5 juin 1966

Révolutionnaire prolétariens ou "monarchistes" bourgeois ? (1966)

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Editorial du Renmin Ribao du 5 juin 1966

 

Au grand appel lancé par le président Mao Zedong et le Comité central du Parti, l'Université de Pékin a vu se lever la lame de fond de la grande révolution culturelle prolétarienne. Les révolutionnaires prolétariens, qui y avaient été brimés, se sont dressés.

Ils ont renversé la domination des  «monarchistes » bourgeois dont Lou Ping était le chef de file.

Le combat se poursuit victorieusement, pour briser le complot de restauration capitaliste, et les  «monarchistes » bourgeois sont assaillis par les larges masses.

 

L'Université de Pékin est un des bastions les plus importants de l'enseignement en Chine et elle a une longue histoire. 1Certains principaux responsables de l'ancien Comité du Parti pour la Municipalité de Pékin, qui étaient contre le Parti et le socialisme et qui appliquaient une ligne révisionniste, l'ont toujours tenue pour une base permettant de disputer la jeune génération au prolétariat.

 

Lou Ping et sa poignée de  «monarchistes » appliquaient opiniâtrement la ligne révisionniste de l'ancien Comité du Parti pour la Municipalité de Pékin et pratiquaient la dictature bourgeoise à l'Université.

Sous la domination de Lou Ping et autres, certains organismes étaient placés nominalement sous le signe de la dictature du prolétariat, mais en fait s'opposaient par des actes criminels à la dictature du prolétariat.

Ils appliquaient la ligne bourgeoise et révisionniste dans le domaine de l'enseignement, s'efforçant d'amener la jeunesse étudiante dans la voie révisionniste et d'en faire la relève de la bourgeoisie.

Lou Ping et sa poignée de  «monarchistes » portaient aux nues les  «autorités académiques » bourgeoises, afin qu'elles diffusent en grand leur venin parmi la jeunesse estudiantine et propagent systématiquement les idées bourgeoises et révisionnistes. 2Ils écartaient les enseignants révolutionnaires et les frappaient impitoyablement.

 

Lou Ping et sa poignée de  «monarchistes » entouraient, autant que faire se pouvait, de soins attentifs, de conditions favorables et de facilités spéciales les étudiants qui adhéraient à leur politique d'enseignement révisionniste, dans le dessein d'en faire de jeunes plants révisionnistes et de les répartir dans toutes les régions du pays.

 

Lou Ping et sa poignée de  «monarchistes » vouaient par contre une haine profonde aux étudiants issus de familles ouvrières et paysannes et à ceux qui boycottaient leur politique d'enseignement révisionniste.

Ils avaient mis de nombreuses méthodes au point, et depuis la sélection des étudiants jusqu'à l'enseignement, depuis les examens semestriels jusqu'à l'attribution de postes aux diplômés, ils s'évertuaient par tous les moyens à imposer des limitations aux bons étudiants, à les écarter, à leur susciter des difficultés, à leur appliquer des règles discriminatoires, voire à user contre eux des méthodes de combat les plus brutales.

 

Lou Ping et sa poignée de  «monarchistes » ont tout fait pour contrecarrer et saper le mouvement d'éducation socialiste. Les professeurs et les étudiants révolutionnaires de l'Université 3de Pékin ont, au cours de ce mouvement, dénoncé d'innombrables propos et activités antiparti et antisocialistes, quantité de matériaux de Lou Ping et des autres  «monarchistes » témoignant de leur application d'une politique révisionniste dans l'enseignement, mais ceux­ci n'en opposèrent pas moins une résistance opiniâtre.

Dirigés directement par l'ex­Comité du Parti pour la Municipalité de Pékin, ils revinrent furieusement à la charge, contre­attaquèrent et usèrent de représailles.

Ils imputèrent toutes sortes de crimes aux révolutionnaires, leur imposèrent diverses étiquettes, les encerclèrent, leur livrèrent combat sur combat et poursuivirent sept mois durant cette lutte impitoyable contre des militants.

Ce sont là des agissements contre­révolutionnaires d'une extrême gravité qui ont eu lieu en 1965.

 

Lou Ping et sa poignée de  «monarchistes » ont toujours attaqué ceux qui refusaient de se soumettre à leurs ordres. Ils les ont attaqués sous le prétexte qu'ils violaient la discipline intérieure et agissaient contre la direction.

