Jean-Christophe Cambadélis

3 oct 2015

François Hollande a un but très clair : faire en sorte que le Parti socialiste disparaisse, au sein d'une fédération de la « deuxième gauche » (par opposition au communisme), rassemblant depuis le centre-gauche jusqu'aux sociaux-démocrates de gauche, en passant par les écologistes.

En cela, il est appuyé par Manuel Valls et tous les tenants du« social-libéralisme » (qui est en fait une forme de radical-socialisme), de ce qui historiquement a été appelée le « molletisme », en référence à Guy Mollet...

6 juil 2015

Referendum grec : les réactions des PG, PS et PCF

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les partis de gauche institutionnels et électoralistes ont immédiatement réagi aux résultats du referendum grec, de manière très laconique, en quelques lignes.

En apparence, on trouvera toujours le rejet de l'austérité. Cependant, comme les classes sociales sont toujours niées – à part du côté de Jean-Luc Mélenchon qui raisonne en termes d'oligarchie, ce qui ne change rien en pratique – il n'y a jamais de critique de la bourgeoisie et d'affirmation comme quoi celle-ci doit être expropriée...

9 juin 2015

Ce week-end, le Parti Socialiste a tenu son congrès, le 77e, ce qui est un événement pour notre pays : c'est un parti issu historiquement du mouvement ouvrier, portant des valeurs encore considérés comme un espoir par bon nombre de personnes progressistes en France.

Pourtant, le Parti Socialiste n'est pas un parti réformiste assumant des transformations profondes réalisées par les institutions, comme avait pu le prétendre Jean Jaurès.

Pour preuve, on a ce qu'a osé faire le premier ministre Manuel Valls. Il a quitté le congrès du Parti Socialiste pour rejoindre, tous frais payés par l’État, un match de football à Berlin : la finale de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et la Juventus de Turin...

8 nov 2014

Au tout début des années 2000, les trotskystes sont à leur apogée. Leur influence sur la société française est au plus haut ; parler d'extrême-gauche politique, c'est parler d'eux.

Le pic sera atteint aux élections présidentielles de 2002 : Olivier Besancenot du courant frankiste-pabliste fait 4,25 %, Arlette Laguiller du courant Lutte Ouvrière 5,72 %, les deux dépassant le candidat « communiste », Robert Hue, qui n'obtient que 3,37 % des voix...

1 sep 2014

Très très emmerdée, voilà ce qu'est la gauche du Parti Socialiste, dont l'université d'étét vient de se terminer à La Rochelle. Pourquoi ? Pas seulement parce que le premier ministre Manuel Valls penche carrément vers le libéralisme. Le fond du problème est que cela appelle à des définitions, ce que le Parti Socialiste a toujours évité jusque-là.

Jean-Christophe Cambadélis , ancien cadre trotskyste ayant rejoint le Parti Socialiste dont il est désormais le sécrétaire, a affirmé hier soir dans l'émission BFM Politique/Le Point/RMC plusieurs choses importantes à ses yeux :

« Le Parti Socialiste ne sera pas social-libéral. C'est clair et net. »...

26 aoû 2014

Finie la tradition historique du Parti Socialiste, place au libéralisme social teinté de « progressisme » post-moderne : tel est le sens du nouveau gouvernement dit Valls II.

Le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique Emmanuel Macron ne fait même pas partie du Parti Socialiste ; âgé de 37 ans, il a fait sciences-po, l'ENA, banquier d'affaires à la banque Rotschild & Cie., avant d'être secrétaire général de l'Elysée entre mai 2012 et juin 2014.

Il fait partie des carriéristes expert en « technique » qui sont nommés par en haut, par « utilité », par pragmatisme bourgeois. Pareillement, des femmes comme Ségolène Royal, Fleur Pellerin, Najat Vallaud-Belkacem, Christiane Taubira... sont l'expression du pire féminisme bourgeois, coupé de tout lien historique culturel et idéologique avec la classe ouvrière...

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