7 juin 1966

La pensée de Mao Zedong, jumelle et microscope de notre cause révolutionnaire (1966)

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Editorial du 7 juin 1966 du Jiefangjun Bao (Quotidien de l'Armée de Libération)

 

La grande révolution socialiste qui se développe actuellement dans le domaine culturel est une grajide révolution qui balaiera tous les génies malfaisants, qui réformera l'idéologie des hommes et les touchera dans ce qu'ils ont de plus profond. A quelle arme doit­on faire appel pour balayer ces génies malfaisants ? Avec quelle idéologie doit­on armer l'esprit de l'homme et le transformer ?

L'arme idéologique la plus puissante, la seule, c'est la grande pensée de Mao Zedong.

 

La pensée de Mao Tsé­toung est notre orientation politique, elle est le guide suprême de nos actions. Elle est la jumelle et le microscope avec lesquels nous observons et analysons toute chose dans les domaines idéologique et politique. Dans cette grande révolution culturelle sans précédent dans l'histoire, c'est en nous servant de la pensée de Mao Zedong que nous devons procéder à l'observation, à l'analyse et à la réforme de toute chose, en un mot, elle doit commander en toute chose.

C'est armés de cette pensée que nous devons nous lancer dans le combat et arracher la victoire.

 

Le président Mao Zedong nous enseigne :  «Après l'anéantissement des ennemis armés, il restera encore des ennemis non armés ; ceux­ci ne manqueront pas de mener contre nous une lutte à mort ; nous ne devons jamais les sous­ estimer. »

Notre lutte contre la ligne noire et la confrérie noire, antiparti et antisocialistes, est un grand combat de classe, un combat sans merci. Les ennemis non armés sont plus dissimulés, plus rusés, plus p­erfides et plus cruels que les ennemis armés. Du fait que le marxisme­léninisme, la pensée de Mao Tsé­ toung s'enracinent toujours plus profondément dans l'esprit du peuple, que notre Parti et le président Mao Tsé­toung ; jouissent d'un prestige incomparable, que la dictature du prolétariat est plus solide que jamais en Chine, on voit souvent, dans leurs attaques contre le Parti et le socialisme, les représentants de la bourgeoisie et tous les génies malfaisants, y compris les révisionnistes modernes, brandir le  «drapeau rouge » pour combattre le drapeau rouge, se parer du marxisme­ léninisme, de la pensée de Mao Tsé­toung pour combattre le marxisme­léninisme, la pensée de Mao Zedong. C'est là la méthode qu'adoptent habituellement les révisionnistes dans leur lutte contre le marxisme­léninisme. C'est là une caractéristique nouvelle de la lutte des classes dans les conditions de dictature prolétarienne.

 

Les faits innombrables qui ont été révélés au cours de la grande révolution culturelle, nous montrent encore plus clairement que ces individus qui s'opposent au Parti et au socialisme sont, sans exception, des arrivistes, des intrigants et des hypocrites appartenant aux classes exploiteuses.

Loyaux en apparence et traîtres en secret, ils sont la duplicité en personne. Leur manière de se comporter est tout autre en public qu'en privé.

Ce sont des démons à face humaine qui prononcent de belles paroles devant vous et déblatèrent dès que vous avez le dos tourné.

Ce sont des loups déguisés en moutons, des  «tigres souriants » qui n'en dévorent pas moins les hommes. Ils font fréquemment des emprunts au marxisme­léninisme, à la pensée de Mao Tsé­ toung, puis avec des  «mais », ils avancent mille points de vue contraires, propageant leurs idées bourgeoises et révisionnistes. L'ennemi qui porte un faux drapeau rouge est dix fois plus cruel que l'ennemi qui arbore le drapeau blanc, le loup déguisé en mouton dix fois plus sournois que le loup non déguisé, le  «tigre souriant » dix fois plus féroce que le tigre qui montre griffes et dents, la balle enrobée de sucre dix fois plus meurtrière que la balle véritable. C'est de l'intérieur qu'on fait le plus facilement tomber une citadelle.

L'ennemi installé dans notre  «sein » s'avère beaucoup plus dangereux que l'ennemi qui se présente à visage découvert. C'est là un point qui exige de nous une sérieuse attention et une haute vigilance.

 

Comment parviendrons­nous à tracer une nette ligne de démarcation entre l'ennemi et nous, et à nous tenir fermement sur notre position dans une lutte de classes si âpre et si complexe ?

Comment parviendrons­nous à distinguer les révolutionnaires des contre­révolutionnaires, les vrais révolutionnaires des pseudo­révolutionnaires, le marxisme­léninisme du révisionnisme ?

Il nous est indispensable, à cet effet, de tenir fermement en main la puissante arme idéologique qu'est la pensée de Mao Tsé­toung, qui nous sert de jumelle et de microscope pour observer toute chose.

