18 avr 2009

Caterpillar : les manoeuvres odieuses de la bourgeoisie n’enrayeront pas l’élan révolutionnaire des masses!

Submitted by Anonyme (non vérifié)

«Oui, il y a une forte colère qui s'exprime dans notre pays, oui il y a un risque révolutionnaire en France» (Dominique de Villepin, dimanche 19 avril au Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France).

Vendredi 17 avril, le tribunal de grande instance de Grenoble a ordonné aux ouvriers de Caterpillar, à Echirolles dans l’Isère, d’arrêter l’occupation du site de leur usine sous peine de payer une amende de 200 euros par jour.

A cette occasion, la justice bourgeoise a employé les termes habituels visant à protéger l’ordre capitaliste et légitimer l’oppression continue du prolétariat.

Ainsi, les ouvriers de Caterpillar ont été condamnés pour « entrave à la liberté du travail » et « occupation illicite des locaux ».

Pourtant, sous ce verbiage de la loi bourgeoise, la réalité incontournable de la lutte des classes s’affirme on ne peut plus clairement : là où la bourgeoisie parle de « liberté du travail », les ouvriers comprennent « permis d’exploiter le peuple » ; là où la bourgeoisie parle d’ « occupation illicite » d’une propriété privée, le prolétariat affiche sa détermination à se réapproprier ce qui lui appartient.

Et ce processus n'est qu'un début, car la classe ouvrière se lève. Elle émerge de ces années de fer qu'ont été les trente glorieuses, les années social-démocrates qui les ont suivi avec la complicité des révisionnistes du P« C »F.

Il est vrai que pour l’heure, le pouvoir bourgeois a réussi à étouffer la juste colère des ouvriers par la promesse de négociation, qui se sont déroulés ce dimanche entre une délégation intersyndicale et la direction de Caterpillar, sous l'égide du ministre de l'économie.

Pour l’heure, la bourgeoisie parvient ainsi à maintenir le mythe d’un Etat « neutre » censé être garant des droits sociaux.

Pour l’heure, la bourgeoisie parvient encore à manœuvrer en promettant de réduire le nombre de postes supprimées (de 733 à 600) ou en ajustant la somme allouée au plan social (de 48,5 à 50 millions d’euros).

Mais tant que le capitalisme restera debout, tous ces arrangements de façade ne seront jamais rien de plus que de la pure magouille destinée à couvrir l’horreur de l’exploitation capitaliste.

Et de plus en plus il n'y aura plus ce genre d'arrangements, mais la répression et la terreur.

Car déjà, les murs pourris du capitalisme commencent à s’effriter, de par sa crise générale, de par les coups répétés du prolétariat poussé par le besoin de communisme, et les séquestrations de patron d’aujourd’hui annonçant la guerre populaire de demain!

Pour s’échapper de la prison capitaliste dans laquelle la bourgeoisie l’a condamnée à vivre, la classe ouvrière n’a pas d’autre choix que de s’emparer du pouvoir, de tout le pouvoir.

Et pour cela, le prolétariat n’a pas d’autre alternative que de mener la révolution jusqu’au bout pour démolir complètement l’ordre criminel du capitalisme et sa machine d’Etat.

Dans ce cadre, dans cette tempête qui s'annonce, le Parti Communiste Marxiste-Léniniste-Maoïste s'affirme comme le représentant de l'absence absolue de compromis.

Les négociations, le légalisme, le réformisme, le syndicalisme, le paternalisme de l’Etat sont autant de diversions manigancées par la bourgeoise dans l’optique de retarder la révolution, une révolution qui sera inévitablement menée par le peuple en armes sous la bannière rouge du marxisme-léninisme-maoïsme, la seule idéologie authentiquement révolutionnaire de notre époque.

Toi aussi rejoins les rangs de ta classe dans la bataille pour la révolution!
Rejoins le PCMLM pour tenir haut la bannière du communisme!

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