30 oct 2011

Gel de la hausse des allocations familiales jusqu'en avril 2012

Submitted by Anonyme (non vérifié)

Après avoir discuté en début de semaine de la baisse des indemnités journalières pour arrêt maladie, les députés ont adopté une nouvelle mesure anti-populaire ce vendredi 28 octobre 2011. Sur proposition de la ministre « des Solidarités et de la famille » Roselyne Bachelot, les allocations familiales ne seront pas revalorisées au premier janvier en 2012, comme c'est le cas normalement. 

Il faudra attendre le mois d'avril pour que l'augmentation du coût de la vie soit répercuté sur les prestations familiales (les allocations familiales donc ainsi que la prestation d’accueil du jeune enfant, les prestations de congé parental). C'est un nouveau coup dur pour les masses populaires qui subissent déjà les effets de la crise. Et c'est un nouveau coup dur qui en annonce d'autre. Car la bourgeoisie pour sa part n'a nullement l'intention de se priver et de réduire son train de vie, crise ou pas.

Alors elle continuera à faire voter ce genre de mesures contre les masses populaires par le biais de ses députés. Députés qui eux ne risquent pas d'être abattus par un licenciement ou une longue maladie puisqu'ils toucherons leur rente d'élus toute leur vie. Il n'auront jamais besoin non plus de se confronter à la caf, ses files d'attente, ses paperasses et ses lots de mauvaises nouvelles. Ils n'auront pas besoin de se priver de tout pendant trois mois, à cause d'une photocopie de carte de séjour devant être renvoyée tout les ans qui n'a pas été envoyé à la bonne date et qui provoque la suspension immédiate des allocations.

Car avec un seul salaire d'ouvrier dans une famille de quatre enfants, chaque euro compte.

Alors ce genre de coup bas de la part de la caf va faire mal en ce début d'année 2012.  

La caisse d'allocations familiales est un moyen pour la bourgeoisie d'accentuer la dépendance des masses populaires vis à vis d'elle. Les allocations familiales, ce n'est pas une générosité de la part de l’État aux plus pauvres. C'est l'inverse qui est vrai. 

Dans le monde capitaliste, seule la classe des prolétaires produit les richesses. Mais la bourgeoisie qui volent toutes ces richesses en redistribue ensuite des miettes, afin d'entretenir un minimum la force de travail. La pression des masses, la lutte des classes permet d'élever plus ou moins le niveau de ces miettes. Mais plus l'on s'enfonce dans la crise et plus le capital se montre offensif, plus la bourgeoisie accentue la pression. 

Alors à l'ordre du jour des prolétaires, il n'y a que l'insurection révolutionnaire pour abattre définitivement le capitalisme qui vaille. Contre les ennemis du Peuple, un seul mot d'ordre :

Dictature des prolétaires en arme pour la République Socialiste des Conseils Ouvriers de France !

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