Avec l'irrésistible pensée de Mao Zedong, avec la conception du monde et la méthodologie scientifiques que représentent le matérialisme dialectique et le matérialisme historique développés par le président Mao Tsé­toung, avec cette arme acérée qu'est sa théorie concernant les classes et la lutte des classes, nous disposons des meilleurs critères pour distinguer le vrai du faux. Nous pourrons discerner les choses infimes et à travers celles­ ci, comprendre les grandes choses ; nous pourrons saisir l'essence des choses au­delà des apparences, puis, ayant dissipé le brouillard, nous verrons tout dans la plus grande clarté, de sorte que les génies malfaisants de toute espèce n'auront plus aucun refuge.

Nous pourrons alors nous tenir haut et voir loin, embrasser du regard la situation dans son ensemble et apercevoir l'avenir, tout en saisissant l'immense et profonde signification de la grande révolution culturelle socialiste.

En un mot, nous pourrons braver tous les dangers, aller hardiment de l'avant et nous tenir en première ligne dans la grande révolution culturelle socialiste.

 

Le président Mao Tsé­toung nous enseigne :  «Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, tout comme la bourgeoisie. »

Dans cette lutte implacable entre les deux conceptions, c'est tu m'écrases ou je t'écrase. Il n'est pas de tergiversation possible, il n'y a pas de voie'intermédiaire.

Quand il s'agit de comploter la restauration et la subversion, la bourgeoisie renversée commence invariablernent parle domaine idéologique ; elle ne manque jamais de vouer toute son attention à l'idéologie et à la superstructure.

Les représentants de la bourgeoisie profitent de leur position social et de leur pouvoir pour usurper et tenir solidement en main la direction dans certains organismes, et par le truchementde la littérature, du théâtre, du cinéma, de la musique, des beaux­arts, des journaux et périodiques, de la radio, des publications, des recherches académiques et des écoles, ils répandent de mille manières le poison bourgeois et révisionniste pour corrompre les esprits, réaliser r »évolution, pacifique » et préparent les esprits­et l'opinion publique à un retour au capitalisme.

Si notre idéologie prolétarienne n'occupe pas ces positions, l'idéologie bourgeoise aura le champ libre et, en grignotant, elle finira par nous absorber complètement.

Le recul de l'idéologie prolétarienne entraînera la dégradation de la superstructure et de la base économique. Cela signifiera le retour au capitalisme.

Aussi devons­nous nous armer de la pensée de Mao Tsé­toung et maintenir fermement notre conception prolétarienne du monde. Nous devons faire usage de la grande pensée de Mao Tsé­toung pour livrer bataille et détruire complètement les positions idéologiques et culturelles bourgeoises.

 

La pensée de Mao Zedong est le sommet du marxisme­ léninisme de notre époque, sa plus haute et sa plus vivante expression ; elle constitue une arme puissante, invincible, aux mains du peuple chinois et des autres peuples révolutionnaires du monde.

Que ce soit dans la pratique de la révolution démocratique, de la révolution et de l'édification socialistes en Chine, ou dans la lutte, menée sur le plan international, contre l'impérialisme et ses laquais et contre le révisionnisme khrouchtchévien, partout,elle s'est confirmée comme une vérité incontestable. Le président Mao Tsé­toung a développé, de façon géniale et créatrice, le marxisme­léninisme sous tous ses aspects. Conformément aux principes fondamentaux du marxisme­ léninisme, il a fait le bilan de l'expérience pratique de la révolution chinoise et des révolutions d'autres pays du monde ; tiré la douloureuse leçon de l'usurpation de la direction du Parti et de l'Etat en Union soviétique par la clique des révisionnistes modernes ; formulé de façon systématique ses théories concernant les classes, les contradictions de classes et la lutte des classes dans la société socialiste ; enrichi et développé dans une grande mesure la théorie marxiste­léniniste de la dictature du prolétariat ; formulé une série de clairvoyantes mesures politiques destinées à combattre et à prévenir le révisionnisme, et à prévenir un retour au capitalisme.

Tout cela non seulement permettra à notre pays de maintenir son souffle révolutionnaire et de ne jamais changer de couleur, mais encore constitue une contribution de grande portée théorique et pratique pour la cause révolutionnaire du prolétariat international.

Les paroles du président Mao Tsé­toung sont l'expression intégrale de la vérité, elles sont d'un poids immense. Une fois la pensée de Mao Tsé­toung assimilée par le peuple chinois, la Chine connaîtra la prospérité et sera à jamais invincible. Les peuples des différents pays du monde, une fois qu'ils auront assimilé la pensée de Mao Tsé­toung, qui est l'expression vivante du marxisme­léninisme, s'émanciperont,enterreront une fois pour toutes l'impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction, et réaliseront progressivement le communisme dans le monde entier.

 

La tâche essentielle de la grande révolution culturelle socialiste dans notre pays consiste à détruire de fond en comble la pensée, la culture, les mœurs et les coutumes anciennes que les classes exploiteuses ont utilisées au cours des millénaires pour empoisonner le peuple, et elle consiste à créer et à développer parmi les larges masses populaires une pensée, une culture, des mœurs et, coutumes totalement nouvelles, celles du prolétariat. Elle consiste à étudier et à appliquer de façon créatrice la pensée de Mao Tsé­toung dans la violente tempêtç, de la lutte des classes, à populariser cette pensée et à l'intégrer aux larges masses des ouvriers, paysans et soldats.

