11 nov 2011

Affaire du Carlton, symbole de décadence bourgeoise

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Sans jamais faire les gros titre jusqu'à présent, l'affaire du Carlton de Lille est présente dans l'actualité depuis près d'un mois. Il s'agit d'un réseau de prostitution organisée autour de l'hôtel de luxe Le Carlton, à Lille, impliquant des notables bourgeois dont huit ont été mis en examen pour proxénétisme aggravée et abus de bien sociaux. Parmi ces huit figurent Jean-Christophe Lagarde (voir photo ci-contre), Chef de la Sûreté départementale du Nord, Francis Henrion, directeur de l'hôtel, David Roquet, directeur d'une entreprise de BTP filiale d'Eiffage et Fabrice Pazskowski, directeur d'une entreprise de matériel médical.

En marge de l'affaire du Carlton se profile le démantèlement d'un réseau de proxénitisme en Belgique autour de Dominique Alderweireld, propriétaire de « salons de massage » surnommé « Dodo la saumure » et mis en examen pour proxénétisme.

[La saumure est une préparation servant à la conservation des aliments, notamment le poisson. Le surnom « la saumure » peut être vu comme une déclinaison de « maquereau », expression argotique désignant un proxénète »]

 

Et bien entendu, il apparaît que Dominique Strauss-Kahn joue un rôle de plus en plus central dans cette affaire, qui dépasse en vérité largement le seul hôtel Carlton. En effet, outre des « parties fines » à l'hôtel Murano à Paris, il semble que les prostituées aient été « acheminées » jusqu'à Washington pour des nuits de débauche avec Strauss-Kahn, entre autres bourgeois décadents.

 

Il faut bien comprendre que cette affaire n'aurait en fait jamais dû éclater car elle concerne le train de vie dépravé de nombreux bourgeois aliénés à la « baise » comme produit de consommation quotidien.

 

Cette affaire éclate aujourd'hui en raison des contradictions intrinsèques à la bourgeoisie qu'il restera à déterminer dans les semaines à venir. Il est d'ores et déjà parfaitement clair que cette affaire vise à faire tomber de gros potentats locaux.

 

On voit aussi comment agit la justice bourgeoise qui n'a pas encore mis en examen Dominique Strauss-Kahn pour proxénétisme et abus de bien social. Pour l'instant, ce dernier aurait juste couché avec des prostituées qui lui auraient d'ailleurs été « offertes ».

 

Ainsi, pour la justice bourgeoise, le fait de participer à des soirées barbares et décadences, de recourir à des prostituées, n'est ni criminel ni délictueux.

 

Tel ne sera pas le cas dans un Etat socialiste où toute personne en relation avec des prostituées sera sévèrement jugée !

 

La bourgeoisie tolère bien entendu les rapports sexuels tarifés qui font partie intégrante de son monde dominé par l'idéologie patriarcale. Dans ce contexte, les femmes sont une marchandise exploitable et "rentable" qui plus est, à disposition de clients bourgeois gonflés de perversité.

 

La bourgeoisie légitime la négation de toute véritable relation sentimentale pour mieux défendre les comportements nihilistes de consommation des corps perçus comme des objets loués pour leur valeur marchande.

 

Sur ce point, les SMS échangés entre Dominique Strauss-Kahn et Fabrice Pazskowski témoigne bien de cette vision du monde défendue par la bourgeoisie où toute relation humaine est réduite à un rapport marchand de domination :

 

"J'emmène une petite faire les boîtes de Vienne (Autriche) le jeudi 14 mai. Ça te dit de venir avec une demoiselle?"

 

ou encore

 

« Veux tu (peux tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel)? »

 

« A 2 heures du mat, on a pris une bouteille de champagne de plus. Je vais avoir des dettes énormes. »  

 

Ici c'est le goût de la domination de la bourgeoisie qui s'exprime, sous fond de consommation frénétique. Pour un bourgeois comme Strauss-Kahn, les (jeunes) femmes sont avant tout des « petites » que l'on possède le temps d'une soirée et deviennent même du « matériel » dont il faut assurer la provision constante pour ne jamais en manquer (« Tu viens accompagné à Washington? » demande aussi DSK à Pazskowski).

 

Il faut bien sûr traduire les « soirées libertines » dont parle la presse bourgeoise par « soirées barbares » car les mœurs dépravées de bourgeois ne sont pas le signe de liberté mais bien d'une aliénation au sexe dans une ambiance de surenchère, de fuite en avant nihiliste, qui témoigne bien de l'absence complète de sensations de ce monde vulgaire.

 

Tout cela est légal pour la bourgeoisie mais insupportable pour le prolétariat ! La prostitution, qui implique le trafic d'êtres humains réduits à l'état de marchandises entre les mains de bourgeois avides de profits, sera impitoyablement réprimée dans le cadre d'un Etat socialiste !

 

Cette affaire du Carlton montre aussi les relations privilégiées entretenues entre flics, notables, patrons, politiques et mafia, le surnom même de « Dodo la saumure » portant de manière flagrante l'empreinte de la mafia.

 

D'ailleurs, les rapports ultra patriarcaux de type mafieux, entre des « parrains » au faîte de la gloire et une cour de suiveurs admiratifs qui cherchent à recueillir sur leur personne un peu de « l'aura » du « maître » apparaît aussi en filigrane dans l'affaire du Carlton.

Ainsi, David Roquet admet être subjugué par Dominique Strauss-Kahn qui avait le « privilège » de ne rien payer...

Cette ambiance népotique de copinage entre bourgeois est celle que peuvent observer de loin les prolétaires, constatant que les bourgeois savent tisser des réseaux de relations toujours prêtes à se rendre service mutuellement. L'affaire du Carlton montre ce qui se déroule derrière le rideau toujours dans une ambiance de connivence entre bourgeois partageant leur goût de la débauche nihiliste.

 

L'Etat socialiste renversera cet ordre convenu entre bourgeois où se conjuguent décadence et perversité. La dictature du prolétariat organisera méthodiquement la répression contre les bourgeois décadents et tous ceux qui s'en rendent complices.  

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