1 Jan 2013

Les "fêtes" du Nouvel an : le néant culturel au service de la barbarie

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Hier soir, le 31 décembre 2012, avaient lieu les habituelles « fêtes » du Nouvel An. Des « fêtes » censées célébrer le passage à une nouvelle année dans le calendrier chrétien commun.

Mais la « fête » du Nouvel An est une fête qui n'est pas une fête. Une fête au contenu cutlurel complétement vide. Une fête qui est l'expression de l'abstraction du capitalisme et de son mode de vie mortifère. 

Les festivités du Nouvel An sont le prétexte à tous les excès et à la sanctification de l'asservissement le plus brutal de la Biosphère et des animaux.

Ainsi des millions d'animaux sont massacrés chaque année dans des repas démesurés dont le seul but est de « dépasser les normes ». Comme pour les fêtes de Noël, les « plats » mis en avant sont la quintessence de la barbarie et de l'agressivité que les trusts agro-industriels font subir aux animaux et à la Biosphère. Que ce soit le foie gras, fruit de la torture d'oies ou de canards, les millions de saumons, d'huitres, d'écrevisses arrachés avec violence de leur milieu de vie, l'eau, ou les oiseaux parqués leur vie durant dans des camps de concentration à animaux et assassinés en masse ce jour-là pour être rôtis.

Les « fêtes » du Nouvel An sont aussi un moment d'l'ingestion massive d'alcool et de drogue pour fuir la réalité. Ainsi, dans un sondage publié par la Prévention Routière, on apprenait que 90 % des français allaient boire de l'alcool ce soir-là. Ce qui est tout bonnement énorme. Ces « fêtes » sont donc l'occasion de déchaînements de violence, d'un grand nombre de personnes mortes dans des accidents de la route, de viols, de comportements incohérents et autodestructeurs.

Les « fêtes » du Nouvel An n'ont de fêtes que le nom et sont en fait des soirées moroses où il ne se passe pas grand chose si ce n'est la consommation de masse dans les bars, les discothèques, les restaurants. D'ailleurs, rien de vraiment collectif n'est organisé pour ces soirées. Ainsi à Paris, la capitale de la France et une des villes les plus riches du monde, il n'est ni feu d'artifice, ni concert en plein air, ni rien de public.

C'est toute la barbarie de l'abstraction capitaliste qui s'exprime là. Et qui d'ailleurs s'exprime dans toutes les « fêtes » organisées sous le capitalisme. La société bourgeoise en mettant en avant l'individualisme tente de nier l'aspect naturel, social, total des êtres humains. Vide de sens car rejetant la réalité matérielle, la société bourgeoise sombre chaque jour un peu plus dans le chaos et la barbarie.

C'est d'ailleurs bien parce qu'elle se sait ne reposant sur aucune base matérielle que la bourgeoisie multiplient ces dernières années la création de « journées spéciales ». Ces sortes de « fêtes » sont censées lui conférer du sens mais cette tentative formelle détachée de toute dignité du réel ne peut produire que des fêtes aussi absurde que la « journée de la chips » ou la « fête de La Poste ».

Le néant autodestructeur et la destruction barbare de millions de vies animales ne sont pas des « fêtes ». Une vraie fête c'est un moment libération de joie créative collective, un moment où l'Humanité se tire vers le haut, vers une compréhension de l'aspect total de l'Univers dont toutes les couches sont interdépendantes.

Or tout cela ne peut exister dans le capitalisme qui tire toujours plus la société vers la barbarie irrationnelle.

Le seul moyen de rétablir de vraies fêtes qui aient du sens, qui soient l'expression d'un rapport concret, matériel à la Biosphère, c'est de participer à la seule fête de notre époque, à sa seule épopée joyeuse : la Révolution prolétarienne.

Car comme le disait Lénine :

« Les révolutions, disait Marx, sont les locomotives de l’histoire. La révolution est la fête des opprimés et des exploités. Jamais la masse populaire ne peut se montrer un créateur aussi actif du nouvel ordre social, que pendant la révolution. En ces époques, le peuple est capable de faire des miracles. »

 

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