26 déc 2013

PCMLM - Déclaration 49 - 120e anniversaire de la naissance de Mao Zedong

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Il y a 120 ans, le 26 décembre 1893, naissait Mao Zedong !

Nous saluons sa mémoire avec une grande ferveur révolutionnaire, dans l'esprit du matérialisme dialectique, en pleine connaissance du fait que Mao Zedong est une figure historique de la bataille pour le communisme.

Mao Zedong a appliqué le marxisme-léninisme dans les conditions concrètes de la Chine ; il a dirigé le Parti Communiste de Chine, le menant de victoire en victoire face aux réactionnaires chinois et à l'impérialisme japonais.

Par la suite, il a dirigé la grande bataille contre le révisionnisme du social-impérialisme soviétique et élaboré la conception de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne comme outil de contre-restauration dans le socialisme.

Mao Zedong est ainsi le digne classique du communisme, avec Karl Marx, Friedrich Engels, Lénine et Staline ; à notre époque, le matérialisme dialectique consiste en le marxisme-léninisme-maoïsme, qui est la 3e étape depuis la fondation de notre conception par Marx.

Arborer, défendre et appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement le maoïsme, est la tâche des révolutionnaires authentiques à notre époque ! Mao Zedong a été un révolutionnaire illustre, parce qu'il a compris, de la manière la plus poussée pour son époque, la loi de la contradiction comme loi fondamentale de l'univers ; son œuvre De la contradiction est un classique de l'histoire de l'humanité, c'est un travail incontournable.

La thèse essentielle de Mao Zedong, s'il fallait la résumer, est que « rien n'est indivisible », ou bien encore, selon la formule également connue, « un devient deux ». La matière est éternelle et elle se transforme en obéissant aux lois de la dialectique ; l'univers est infini, il n'a ni début, ni fin.

Mao Zedong a par conséquent posé la nature de la pensée, qui est le reflet de la transformation éternelle de la matière ; une pensée adaptée aux exigences de son époque est alors une pensée-guide. Le révolutionnaire péruvien Gonzalo a ici parfaitement expliqué les enseignements de Mao Zedong.

Dans le domaine des arts et des lettres, Mao Zedong était par conséquent le partisan du réalisme socialiste. Ce qui est représenté n'a de valeur que s'il s'agit d'une démonstration synthétique d'une réalité, avec ses multiples aspects, avec une juste compréhension de ce qui est principal.

Tels sont les fondamentaux. Défendre Mao Zedong, c'est défendre le matérialisme dialectique !

Le PCMLM est le grand défenseur historique du matérialisme dialectique ; l'avenir de la connaissance scientifique passe inévitablement par les apports de Mao Zedong et notamment ses entretiens avec le physicien japonais Shoichi Sakata. La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a été précisément la bataille pour la défense du matérialisme dialectique.

Le PCMLM rejette toutes les thèses visant à réduire les enseignements de Mao Zedong, à les relativiser, à les nier.

* En France, le maoïsme a été déformé par les révisionnistes faussement « maoïstes », qui ont prétendu que finalement les enseignements de Mao Zedong se résumaient à un ouvriérisme populiste et au tiers-mondisme.

Le « maoïsme » serait une démarche, une pratique décisive qui résiderait dans la « magie » de la liaison aux masses.

Les enseignements de Mao Zedong vont à l'opposé de ce révisionnisme. Mao Zedong a parfaitement compris les enseignements de la social-démocratie concernant le rôle de la pensée révolutionnaire. Il est ici un fidèle disciple de Lénine.

Pour cette raison, Mao Zedong considérait comme principal le rôle de l'idéologie, à l'opposé de la réduction du marxisme à une « pratique » abstraite.

Il explique ainsi dans le grand classique De la contradiction :

« Il en va de même dans notre étude, en ce qui concerne la contradiction dans le passage de l'ignorance à la connaissance.

Tout au début de notre étude du marxisme, il existe une contradiction entre notre ignorance ou notre connaissance limitée du marxisme et la connaissance du marxisme.

