11 oct 2011

Le pseudo « CNT » libyen reconnaît le « CNT » syrien

Submitted by Anonyme (non vérifié)

On ne change pas une équipe qui gagne. Depuis quelques temps, on a des « anti-impérialistes » qui dénoncent le régime syrien, faisant la même chose qu'avec la Libye : ils pavent la voie à une intervention « démocratique. »

D'ailleurs hier, on a pu apprendre que le « Conseil national de transition » (CNT) libyen a reconnu le « Conseil national syrien. » Rien d'étonnant à cela : ce principe de « conseil national de transition » n'est qu'une version moderne des « révolutions oranges » dont le modèle commence notamment en Pologne durant les années 1980.

 

Face au bloc social-impérialiste russe, les Etats-Unis et ses alliés ouest-européens construisaient patiemment des réseaux de subversion, qui devaient être prêts à se poser comme alternative politique « valable. »

 

Ces réseaux confidentiels se préparaient pour une situation de crise, afin d'être à même de se fédérer comme « alternative. » C'est ce qu'on a eu en Libye et c'est ce qu'on a en Syrie, car on peut facilement comprendre que tout cela ne tombe pas du ciel.

 

Et que non seulement cela ne tombe pas du ciel, mais qu'évidemment il n'y a rien de communiste.

 

Il est d'ailleurs fou et honteux de voir que depuis un mois, l'extrême-gauche française « découvre » la Syrie, dont la nature du régime n'a pas changé depuis plusieurs décennies...

 

Comment comprendre ce soudain intérêt, si ce n'est parce que cette extrême-gauche est une 5ème colonne, une quasi avant-garde de l'intervention impérialiste ?

 

Car foin de sincérité, l'enfer est peut-être pavé de bonnes intentions, mais l'exemple libyen aurait dû servir de leçon.

 

Surtout que les initiatives contre la dictature en Syrie n'apporteront aucun soutien à l'opposition, mais serviront surtout à mobiliser l'opinion publique – en prévision de la prochaine intervention impérialiste !

 

Si par contre, les initiatives contre la dictature en Syrie appuyaient véritablement un mouvement politique révolutionnaire en Syrie, alors les choses seraient différentes. C'est ce qui fait la différence avec la critique des régimes iranien et turc qui s'appuie sur des structures révolutionnaires existantes, qu'on peut soutenir, moralement, idéologiquement, matériellement.

 

Rien de tout cela hier au sujet de la Libye, rien de tout cela aujourd’hui avec la Syrie !

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