Ils ont un esprit de parti fort prononcé, mais c'est l'esprit du parti  «monarchiste » bourgeois, l'esprit du parti de la contre­ 4révolution révisionniste.

Ils ont une discipline intérieure et une direction, mais c'est la discipline du parti  «monarchiste » bourgeois, la direction contre­ révolutionnaire révisionniste.

Nous disons à ces messieurs : Ceux qui s'opposent à votre esprit de parti ont un esprit de parti prolétarien, ceux qui enfreignent votre discipline intérieure observent consciemment la discipline de la révolution prolétarienne et de la dictature du prolétariat, et ceux qui s'opposent à votre direction sont ceux qui appuient et défendent consciemment la direction du Comité central du Parti avec le président Mao Tsé­toung à sa tête. Ils sont de bons camarades, des révolutionnaires prolétariens, Pavant­garde de la révolution prolétarienne dans l'Université de Pékin.

Ce que veut le Comité central du Parti, avec le président Mao Zedong à sa tête, c'est soutenir les révolutionnaires prolétariens, renverser votre direction et abattre les  «monarchistes » que vous êtes.

 

La lutte qui se livre à l'Université de Pékin est une lutte entre les révolutionnaires prolétariens et les  «monarchistes » bourgeois, entre le marxisme­léninisme, la pensée de Mao Zedong, et le révisionnisme, entre la ligne prolétarienne et la ligne bourgeoise en matière d'éducation, entre la révolution et la contre­révolution, une lutte de classe d'une âpreté extrême.

 

La lutte entre la bourgeoisie et le prolétariat pour gagner à soi la jeune génération est une composante majeure de la lutte des classes en société socialiste.

C'est cette lutte entre les deux lignes, entre les deux voies dans le domaine de l'éducation qui tranchera, en fin de compte, la question de savoir si nos jeunes seront formés pour prendre la relève du prolétariat ou la relève de la bourgeoisie. C'est donc une question d'importance capitale, dont dépendent l'avenir et la physionomie de notre Parti et de notre pays.

 

C'est sur la jeune génération que les impérialistes fondent leur chimérique espoir d'une  «évolution pacifique » de la Chine nouvelle socialiste.

Ils rêvent de la voir abandonner la voie du marxisme­ léninisme, de la pensée de Mao Zedong, pour s'engager dans la voie du révisionnisme.

En s'obstinant à suivre en matière d'éducation la ligne révisionniste de l'ancien Comité du Parti pour la Municipalité de Pékin, Lou Ping et consorts vont justement au­devant des besoins de l'impérialisme.

 

La pensée de Mao Zedong s'enracine de plus en plus dans Pesprit de notre peuple.

Toute tentative pour s'interposer entre la pensée de Mao Zedong et les masses est vouée à l'échec. Même dans cette citadelle obstinément tenue depuis des années par Lou Ping et consorts, l'écrasante majorité des étudiants, du personnel administratif et du corps enseignant est acquise au président Mao Zedong et à sa pensée, à notre Parti et à son Comité central. Portant haut levé le grand drapeau de la pensée de Mao Zedong, de nombreux étudiants, enseignants et membres du personnel administratif n'ont cessé de mener une lutte résolue contre Lou Ping et consorts.

 

La lutte qui se livre à l'Université de Pékin est une lutte caractéristique entre la restauration bourgeoise et la contre­ restauration prolétarienne.

Il appartient à tous les camarades révolutionnaires d'en tirer une expérience et un enseignement qui leur seront extrêmement précieux.

 

Aux travailleurs de l'enseignement, à la jeunesse étudiante et à tous les travailleurs du domaine culturel ainsi qu'à tout un chacun, la grande révolution culturelle prolétarienne en cours pose un problème capital : De quel côté se tenir dans le combat à mort entre les deux classes, le prolétariat et la bourgeoisie, entre les deux voies, le socialisme et le capitalisme ; autrement dit, être révolutionnaire prolétarien ou ''monarchiste » bourgeois ?

Ce choix s'impose à chacun de nous.

 

Nous sommes persuadés que, se tenant du côté des révolutionnaires prolétariens, l'écrasante majorité, soit plus clé 95 pour cent de notre population, répudiera les  «monarchistes » bourgeois et qu'unie étroitement autour du président Mao Zedong et du Comité central du Parti, elle mènera jusqu'au bout la révolution socialiste et la grande révolution culturelle prolétarienne !