühring sont alors inévitables, il ne peut que tendre à l'idéalisme..

23 mar 2014

Siraj Sikder, matière en soi et matière pour soi

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Siraj Sikder, le grand révolutionnaire du Bengale Oriental, c'est-à-dire du Bangladesh, a formulé une opinion très intéressante concernant l'utilisation de la matière.

Parlant des cliques d'opportunistes qui se forment à l'intérieur du Parti, Siraj Sikder constate que, forcément, il y a une base matérielle pour cela.

On ne peut pas nier les cliques, on ne peut pas nier la réalité. Par contre en comprenant la loi matérielle donnant naissance à ces cliques, on peut les briser et faire en sorte qu'elles n'apparaissent plus, en utilisant alors l'existence de ces cliques à notre profit.

12 mai 2013

Avec Al-Fârâbi et Avicenne, la philosophie a pu se développer d'une manière étonnante, venant toujours plus près du matérialisme. Mais l'étape importante, la meilleure percée, qui a eu une conséquence historique pour le monde, a été la conception d'Averroès.

Averroès est une clé majeure de l'histoire. Il est un géant qui doit être reconnu par l'humanité comme l'un de ses titans. Le matérialisme dialectique met en avant Averroès comme l'un des plus grand producteur de pensée...

12 mai 2013

Quand nous regardons l'histoire, quand on voit que la vie est matière en mouvement, il est alors inévitable que nous pouvons voir une contradiction entre la recherche par chaque vie de sa propre préservation et la nécessité de mettre sa propre vie en danger dans la lutte pour le progrès.

D'un côté, la tendance générale de la révolution pousse l'individu à l'action. De l'autre côté, l'individu vit déjà, il a une famille, il a des amis, une relation amoureuse peut avoir commencée, les enfants sont peut-être déjà là, etc...

10 mai 2013

En affirmant que Dieu a des attributs dont la réalité fournit les « modes » d'existence, Baruch Spinoza dit la chose suivante : le monde n'existe pas sans Dieu et inversement, car Dieu éternel ayant fait quelque chose le fait forcément à la base et pour l'éternité (sinon il serait un homme divin « choisissant » et pas Dieu).

Mais alors, forcément, on retombe sur la théorie averroïste de ce que nous appelons le « reflet »...

29 avr 2013

Akram Yari, le grand maoïste historique de l'Afghanistan, a-t-il fondé l'approche matérialiste dialectique de la psychologie? Il s'agit d'une question très importante. Il y a de nombreux d'éléments qui peuvent nous laisser considérer que c'est le cas. Revenons à une phrase écrite par Akram Yari :

« La pérennité de l'individu est une cause de surplace et est un agent passif, mais le sacrifice pour la classe [ouvrière] est un agent dynamique et actif. »...

18 avr 2013

Les camarades du Bangladesh ont traduit en anglais des documents de Siraj Sikder, ce qui est une grande contribution à l'histoire du mouvement communiste international, mais aussi pour le champ actif de l'idéologie qui est le nôtre.

En particulier, l'importance du document intitulé « Sur certains slogans », de Janvier 1971, est à souligner, car dedans Siraj Sikder exprime l'approche fondamentale du matérialisme dialectique...

1 déc 2012

La différence entre un ordinateur et le cerveau est seulement la matière utilisée. Le cerveau est de la matière vivante, et à cause de cela, il dispose de « plasticité ». Et qu'est-ce que la plasticité ? Rien d'autre que le mouvement dialectique stockant les impressions. Alors, que fait le cerveau ? Le cerveau reflète la réalité...

27 fév 2012

La conséquence directe sur le champ de la compréhension de la matière de ce qui a été expliqué dans l'article sur la cosmologie de Mao Zedong dans le GPCR - l'univers comme un oignon peut être une sorte de surprise. En effet, la meilleure compréhension générale par Mao Zedong du mouvement de la matière a donné naissance au principe relié de « pensée. »

Il est tout à fait clair que le principe de « pensée Mao Zedong » mis en avant au cours de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne (GRCP) est directement relié à cela, et c'est aussi une clé très importante pour comprendre la vie...

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