1 Jan 2012

édito du 1er janvier 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Les élections présidentielles du vieil État bourgeois d'ici quelques mois vont révéler les grandes modifications au sein de la bourgeoisie elle-même ; la bourgeoisie impérialiste, la plus agressive, va conformément aux lois historiques mettre sur le devant de la scène le fascisme, et ce non pas seulement sous la forme d'un parti, mais bien d'un mouvement.

Cette tempête, dont on a connu les premières salves, va balayer comme des fétus de paille les misérables tentatives de « sauver » ce qui peut l'être de l'anarchisme et du trotskysme. Nous, nous tiendrons bon, et nous servirons la classe ouvrière et le peuple, car nous avons l'arme absolu : le matérialisme dialectique, présentement le marxisme-léninisme-maoïsme. Voie Lactée a connu des aléas techniques ces dernières heures justement car nous voulons un média de haut niveau et efficace ; il y aura d'autres aléas, car l'histoire avance en spirales.

Mais déjà l'horizon s'éclaircit grâce aux flammes du prolétariat international : lire les documents d’Équateur et d'Argentine rafraîchit le cœur tout en incendiant l'esprit ; le faux maoïsme s'excite, mais il est déjà clairement condamné historiquement, il n'a plus de place.

Les pitoyables tentatives qu'il y a eu en France de tenter – ne serait-ce que tenter – d'impulser un pseudo maoïsme contre le PCMLM, n'auront fait que retarder sa construction, cela aura été un simple aléas. Toute force voulant aller de l'avant dans l'histoire voit bien le rôle néfaste de Prachanda au Népal, et la contribution positive qu'il y a eu de le critiquer.

Toute force voulant aller de l'avant dans l'histoire voit également bien comment la ligne révisionniste au Népal a finalement été mis en avant contre l'expérience historique menée jusqu'à présent par le Parti Communiste du Pérou.

Ce qui caractérise le faux maoïsme, c'est sa négation des définitions idéologiques, du caractère invincible car scientifique et historique et universel du marxisme-léninisme-maoïsme. Les faits ont parlé : les masses populaires mondiales n'ont que faire de cette négation – elles exigent l'affirmation !

« L'heure est venue de leur régler leur compte.

Les superpuissances impérialistes, les USA, l'URSS, et les autres puissances envahissent, pénètrent, sapent, détruisent, cherchent à tout faire sombrer dans l'effroi.

Mais, comme dit le président Mao, en attaquant, en agressant, en lançant des offensives, il s'éparpillent et entrent dans les entrailles puissantes du peuple ; et le peuple se cabre, s'arme et se soulèvant en rébellion, il passe la corde autour du cou de l'impérialisme et des réactionnaires, il les prend à la gorge, les tient sous son étreinte ; et nécessairement il les étranglera, nécessairement.

Les chairs réactionnaires il les effrangera, il en fera du fil, et ces noirs rebuts il les jettera dans la fange, et le restant il l'incinèrera, et ses cendres il les dispersera aux quatre vents de la terre pour que ne reste pas même le souvenir sinistre de ce qui ne doit jamais revenir parce qu'il ne peut ni ne doit revenir.

Camarades, tel est le monde d'aujourd'hui. 
Il nous a été donné de vivre une époque extraordinaire. Jamais auparavant les hommes n'ont eu destin si héroïque, ainsi cela est écrit.

Aux hommes d'aujourd'hui, à ces hommes qui respirent, qui luttent, qui combattent, il leur a été donné de rayer la réaction de la face de la Terre, c'est la mission la plus lumineuse et la plus grandiose qui puisse être accordée à une génération. Nous nous trouvons dans cette situation.

La révolution mondiale entre dans l'offensive stratégique, rien ne peut l'emporter face à elle ; des légions de fer innombrables se lèvent et se lèveront de plus en plus, et en se multipliant inépuisablement elles encercleront et anéantiront la réaction.

La réaction en déchirant les chairs du peuple, en étendant ses griffes sanglantes ne fait que s'emmêler et s'embrouiller ; elle cherche à étancher sa soif dans le sang du peuple, mais ce sang se lève comme des ailes furieuses et ces chairs frappées se transforment en de puissants fouets vengeurs et ses muscles et son action se transforment en un bélier d'acier pour briser les oppresseurs, qu'il écrasera irrémédiablement.

La réaction camarades ne pourra l'emporter de quelque façon que ce soit. 
La révolution triomphera, l'heure a sonné. La lutte sera dure, ardue, cruelle ; longue et difficile. Le triomphe nous appartient, la masse s'imposera, la paysannerie se soulèvera, la classe la dirigera ; les Partis Communistes commanderont et les drapeaux rouges seront hissés pour toujours. La réaction a ouvert son dernier chapitre, c'est dans ce monde que nous nous déployons. »
(PCP, Nous sommes les déclencheurs, 1980, document connu sous le nom de « ILA 80 »)

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