Cette pensée, une fois assimilée par les masses, deviendra une grande force matérielle.

Les faits prouvent que ceux qui sont armés de cette pensée sont les plus vaillants, les plus intelligents et les plus unis, que leur position est la plus ferme et leur vue la plus pénétrante. Dans cette grande révolution culturelle qui se développe avec vigueur, les larges,masses des ouvriers, paysans et soldats ont joué le rôle de force principale.

C'est parce qu'elles ont étudié et appliqué de façon vivante les œuvres du président Mao Tsé­toung, et se sont armées de la pensée de Mao Tsé­toung.

Une fois de plus, cela a prouvé avec éloquence que lorsque leslarges masses des ouvriers, paysans et soldats ont assimilé la

pensée de Mao Tsé­toung, cette jumelle et ce microscope politiques, elles deviennent toutes puissantes et invincibles. Les génies malfaisants auront beau jouer au plus fin, ils auront beau se travestir avec habileté, ils ne pourront se dérober au regard pénétrant des masses, qu'ils aient recours à  «trente­six tactiques », ou à  «soixante­douze métamorphoses ».

La citadelle dans laquelle se retranche la bourgeoisie aura beau résister, elle ne pourra pas échapper à la destruction totale qui est son sort.

 

L'attitude adoptée à l'égard de la pensée de Mao Tsé­toung : acceptation ou résistance, soutien ou opposition, affection ou haine, voilà la ligne de partage, la pierre de touche entre la révolution authentique et la pseudo­révolution, entre la révolution et la contre­révolution, entre le marxisme­léninisme et le révisionnisme.

Qui veut la révolution adhère à la pensée de Mao Tsé­toung et s'en fait un guide pour l'action. Quant aux contre­ révolutionnaires, nécessairement, ils s'opposent à la pensée de Mao Tsé­toung, cherchent à la déprécier, la déforment, la contrecarrent, et l'attaquent.

Ces messieurs les  «savants » bourgeois et tous les génies malfaisants, y compris les révisionnistes modernes, font l'impossible pour avilir la pensée de Mao Tsé­toung et éprouvent une haine sans borne à l'idée que la grande masse des ouvriers, paysans et soldats étudie les œuvres du président Mao Tsé­toung et applique de façon vivante ses enseignements.Ils prétendent que, ce faisant, les ouvriers, paysans et soldats tombent dans le  «vulgarisme », le  «simplisme » et le  «pragmatisme ».

La seule raison en est que, appartenant aux classes réactionnaires exploiteuses, ils ont une peur instinctive de la pensée de Mao Tsé­toung, de la­vérité révolutionnaire du prolétariat et plus particulièrement de l'union étroite entre la pensée de Mao Tsé­toung et la grande masse des ouvriers, paysans et soldats.

Lorsque celle­ci aura fait sienne cette arme acérée qu'est la pensée de Mao Tsé­toung, les génies malfaisants ne pourront plus subsister, leurs intrigues et machinations seront complètement éventées, leurs visages odieux révélés au grand jour et leur rêve de restauration capitaliste complètement brisé.

 

L'ennemi de classe ne tombe pas tant qu'on ne le frappe pas. Abattu, il cherche encore à se redresser. Une ligne noire éliminée, une autre fera son apparition. Un groupe de représentants bourgeois renversés, d'autres encore entreront en scène.

Nous devons suivre les instructions du Comité central du Parti, ne jamais perdre de vue ni la lutte des classes, ni la dictature du prolétariat, ni la nécessité de donner la primauté à la politique et de porter haut levé le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Tsé­toung.

Nous devons à tout prix maintenir sans relâche la primauté de la politique, et, mieux que jamais, étudier et appliquer de façonvivante les œuvres du président Mao Tsé­toung, en portant résolument nos efforts sur l' »application ».

Nous devons considérer les œuvres du président Mao Zedong comme les plus hautes directives pour tout notre travail. Nous devons recueillir la pensée de Mao Tsé­toung et la transmettre de génération en génération, indéfiniment. Telles sont les exigences de la révolution, des circonstances, de la lutte contre l'ennemi, d'une parfaite préparation pour briser la guerre d'agression de l'impérialisme américain ; c'est ce qu'imposé la nécessité de combattre et de prévenir le révisionnisme, de nous prémunir contre la restauration du capitalisme, d'édifier le socialisme selon le principe de quantité, rapidité, qualité et économie et d'assurer le passage progressif de notre pays du socialisme au communisme. Le président Mao Tsé­toung est le soleil rouge qui brille dans notre cœur, sa pensée est notre vie même.

Quiconque osera défier la pensée de Mao Zedong, à quelque moment qu'il s'y prenne et quelque  «autorité » qu'il soit, le peuple unanime le condamnera, le Parti unanime l'anéantira.