Toutefois, en nous appliquant, nous parviendrons à transformer cette ignorance en connaissance, cette connaissance limitée en connaissance profonde, l'application à l'aveugle du marxisme en une application faite avec maîtrise.

D'aucuns pensent qu'il n'en est pas ainsi pour certaines contradictions. Selon eux, par exemple, dans la contradiction entre les forces productives et les rapports de production, l'aspect principal est constitué par les forces productives; dans la contradiction entre la théorie et la pratique, l'aspect principal est constitué par la pratique; dans la contradiction entre la base économique et la superstructure, l'aspect principal est représenté par la base économique; les positions respectives des aspects ne se convertissent pas l'une en l'autre.

Cette conception est celle du matérialisme mécaniste et non du matérialisme dialectique.

Certes, les forces productives, la pratique et la base économique jouent en général le rôle principal, décisif, et quiconque le nie n'est pas un matérialiste; mais il faut reconnaître que dans des conditions déterminées, les rapports de production, la théorie et la superstructure peuvent, à leur tour, jouer le rôle principal, décisif.

Lorsque, faute de modification dans les rapports de production, les forces productives ne peuvent plus se développer, la modification des rapports de production joue le rôle principal, décisif.

Lorsqu'on est dans le cas dont parle Lénine: « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire », la création et la propagation de la théorie révolutionnaire jouent le rôle principal, décisif.

Lorsqu'on a à accomplir une tâche (peu importe laquelle), et qu'on n'a pas encore fixé une orientation, une méthode, un plan ou une politique, ce qu'il y a de principal, de décisif, c'est de définir une orientation, une méthode, un plan ou une politique. »

* Le PCMLM défend les enseignements de Mao Zedong de manière orthodoxe. Seul le PCMLM assume la dialectique dans la nature, le réalisme socialiste, la pensée comme reflet de la transformation éternelle de la matière, le rôle de l'idéologie comme guide pour la transformation du monde.

Il est vrai qu'il existe en France différentes petites structures politiques se revendiquant de Mao Zedong ou du maoïsme. Aucune cependant n'a une approche scientifique, toutes réduisent les enseignements de Mao Zedong à quelques « recettes de cuisine » plus ou moins utilisables.

Pour cette raison, leur « maoïsme » est insignifiant sur les plans idéologique, culturel, pratique.

- L'Organisation Communiste Marxiste-Léniniste - Voie Prolétarienne (OCML-VP) prétend ainsi défendre Mao Zedong, mais rejette l'essentiel de ses enseignements. L'OCML-VP rejette catégoriquement la dialectique de la nature. Elle rejette la défense de Staline. Elle rejette le rôle central de l'idéologie, les enseignements sur le rôle dirigeant et central du Parti Communiste dans le processus révolutionnaire et dans le socialisme.

L'OCML-VP, directement issue des restes « maoïstes » de mai 1968, est tellement décadente qu'elle est allée soutenir une ligne « rouge » dans la CGT, qu'elle a appelé à voter pour les trotskystes de Lutte Ouvrière, etc.

- « Drapeau rouge », également issu des restes de mai 1968, résume le maoïsme à des phrases stéréotypées systématiquement répétées, avec une ligne digne d'une girouette. La seule cohérence consiste en l'opportunisme de « récupérer » quelque chose, d'où les « compte-rendus » de manifestation et l'activité principale d'être présent dans les manifestations parisiennes.

Pour cette raison « Drapeau rouge » a également soutenu, successivement et sans aucun bilan, les guerres populaires au Pérou, au Népal, en Inde, espérant gagner du prestige et éviter la tâche centrale de comprendre les luttes de class en France.

De la même manière, il a été parlé d'un fascisme moderne, et aujourd'hui il est dit que le fascisme n'est pas pour aujourd'hui, ni pour demain. On est dans la confusion idéologique, dans l'opportunisme.

« Drapeau rouge » est la caricature du groupe cosmopolite pour qui le maoïsme consiste en quelques recettes stéréotypées et répétées telles des formules magiques (« il faut », « construisons », etc.), sur une base idéologique indigente et dans le refus complet d'analyser la société française.

