L'Italie fasciste et l'antifascisme - 1re partie : Pirandello et l'esprit existentialiste
Submitted by Anonyme (non vérifié)La France a toujours possédé des liens étroits avec l'Italie. C'est une nation en quelque sorte cousine, si ce n'est sœur, et il est considéré que finalement la différence entre Français et Italiens ne tient qu'à quelques différences de tempérament, de mentalités. Historiquement, la figure de Benito Mussolini n'a ainsi jamais pu être prise au sérieux en France, pays où le classicisme et les Lumières ont amené une exigence de propreté formelle, de linéarité dans l'expression.
Benito Mussolini apparaît pour cette raison, comme une figure de la commedia dell'arte, qu'on ne peut pas prendre au sérieux. Le fascisme italien est dévalué comme une sorte d'aventure foklorique propre à l'Italie, à placer au même niveau que les simulations des joueurs italiens de football ou les frasques de Silvio Berlusconi, l'entrepreneur qui a dirigé l'Italie pendant de longues années...

Molière, en 1662, produit une œuvre qui va avoir un très profond retentissement et restera appelé historiquement la « Querelle de L'École des femmes ». Cela commence donc avec la pièce L'École des femmes en 1662, à quoi suit une série de critiques et d'attaques, auxquelles Molière fournit une réponse en 1663 dans La Critique de l'école des femmes.
Molière a tenté, après Sganarelle ou le Cocu imaginaire, de développer certains aspects propres aux portraits. Le choix fut cependant erroné, puisqu'il tenta de faire une comédie héroïque, c'est-à-dire une comédie dont les principaux protagonistes sont des aristocrates aux valeurs typiques selon eux-mêmes : vertueux, combatifs, etc.
La troisième œuvre de Molière, L'Étourdi ou les Contretemps, prolonge l'esprit de la farce : on retrouve un personnage à l'espagnol, Mascarille, valet ingénieux aidant dans une entreprise amoureuse son maître maladroit qui fait tout rater.
Molière, Racine, Diderot et Balzac sont les quatre grandes figures de notre culture nationale, du génie français. Tous sont le produit d'une époque progressiste, portant un progrès de civilisation. Ils assument le réalisme, avec les caractéristiques propres aux conditions de la France d'alors : celle de la monarchie absolue pour les deux premiers, celle de la bourgeoisie ascendante pour les deux autres.