néo-classicisme

3 fév 2015

A l'opposé de la France où le baroque fut marginalisé par l'hégémonie de la monarchie en alliance avec la bourgeoisie, certains pays ont au contraire connu un baroque comme idéologie nationale, de par la domination de l'aristocratie avec l’Église, de la nécessité d'une offensive de la réaction pour maintenir le régime.

Par la suite, la monarchie tendant à l'absolutisme s'alliera à la bourgeoisie pour tenter de faire ce qui s'est passé en France, développant également un néo-classicisme....

2 fév 2015

Le culte des saints était dans l'intérêt des monarchies, puisque cela renforçait la religion et le statut du « roi de droit divin ». Cependant, les rois, lorsqu'ils parvenaient à élaborer les bases de la monarchie absolue, tendaient à rejeter l'influence par trop massive de l’Église, et on retrouve la même opposition dans l'aristocratie.

On a ainsi un style artistique royal qui existe, qui « évite » le contenu du baroque. Si l'on regarde le château de Versailles, l'hôtel des Invalides, l’église Saint-Sulpice, la chapelle de la Sorbonne, le château de Vaux-le-Vicomte, le palais du Luxembourg, le château de Maisons-Laffitte ou encore la place des Vosges, on n'y voit ainsi rien de baroque...

12 mai 2013

Lors de la Restauration, l'aristocratie n'avait plus les moyens de revenir à l'esprit de la monarchie absolue à son apogée, avec Louis XIV. Elle n'en avait de toutes manières plus l'aspect progressiste et, qui plus est, son ennemi, l'idéologie des Lumières, puisait déjà dans l'humanisme...

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