- Le groupe « éditions prolétariennes » est également un reste du « maoïsme » des années 1960, qui plus est soutenant ouvertement la Chine actuelle qui serait encore « socialiste ». On est là au degré zéro de la compréhension des enseignements de Mao Zedong et dans le soutien ouvert aux thèses de Deng Xiao Ping.

Il faut toute la négation à la française, à la Maurice Thorez, de la théorie pour en arriver au point où un régime est soutenu au nom de Mao Zedong, alors que le régime en question a ouvertement rejeté Mao Zedong depuis longtemps.

- Il existe également différents courants « post-modernes » piochant dans Mao Zedong. Pour témoigner du discours anti-communiste de tels courants, voici un article publié en février 2013 sur un site n'existant plus (« Feu de prairie ») qui conjugue marxisme-léninisme et participation au congrès international des fédérations anarchistes, dans un mélange confusionniste qui ne vise qu'à nier la possibilité même du matérialisme dialectique.

Le site mettait même toute l'extrême-gauche en lien, sauf le PCMLM. Voici l'article:

La « cosmologie » de Mao

Les premières noces que nous allons critiquer sont celles de la poésie et de la physique. Combien de fois avons-nous entendu parler d’un « tao de la physique », d’une théorie « héraclitéenne » de l’énergie dans la relativité générale, d’une « force vitale de la terre qui produit des changements géologiques », sans parler des étoiles et des extra-terrestres… Cet usage métaphorique de la science est une formidable machine à créer des pseudo-sciences, des nouvelles théories « révolutionnaires » censées réconcilier l’ancien et le nouveau, les poèmes antiques et les théories contemporaines, les mythes ancestraux et les explications modernes, les « sciences » occultes et les disciplines universitaires. Comme si l’humanité, à travers différents moyens d’expression, n’avait toujours eu qu’un seul but, qu’une seule quête : celle de la compréhension du mystère de l’Univers. De là des formules telles que « la cosmologie de Mao ». Faut-il rappeler que Mao n’était pas un physicien mais un homme politique, et que les comparaisons qu’il utilise comme celle des femmes et du ciel ne sont que des métaphores poétiques et non des énoncés littéraux qui pourraient être déduits ou testés ? L’usage des métaphores et des analogies a un sens lorsqu’il s’agit de produire des émotions chez le lecteur et l’auditeur, un plaisir esthétique ; en revanche, il devient mystificateur lorsqu’il s’agit de révéler des « vérités » sur l’univers et les choses. Parler de la terre comme d’un organisme vivant (« théories » de la biosphère, de la noosphère, hypothèse Gaïa, New Age…) n’est rien d’autre qu’une métaphore : on a sélectionné et associé arbitrairement certains traits de l’organisme et de la planète, comme lorsque l’on dit « la planète respire », « la planète souffre »… En réalité, la planète étant littéralement dépourvue de système respiratoire ou de système nerveux central, il est malhonnête de vouloir faire passer de tels énoncés pour de la science, et qui plus est en agrémentant ce discours par des « ton esprit est fermé à la beauté de la nature », « tu as une vision trop restrictive des choses », comme si l’ouverture d’esprit consistait à unifier toutes les théories au moyen d’un usage frauduleux des métaphores et de stigmatiser tous ceux qui sont sceptiques par rapport à ce type de procédé.

Prochain épisode : la psychohistoire de Hari Seldon. [Allusion, se voulant moqueuse, à la série de romans « Le cycle de fondation » écrit par l'illustre Isaac Asimov, traitant de la question de l'analyse scientifique des événéments à venir sur la base d'une analyse matérialiste de la réalité.]

* Le point commun de tous ces structures révisionnistes, spontanéistes, petites-bourgeoises, est l’incompréhension fondamentale de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne.

Le « maoïsme » consiste pour elles en une sorte de populisme, de démarche « par en bas », alors que le véritable maoïsme consiste en l'organisation de la synthèse correspondant aux besoins historiques des masses populaires.

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a été un appel idéologique, pas un simple appel à « bouger » ; pour cette raison, seul le PCMLM a compris la portée idéologique et le contenu assumé par Mao Zedong.

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est une compréhension juste de la portée de l'affrontement entre le nouveau et l'ancien ; si un aspect est oublié, il peut devenir principal et ruiner la direction prise.

En Union Soviétique, la question difficile de la biologie a été un écueil pour le matérialisme dialectique, et la découverte de l'ADN a permis à la bourgeoisie de proposer une vision idéaliste mais apparemment efficace avec le darwinisme, la sélection naturelle, l'individualisme dans l'hérédité, etc..

En Chine populaire, la question difficile de la transformation de l'univers a été une épreuve difficile pour le matérialisme dialectique, et la thèse du « big bang » a permis à la bourgeoisie de proposer une vision idéaliste mais apparemment efficace avec « l'origine » de l'univers, la mécanique quantique, la « théorie des cordes » et des multivers (« plusieurs » univers), etc.

Le PCMLM assume les enseignements du matérialisme dialectique et affirme que la révolution socialiste passe par là. Diffuser les enseignements du matérialisme dialectique est au cœur de l'identité du PCMLM, et la production internationale d'un document sur la « pensée-guide » est un apport d'une signification historique.

* Il faut également souligner le rôle pernicieux du courant « pro-albanais », qui ne cesse depuis plus de 30 ans de calomnier Mao Zedong, tentant de le faire passer pour un petit-bourgeois démocrate. La tâche était il est vrai aisée de par la faiblesse idéologique des partisans de Mao Zedong en France.

Cependant, avec le PCMLM, cette activité calomniatrice est désormais impossible. Le PCMLM assume en effet le matérialisme dialectique à la manière de Mao Zedong, et partant de là il se situe dans la tradition soviétique de Staline.

Il est significatif que les « pro-albanais », qui se revendiquent d'Enver Hoxha, prétendent être « marxiste-léniniste » et défendre Staline, alors qu'ils n'assument rien du matérialisme dialectique, dont ils ne parlent jamais.

A l'opposé du PCMLM, il ne s'intéressent ni au soviétique Vernadsky et son concept de biosphère, ni au soviétique Tsiolkovsky et la conquête spatiale.

Ils ne connaissent rien bien sûr au réalisme socialiste ; en ce sens, le site « communisme et bolchévisme » a montré son caractère petit-bourgeois en produisant un dossier pathétique sur le « réalisme socialiste », dans une sinistre caricature du dossier véritablement scientifique proposé par lesmaterialiste.com.

On a ici affaire au pathétique courant économiste français « fasciné » par l'industrialisation soviétique prétexte à un économisme typique de Maurice Thorez et du PCF des années 1960, et ne connaissant rien à l'idéologie, rien à la science, rien aux arts.

Une telle ligne vide de contenu est également celle du Parti Communiste des Ouvriers de France, qui a rejoint le Front de Gauche, ou encore du Rassemblement Organisé des Communistes – marxistes-léninistes, dont la seule particularité est d'avoir une scission, « Futur rouge », qui a la même interprétation petite-bourgeoise de Mao Zedong, mais cette fois en trouvant cela bien.

Le PCMLM assume la signification de Mao Zedong, en assumant le matérialisme dialectique !

Le PCMLM rejette le pragmatisme et l'opportunisme des pseudos « maoïstes », qui sont les laquais de la bourgeoisie et ont comme but d'empêcher l'affirmation du matérialisme dialectique !

Le PCMLM condamne le hoxhaisme, courant idéologique contre-révolutionnaire apportant la confusion dans les rangs révolutionnaires!

Le PCMLM suit le mot d'ordre du camarade Gonzalo de considérer le maoïsme comme la troisième étape du marxisme!

Le PCMLM affirme que le triomphe de la révolution socialiste est inévitable : le 21e siècle sera celui de la révolution socialiste mondiale, de la république socialiste mondiale !

Le PCMLM pose comme base l'optimisme inébranlable et la fidélité complète aux enseignements de Mao Zedong !

Guerre Populaire jusqu'au communisme !

Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste [France]
Décembre 2013